CORPUS DU TÉMISCOUATA (1930-1936)
tiré du Fonds Léo-Pierre Bernier
conservé aux Archives régionales de la Bibliothèque
de l’Université du Québec à Rimouski
EXTRAIT
établi par
Marthe Faribault
Département de linguistique et de traduction
Université de Montréal
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- Le Fonds Léo-Pierre Bernier est un ensemble de documents originaux, dactylographiés ou manuscrits, classés dans des dossiers identifiés par sujets et répartis en deux séries numérotées de 1-1 à 1-72 et de 2-1 à 2-41. Accès au corpus.
- Le Corpus Témiscouata (1930-1936) est constitué de 14 volumes de photocopies rassemblant tous les originaux manuscrits du Fonds Léo-Pierre Bernier, à l’exception de quelques brefs billets sans intérêt linguistique particulier.
- L’extrait présenté ici contient tous les documents rassemblés dans le volume 3 du Corpus Témiscouata, correspondant à tous les documents manuscrits des dossiers 1-37, 1-39, 1-40 et 1-41 du Fonds L.-P. Bernier;
- [À VENIR] tous les documents rassemblés dans les 13 autres volumes du Corpus Témiscouata, à l’exception des textes parfaitement normés (principalement, de brefs billets écrits par des curés et sans intérêt linguistique particulier).
- Chaque document du Corpus Témiscouata, et donc du présent extrait, est identifié par un code constitué :
- du numéro de dossier du Fonds L.-P. Bernier (1-1 à 1-72 et 2-1 à 2-41);
- du numéro de document lui-même (1 à n, suivant les dossiers);
- du numéro du volume du Corpus Témiscouata (1 à 14).
Ainsi, le code 1-37-4-3 désigne le document 4 du dossier 1-37 du Fonds L.-P. Bernier, reproduit dans le volume 3 du Corpus Témiscouata.
- Par ailleurs, dans le Fonds L.-P. Bernier rassemblant les originaux, un document est toujours une unité physique ou textuelle, ou les deux à la fois. Dans les cas les plus complexes, les numéros attribués aux documents peuvent correspondre à un seul feuillet, mais avec deux auteurs écrivant l’un au recto et l’autre, au verso; ou à plusieurs feuillets attachés ensemble et comprenant deux lettres ou plus, écrites par deux auteurs ou plus.
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- La fiche NOMINO (exemple), qui sert de support aux documents de l’extrait, comprend :
- un numéro d’identification : le code de document du Corpus Témiscouata;
- l’auteure de la fiche : Marthe Faribault;
- la date d’établissement de la fiche;
- le CLIP : le texte du document;
- la NOTE : les notes établies par l’auteure de la fiche, se rapportant au texte du CLIP et à l’original du Fonds L.-P. Bernier;
- les catégories, permettant un regroupement des textes par auteur.
- Dans l’arborescence des auteurs, ceux-ci sont répartis en classes socioprofessionnelles. Dans tous les cas où il s’agit d’une personne qui écrit dans le cadre de ses fonctions (les curés, les médecins, les fonctionnaires du gouvernement, etc.), les noms des auteurs sont donnés en clair dans l’arborescence ainsi que dans le texte des CLIPS et dans les NOTES. Dans le cas des colons, hommes et femmes, les noms sont systématiquement remplacés par des codes de type HA-1 (pour Homme Auteur) et FA-1 (pour Femme Auteure), afin de répondre aux exigences du service des Archives régionales de la Bibliothèque de l’UQAR en rapport avec le respect de la vie privée des particuliers et de leurs parents et descendants.
- Dans le CLIP et la NOTE de la fiche NOMINO, le texte d’un document est réparti de la façon suivante :
- CLIP : le corps principal du texte, ou des textes, dans le cas d’un document à plusieurs auteurs;
- NOTE : tous les éléments périphériques et descriptifs, soit :
- la description des en-têtes, imprimées ou estampillées, et des formulaires;
- le nombre de pages du document;
- les annotations marginales;
- les indications de changement de main;
- les clés de lecture pour certaines formes déviantes, en attendant une étude systématique des graphies sur l’ensemble du Corpus Témiscouata;
- les commentaires assortis aux conventions décrites au point suivant.
- Les conventions suivantes ont été utilisées dans les textes :
- [---] dans le CLIP signale :
- une lacune dans l’original et est toujours assorti d’un bref commentaire dans la NOTE (blanc dans le manuscrit, perforation, etc.);
- une ou des lettres, un mot ou des mots illisibles dans l’original et est toujours assorti d’un bref commentaire dans la NOTE.
- [xyz] dans le CLIP signale :
- la résolution d’une abréviation et est toujours assorti d’un commentaire dans la NOTE;
- les quelques rares corrections apportées au texte original (fautes évidentes, comme la répétition d’un mot au changement de ligne, l’oubli d’un mot par un témoin lettré) et est toujours assorti d’un commentaire dans la NOTE;
- un mot ou un groupe de mots dont la lecture est incertaine ou douteuse, également toujours assorti d’un commentaire dans la NOTE.
- Les sigles de type H1, H2 et F1, F2, dans le CLIP et la NOTE, remplacent des noms de personnes privées (H pour Homme et F pour Femme) nommées dans le document, qui n’ont écrit aucun document contenu dans le Corpus Témiscouata et dont le nom a dû être masqué afin de répondre aux exigences de la loi.
- Un aménagement typographique des textes a été effectué afin de rendre leur lecture plus agréable. La règle d’intervention utilisée est toutefois extrêmement prudente, afin de ne pas compromettre les analyses linguistiques ultérieures. Ainsi, par exemple, jamais la graphie d’un mot ni la tournure syntaxique d’une phrase ne sont modifiées d’une quelconque façon. Par contre, tous les phénomènes relevant de la calligraphie plutôt que de l’orthographe ont fait l’objet d’une intervention, sans signalement dans la NOTE ni ailleurs. Cette règle correspond à une pratique commune chez les spécialistes du traitement des textes manuscrits, qui savent que ces phénomènes ne peuvent être raisonnablement étudiés que sur les originaux mêmes. En effet, toute autre forme du texte, toute lecture même, correspond nécessairement à une interprétation des faits calligraphiques, aussi authentique puisse-t-elle se prétendre. Dans ces conditions, l’étude de ces faits sur une forme textuelle autre que l’original ne peut représenter que l’interprétation qui a été faite des faits, et non les faits eux-mêmes. Les normalisations suivantes ont donc été effectuées :
- la mise en page des textes (des lettres pour la plupart);
- la ponctuation, parfois complètement absente dans les originaux;
- l’usage des majuscules;
- l’usage des diacritiques (les accents et le tréma sur les voyelles, la cédille), parfois complètement absents dans les originaux;
- la coupure des mots, dont l’ajout ou le retrait de l’apostrophe et du trait d’union.
BONNE LECTURE !