*{ GATT Étude 1978 } *{ Blackhurst, Richard, Études*socio=ec2 du GATT*socio=et no*socio=rien 6, Genève*socio=ac 1978, pp.1-78. } *{ p.1 } INTRODUCTION*socio=rien . L'analyse*socio=rien qui suit se situe dans le prolongement de celle qui avait été*socio=rien esquissée dans Libéralisation*socio=et des *socio=ec1 échanges commerciaux,*socio=nil protectionnisme*socio=et *socio=nil et interdépendance', si ce n'est*socio=rien qu'elle ne met pas l'accent*socio=rien sur*socio=rien la *socio=rien question générale *socio=nil de la protection*socio=et et de la libéralisation*socio=et, mais sur*socio=rien des problèmes*socio=ec2 plus ponctuels de restructuration*socio=et et de commerce*socio=ec1, dont elle indique, lorsque cela *socio=rien est possible,*socio=nil l'*socio=nil ordre de*socio=nil grandeur *socio=nil en s'appuyant sur*socio=rien des données empiriques*socio=ec2. Elle se compose de deux chapitres*socio=rien et d'une conclusion. Le *socio=rien premier chapitre analyse l'*socio=nil évolution à*socio=nil long_terme*socio=te,*socio=nil *socio=nil et celle plus conjoncturelle, de la croissance*socio=uv3 et du commerce*socio=ec1 des pays_en_voie_de_développement*socio=ac, subdivisés en plusieurs *socio=rien groupes caractéristiques.*socio=nil L'*socio=nil objet *socio=nil de cette *socio=rien analyse est *socio=nil de constituer une base*socio=rien documentaire pour l'étude*socio=ec2 des difficultés*socio=ec2 auxquelles se heurtent actuellement ces pays*socio=ac et de celles que l'industrialisation*socio=ec2 du tiers_monde*socio=te poserait, selon certains, aux pays*socio=ac développés*socio=uv4. Le *socio=rien second chapitre *socio=nil traite de problèmes*socio=ec2 plus particuliers*socio=rien qui influent sur*socio=rien la structure*socio=ec1 des *socio=ec1 échanges commerciaux et*socio=nil sur*socio=rien l'*socio=nil activité*socio=rien économique des*socio=nil pays*socio=ac développés*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Il expose en détail*socio=rien plusieurs données de la situation*socio=rien qui expliquent les difficultés*socio=ec2 qu'éprouvent ces pays*socio=ac à adapter*socio=rien leur économie*socio=ec1 à l'évolution*socio=rien constante*socio=rien de la conjoncture*socio=te politico-économique nationale*socio=te et internationale*socio=te. Les pressions*socio=ec2 en faveur*socio=rien de la restructuration*socio=et ne sont pas seulement le fait*socio=rien des professionnels; elles tirent aussi leur origine*socio=rien de réalités*socio=ec2 plus fondamentales*socio=uv4, telles que la démographie*socio=ec1 et l'innovation*socio=uv3 technologique*socio=ec1. Les deux *socio=rien principaux postulats *socio=nil de cette analyse*socio=rien ont été*socio=rien développés*socio=uv4 dans l'étude*socio=ec2 précédente*socio=rien . En *socio=rien premier lieu,*socio=nil le*socio=nil protectionnisme*socio=et est une*socio=nil solution *socio=nil de rechange qui n'a de valeur*socio=ec1 que sur*socio=rien le court_terme*socio=te et qui nuit, en définitive*socio=rien , aux intérêts*socio=rien de ses promoteurs*socio=rien . En *socio=rien second lieu,*socio=nil l'*socio=nil ajustement*socio=et aux*socio=nil modifications *socio=nil de la conjoncture*socio=te est*socio=rien une condition*socio=rien indispensable*socio=uv4 de la croissance_économique*socio=ec1 et, en fait*socio=rien , le processus*socio=te de croissance*socio=uv3 n'est*socio=rien guère plus qu'une succession*socio=rien d'ajustements*socio=et de cette nature*socio=rien . L'identification des *socio=rien principaux obstacles *socio=nil à l'ajustement*socio=et est*socio=rien donc *socio=rien un préalable nécessaire *socio=nil à la formulation*socio=rien de politiques*socio=et de croissance*socio=uv3 plus fécondes. *{ p.2 } Plus précisément, le *socio=rien deuxième chapitre *socio=nil tente d'apporter la réponse à la question*socio=rien de savoir*socio=rien ce qui empêche les besoins latents et les *socio=rien possibilités techniques d'*socio=nil investissement*socio=ec1 *socio=nil - qui existent de toute évidence*socio=rien dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 - de trouver leur expression*socio=rien dans de véritables*socio=rien stimulations à l'investissement*socio=ec1. Les quatre *socio=rien points retenus aux*socio=nil fins d'*socio=nil analyse *socio=nil et les quatre éléments*socio=rien d'une réponse possible*socio=rien sont: i) la relation*socio=rien inflation-investissement, ii) les incertitudes*socio=uv3 nées du contexte des relations*socio=rien économiques*socio=ec1 internationales*socio=te, iii) la dégradation*socio=uv3 progressive*socio=rien , mais de plus en plus rapide*socio=rien , du mécanisme de répartition*socio=uv3 des ressources*socio=ec1 et iv) les rigidités *socio=rien croissantes sur les*socio=nil marchés_du_travail*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Il serait peut-être bon*socio=rien ici d'expliciter les préoccupations*socio=uv4 auxquelles répond ce choix*socio=uv1 précis*socio=rien des points*socio=rien à étudier. L'accent*socio=rien mis par Lord Keynes sur*socio=rien les *socio=rien aspects psychologiques des*socio=nil cycles*socio=te économiques*socio=ec1 *socio=nil (I'" enthousiasme*socio=rien " des entrepreneurs*socio=ac dont il *socio=rien est question au*socio=nil chapitre *socio=nil 12 de la Théorie*socio=ec2 générale*socio=rien ) peut encore s'avérer l'apport*socio=rien le plus durable*socio=uv4 de son oeuvre*socio=rien . Il vaut certainement le peine d'y revenir ici, car le malaise*socio=rien dont souffrent les *socio=ec1 économies industrielles *socio=nil dans ces années*socio=rien soixante-dix a une forte*socio=rien connotation psychologique*socio=rien , qui exerce *socio=rien un effet de*socio=nil multiplicateur sur les*socio=nil causes réelles*socio=ec2 *socio=nil à l'origine*socio=rien de ce malaise*socio=rien , Les exemples*socio=rien de faux problèmes*socio=ec2 et de faux dilemmes abondent. Dans le *socio=et débat public,*socio=nil *socio=nil on peut déceler, par exemple*socio=rien , la crainte*socio=uv1 de plus en plus vive de la stagnation*socio=ec2 économique*socio=ec1 - celle d'en être*socio=rien arrivé aux " limites de la croissance*socio=uv3 ", ou tout au moins d'avoir abordé la phase*socio=te descendante*socio=ec2 d'un*socio=rien cycle*socio=te inexorable de longue*socio=rien période*socio=te. Cette crainte*socio=uv1 va de pair*socio=rien avec celle d'un*socio=rien bouleversement de l'édifice économique*socio=ec1 (ce que certains appellent " l'érosion*socio=ec2 des fondations industrielles*socio=ec1 de nos économies*socio=ec1 ") provoqué par les importations*socio=ec1, et en_particulier*socio=rien par celles qui proviennent des pays_en_voie_de_développement*socio=ac où la pression*socio=ec2 démographique*socio=ec1 et la dynamique*socio=uv4 du développement*socio=uv3 ont stimulé la croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien des capacités industrielles*socio=ec1, S'ajoutant l'une à l'autre, ces deux craintes favorisent la poussée du protectionnisme*socio=et (qui pourrait d'ailleurs*socio=rien *socio=rien fort bien *socio=nil transformer ces craintes en des réalités*socio=ec2). Pourtant, en fin*socio=rien de compte*socio=rien , elles se contredisent l'une l'autre, La stagnation*socio=ec2 est*socio=rien l'absence*socio=rien de changement*socio=uv3; les bouleversements*socio=rien résultent de changement*socio=uv3 trop profonds*socio=rien , ou trop rapides*socio=rien . C'est*socio=rien parce que la croissance*socio=uv3 des capacités industrielles*socio=ec1 des régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3 pèse*socio=rien aujourd'hui d'un*socio=rien si *socio=rien grand poids *socio=nil dans le débat*socio=et que nous nous sommes d'abord*socio=rien penchés sur*socio=rien cet aspect*socio=rien de la question*socio=rien . Dans le contexte de la précaire*socio=uv2 reprise qui a suivi la récession*socio=ec2 de 1974-75, les deux groupes*socio=rien de pays_en_voie_de_développement*socio=ac -exportateurs et importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 - ont joué *socio=rien un bien plus*socio=nil grand rôle *socio=nil que ne l'aurait laissé prévoir leur participation*socio=uv3 purement quantitative au PNB*socio=ec1 mondial*socio=te. L'importance*socio=rien qui s'est*socio=rien attachée à leur rôle*socio=rien tient, en fait*socio=rien , aux craintes et aux espérances*socio=uv2 des banquiers*socio=ac, des industriels*socio=ec1 et des décideurs*socio=et des pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Les responsables*socio=ac de l'édifice financier*socio=ec1 mondial*socio=te, et tous ceux qui peuvent y gagner ou y perdre, exhortent les *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui n'ont pu maintenir, ces *socio=rien dernières années,*socio=nil le*socio=nil volume *socio=nil de leurs importations*socio=ec1 qu'en recourant très largement à l'emprunt*socio=ec1, à pratiquer une politique*socio=et d'austérité, à réduire leurs importations*socio=ec1 et à développer leurs exportations*socio=ec1. *{ p.3 } Ceux qui voient la situation*socio=rien dans une optique d'industriels*socio=ec1 préconisent le contraire*socio=rien . C'est*socio=rien pourquoi il semble indispensable*socio=uv4 d'adopter une vue*socio=rien plus concertée des politiques*socio=et à moyen*socio=rien et à long_terme*socio=te qui détermineront l'avenir*socio=te des relations*socio=rien économiques*socio=ec1 Nord-sud. Des contradictions similaires*socio=rien obscurcissent le *socio=et débat politique sur*socio=rien les*socio=nil problèmes*socio=ec2 internes*socio=te et*socio=nil communs*socio=uv4 des*socio=nil pays*socio=ac industriels*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Il en va ainsi du débat*socio=et sur*socio=rien la nécessité*socio=uv1 de stimuler les économies*socio=ec1 nationales*socio=te " dans les limites imposées par la nécessité*socio=uv1 de continuer à endiguer l'inflation*socio=ec2 ". Une autre contradiction*socio=uv1 oppose, d'une part*socio=rien les efforts déployés par les pouvoirs_publics*socio=et pour augmenter les bénéfices*socio=ec1 de *socio=rien certaines branches *socio=nil (en leur permettant de limiter*socio=rien leur production*socio=ec1, de relever leurs prix*socio=ec1 et de restreindre leurs investissements*socio=ec1 de façon*socio=rien à ne pas augmenter des capacités déjà excédentaires*socio=ec2), et d'autre part*socio=rien les efforts en vue*socio=rien de réduire l'inflation*socio=ec2 et d'augmenter, dans l'ensemble*socio=rien , la production*socio=ec1 et les investissements*socio=ec1. Dans le même contexte de concurrence*socio=ec1 et de lutte*socio=uv1 contre les trusts, la contradiction*socio=uv1 signalée dans l'étude*socio=ec2 *socio=rien précédente continue *socio=nil de s'aggraver, dès lors*socio=rien que les pouvoirs_publics*socio=et favorisent (par l'auto-limitation des exportations*socio=ec1 et des accords*socio=et d'organisation*socio=ec2 des marchés*socio=ec1) la création de cartels*socio=ac à l'étranger*socio=te lorsque les importations*socio=ec1 de produits*socio=rien d'une branche*socio=rien concurrentielle*socio=ec2 sont incommodément bon*socio=rien marché*socio=ec1 et, dans le même temps*socio=rien , se plaignent de l'existence*socio=rien de cartels*socio=ac à l'étranger*socio=te, ou essaient de les briser, s'il devient incommodément coûteux*socio=ec2 de s'approvisionner auprès d'eux. On pourrait citer encore d'autres exemples*socio=rien de véritable*socio=rien contradiction*socio=uv1 au niveau*socio=rien des politiques*socio=et pour démontrer ce qui doit déjà être*socio=rien suffisamment évident*socio=rien . Ces exemples*socio=rien font apparaître les incohérences entre les postulats*socio=rien fondamentaux*socio=uv4 (souvent tacites) sur*socio=rien lesquels reposent les politiques*socio=et - postulats*socio=rien concernant la nature*socio=rien des systèmes_économiques*socio=ec1 dans lesquels les gouvernements*socio=ac sont amenés à agir (ou qu'ils essaient de mettre en place*socio=rien ?). Il semble évident*socio=rien aujourd'hui que ces incohérences des postulats*socio=rien existent non seulement entre les gouvernements*socio=ac des différents*socio=rien pays*socio=ac, mais aussi à l'intérieur*socio=te de chaque gouvernement*socio=ac; et c'est*socio=rien à ce niveau*socio=rien fondamental que l'analyse*socio=rien explicite*socio=rien s'impose le plus dans la *socio=te conjoncture actuelle.*socio=nil Pour*socio=nil *socio=rien être systématique,*socio=nil cette*socio=nil analyse *socio=nil devrait reprendre tous les points*socio=rien déjà identifiés et débattus en République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac il y a une génération*socio=ac, lorsque le nouvel *socio=rien ordre constitutionnel *socio=nil de ce pays*socio=ac a été*socio=rien établi. Dans quelle mesure*socio=rien et suivant*socio=rien quelles politiques*socio=et une économie_de_marché*socio=ec1 peut-elle être*socio=rien volontairement orientée et manipulée sans que les résultats*socio=rien recherchés par le biais*socio=rien des politiques*socio=et soient annihilés par les conséquences*socio=rien imprévues et non désirées de ces politiques*socio=et? Quels sont par ailleurs*socio=rien les impératifs*socio=uv4 - inéluctables - de telle ou telle formule*socio=rien d'organisation*socio=ec2 de la vie économique*socio=ec1 d'une nation*socio=te? Enfin, quelles sont les implications*socio=rien , pour la nation*socio=te et au niveau*socio=rien international*socio=te, d'autres modes*socio=rien d'organisation*socio=ec2 de la division*socio=rien sociale*socio=et du travail? Il semblerait que ce type*socio=rien de débat*socio=et sur*socio=rien le fond*socio=rien - que l'on pourrait qualifier de constitutionnel*socio=rien à plus d'un*socio=rien égard*socio=rien - s'amorce actuellement, non seulement entre gouvernements*socio=ac, mais aussi entre les gouvernements*socio=ac et leurs opinions*socio=uv1 publiques*socio=et. Notre analyse*socio=rien des *socio=rien obstacles particuliers aux*socio=nil aménagements*socio=et de*socio=nil structure*socio=ec1 *socio=nil pourra éventuellement contribuer à ce débat*socio=et plus vaste*socio=rien . *{ p.4 } Pour ce qui est*socio=rien des problèmes*socio=ec2 économiques*socio=ec1 quotidiens, deux interprétations*socio=rien ou diagnostics - de la situation*socio=rien actuelle*socio=te méritent de retenir l'attention*socio=rien . La première*socio=rien , qui est*socio=rien suffisamment répandue Pour être*socio=rien qualifiée*socio=uv4 de classique, met l'accent*socio=rien sur*socio=rien trois facteurs*socio=rien . En *socio=rien premier lieu,*socio=nil des*socio=nil erreurs*socio=uv4 ont*socio=nil été *socio=nil commises dans la gestion*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 au niveau*socio=rien national*socio=te durant les années*socio=rien 1971-74; en *socio=rien second lieu,*socio=nil *socio=nil la synchronisation internationale*socio=te du cycle*socio=te économique*socio=ec1 au cours*socio=rien de ce e période*socio=te a *socio=rien été remarquable;*socio=nil *socio=nil enfin, la simultanéité*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien certain nombre d'*socio=nil événements économiques*socio=ec1 uniques *socio=nil en leur genre*socio=rien a aggravé la situation*socio=rien . L'autre interprétation*socio=ec2, par contre, met l'accent*socio=rien sur*socio=rien la dégradation*socio=uv3 progressive*socio=rien , sur*socio=rien une longue*socio=rien période*socio=te, du mécanisme d'ajustement*socio=et dans les économies*socio=ec1 avancées, ou en d'autres *socio=rien termes sur la*socio=nil rigidité*socio=uv3 croissante des*socio=nil structures*socio=ec1 *socio=nil de ces économies*socio=ec1. Ces deux interprétations*socio=rien ne S'excluent pas l'une l'autre à proprement parler, mais il *socio=rien est clair *socio=nil que la *socio=rien première est essentiellement*socio=nil un diagnostic *socio=nil de l'évolution*socio=rien de la *socio=rien situation sur le*socio=nil court_terme*socio=te,*socio=nil *socio=nil qui laisse intacts les postulats*socio=rien fondamentaux*socio=uv4 de la prise*socio=rien de décisions*socio=rien classique. C'est*socio=rien aussi la raison*socio=rien Pour laquelle cette première*socio=rien interprétation*socio=ec2 est*socio=rien également la moins crédible*socio=uv2. Elle est*socio=rien , à Priori, incomplète*socio=rien car chacune de ses explications*socio=rien la demande*socio=ec1 dans les soulève immédiatement d'autres questions*socio=rien . Ainsi, on ne sait pas exactement quelles ont été*socio=rien les erreurs*socio=uv4 prétendues de la gestion*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 dans les *socio=rien dernières années *socio=nil soixante-dix, considérant que chômage*socio=ec1 et inflation*socio=ec2 se sont accrus parallèlement depuis les *socio=rien dernières années *socio=nil soixantes. Par ailleurs*socio=rien , nul*socio=rien ne sait quelle serait aujourd'hui la gestion*socio=ec2 idéale*socio=rien de la demande*socio=ec1, car il *socio=rien est impossible *socio=nil de prévoir quelle proportion*socio=rien d'un*socio=rien stimulant donné de la demande*socio=ec1 intensifiera l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 et quelle proportion*socio=rien du même stimulant ne fera qu'élever le niveau*socio=rien des prix*socio=ec1 (ou augmenter les importations*socio=ec1). Le fait*socio=rien que le problème*socio=uv4 n'a pas cessé de s'aggraver et l'ampleur*socio=rien qu'il revêt actuellement démontrent qu'il s'agit moins d'erreurs*socio=uv4 dans l'application*socio=rien des politiques*socio=et de gestion*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 que de la perte*socio=ec2 graduelle*socio=rien d'efficacité*socio=uv3 de ces politiques*socio=et. Cela appelle une explication*socio=rien . De même, il convient de se demander quelles sont les raisons*socio=rien de l'étroite*socio=rien synchronisation internationale*socio=te du cycle*socio=te économique*socio=ec1 qui a marqué ces *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil La réponse est*socio=rien que la masse considérable*socio=rien de dollars*socio=ec1 injectée dans l'économie*socio=ec1 en raison*socio=rien des déficits*socio=ec1 que la balance_des_paiements*socio=ec1 des États-unis*socio=ac a connus au débat*socio=et des années*socio=rien 1970 a apporté, dans le même *socio=rien court laps de*socio=nil temps,*socio=nil un volume important de*socio=nil liquidités*socio=ec1 *socio=nil à toutes les économies*socio=ec1 bénéficiaires*socio=ac - principalement celles des grands*socio=rien pays*socio=ac d'Europe*socio=ac occidentale*socio=te et du Japon*socio=ac. Le déficit*socio=ec1 chronique*socio=rien de la balance_des_paiements*socio=ec1 américaine*socio=ac peut, quant à lui, être*socio=rien imputé à l'effet*socio=rien conjugué d'un*socio=rien dérèglement du mécanisme d'ajustement*socio=et des paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te et de la rigidité*socio=uv3 structurelle - véritable*socio=rien ou prétendue - de l'économie*socio=ec1 américaine*socio=ac, qui rendait ou était censée*socio=rien rendre trop onéreux*socio=ec2 un*socio=rien ajustement*socio=et de la balance_des_paiements*socio=ec1 par les moyens*socio=ec1 de politique*socio=et intérieure*socio=te habituels*socio=rien . Enfin, les événements*socio=rien exceptionnels*socio=uv4, allant de la disparition*socio=rien des anchois à la hausse*socio=rien du prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1, amènent à se poser la *socio=rien question suivante:*socio=nil *socio=nil chacun de ces événements*socio=rien n'a eu pour effet*socio=rien d'augmenter qu'un*socio=rien prix*socio=ec1 déterminé; dès lors*socio=rien , pourquoi et comment ces hausses pontuelles ont-elles abouti à une inflation*socio=ec2 généralisée? La réponse tient là encore en partie*socio=rien aux postulats*socio=rien fondamentaux*socio=uv4 de la politique*socio=et classique de plein_emploi*socio=ec1. Il apparaît donc que la première*socio=rien interprétation*socio=ec2 puisse se fondre intégralement dans la seconde, qui explique par des causes*socio=rien plus profondes*socio=rien l'inflation*socio=ec2, les difficultés*socio=ec2 de l'ajustement*socio=et et la propagation*socio=rien du protectionnisme*socio=et. *{ p.5 } C'est*socio=rien dans ce contexte que nous développons ici l'un*socio=rien des *socio=rien thèmes principaux *socio=nil de notre étude*socio=ec2 précédente*socio=rien , à savoir*socio=rien l'importance*socio=rien du commerce*socio=ec1 international*socio=te pour la croissance_économique*socio=ec1. C'est*socio=rien là *socio=rien un concept malaisé *socio=nil à assimiler en économie*socio=ec1 et qui a connu maints avatars au cours*socio=rien de l'évolution*socio=rien de cette discipline*socio=uv1. Il a été*socio=rien fortement mis en valeur*socio=ec1 par Adam Smith; en fait*socio=rien , aucun autre grand*socio=rien économiste*socio=ac des générations suivantes*socio=rien n'a attaché autant d'importance*socio=rien que cet auteur*socio=rien à la division*socio=rien du travail, limitée seulement par l'étendue du marché*socio=ec1. Cela tient surtout à une raison*socio=rien d'ordre*socio=rien technique*socio=rien . En mettant autant l'accent*socio=rien sur*socio=rien l'accroissement*socio=ec2 de la productivité*socio=uv3 résultant*socio=rien de la spécialisation*socio=uv3, sur*socio=rien le plan*socio=rien national*socio=te et sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te, on présuppose des gains*socio=ec1 d'échelle*socio=rien croissants*socio=rien , ce qui *socio=rien cadre mal *socio=nil avec la théorie*socio=ec2 de l'équilibre*socio=uv3. La naissance*socio=rien des théories économiques*socio=ec1 du développement*socio=uv3 a suscité une vague d'intérêt*socio=rien caractérisé pour les relations*socio=rien entre commerce*socio=ec1 et croissance*socio=uv3. Pendant une *socio=rien bonne partie *socio=nil de ses débuts*socio=rien , cette sous-discipline a subi l'influence de Nurkse, qui doutait que le commerce*socio=ec1 international*socio=te peut être*socio=rien , à notre siècle*socio=rien , le " moteur*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 " qu'il avait été*socio=rien au XIX'. Cette communauté*socio=ac d'opinion*socio=uv1 initiale*socio=rien a donc inspiré, ou du moins favorisé*socio=rien , les stratégies*socio=et de développement*socio=uv3 des années*socio=rien 1950 et des *socio=rien premières années *socio=nil 1960, consistant à produire pour se passer des importations*socio=ec1. Les quantifications des gains*socio=ec1 sociaux*socio=et statiques rapportés par le commerce*socio=ec1 international*socio=te ont encore apporté à ces stratégies*socio=et un*socio=rien soutien*socio=uv3 additionnel*socio=rien . Les résultats*socio=rien des nombreuses*socio=rien études*socio=ec2 réalisées au moyen*socio=rien des *socio=rien meilleures méthodes *socio=nil à la disposition des économistes*socio=ac étaient invariablement faibles*socio=rien , indiquant, dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien , des gains*socio=ec1 de l'ordre*socio=rien d'une fraction*socio=rien de un*socio=rien % du PNB*socio=ec1. Lorsque, dans les années*socio=rien 1960, les théoriciens*socio=ac du commerce*socio=ec1 international*socio=te ont eu à expliquer les avantages*socio=rien de l'intégration*socio=uv1 économique*socio=ec1 européenne*socio=ac, dont l'idée*socio=rien était alors lancée, ils ont situé le gros*socio=rien des gains*socio=ec1 escomptés dans une perspective*socio=rien d'"économies*socio=ec1 dynamiques*socio=uv4". Or*socio=rien , si ce type*socio=rien d'économies*socio=ec1 se *socio=rien prête mal *socio=nil à des quantifications, il faut ajouter que, faisant partie*socio=rien des phénomènes*socio=rien économiques*socio=ec1 impossibles à appréhender par les méthodes*socio=rien de l'analyse*socio=rien statique, elles sont au surplus*socio=ec1 difficiles*socio=rien à définir*socio=rien . Il faut donc admettre que le problème*socio=uv4, à cet égard*socio=rien , *socio=rien reste entier *socio=nil dans la doctrine*socio=ec2 économique*socio=ec1 établie. Les gains*socio=ec1 statiques résultant*socio=rien du commerce*socio=ec1 international*socio=te paraissent faibles*socio=rien , et les "économies*socio=ec1 dynamiques*socio=uv4" auxquelles ce commerce*socio=ec1 est*socio=rien censé pouvoir*socio=rien donner naissance*socio=rien paraissent poser des problèmes*socio=ec2 avant même de dépasser le niveau*socio=rien conceptuel. Elles doivent paraître encore plus discutables aux économistes*socio=ac des grands*socio=rien pays*socio=ac relativement peu tributaires*socio=rien de leur commerce*socio=ec1 extérieur souhaiteraient - *socio=rien chose compréhensible *socio=nil - mettre en balance*socio=ec1 avec les économies*socio=ec1 dynamiques*socio=uv4 rendues possibles*socio=rien par ce commerce*socio=ec1 les déséconomies - ou coûts*socio=ec1 - liées à l'ajustement*socio=et aux réalités*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 international*socio=te. D'autre part*socio=rien , il *socio=rien est difficile *socio=nil d'imaginer un*socio=rien monde*socio=te quel qu'il soit, sans parler d'un*socio=rien monde*socio=te au niveau*socio=rien actuel*socio=te de productivité*socio=uv3 et de revenu*socio=ec1, sans commerce*socio=ec1 international*socio=te; et l'histoire*socio=te témoigne*socio=rien de cette difficulté*socio=ec2. *{ p.6 } Dans l'étude*socio=ec2 intitulée Libéralisation*socio=et des *socio=ec1 échanges commerciaux,*socio=nil protectionnisme*socio=et et*socio=nil interdépendance*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil nous avons comparé les périodes*socio=te 1913-1948 et 1948-1973. Dans la première*socio=rien , la faiblesse*socio=rien de la croissance*socio=uv3 du revenu*socio=ec1 national*socio=te allait de pair*socio=rien avec une faiblesse*socio=rien encore plus grande*socio=rien de la croissance*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 international*socio=te; dans la seconde, une forte*socio=rien croissance*socio=uv3 du revenu*socio=ec1 national*socio=te a *socio=rien été associée *socio=nil à une croissance*socio=uv3 encore plus active*socio=uv4 du commerce*socio=ec1 international*socio=te. Si l'on étendait la comparaison*socio=rien à la centennie de libéralisme*socio=uv3 qui s'est*socio=rien terminée en 1913, et qui a été*socio=rien marquée par un*socio=rien progrès*socio=uv1 industriel*socio=ec1 et économique*socio=ec1 remarquable*socio=rien et dans l'ensemble*socio=rien stable*socio=uv4, on constaterait de même que le commerce*socio=ec1 international*socio=te des principaux*socio=rien pays*socio=ac s'est*socio=rien développé*socio=rien à cette époque*socio=te bien*socio=rien plus rapidement que leur production*socio=ec1 nationale*socio=te. Le rapport*socio=rien des importations*socio=ec1 à la production*socio=ec1 *socio=rien totale est passé,*socio=nil par*socio=nil exemple,*socio=nil *socio=nil de 12 % en 1827-lm à 25 % en 1900-1913 dans le cas*socio=rien du Royaume-uni*socio=ac, de 6 % en 1825-1834 à 28 % en 1905-1913 dans celui de la France*socio=ac, et de 6 % en 1840 à 21 % en 1910-1913 dans celui de l'Allemagne*socio=ac. En bref*socio=rien , il ne semble pas y avoir eu d'ère*socio=te de prospérité*socio=ec2 où le développement*socio=uv3 se soit principalement limité au plan*socio=rien national*socio=te et où la croissance*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 extérieur que celle de la production*socio=ec1 nationale*socio=te en tout cas*socio=rien presque certainement pas de période*socio=te où plusieurs pays*socio=ac aient connu ensemble*socio=rien la prospérité*socio=ec2. Mais l'histoire*socio=te prouve tout et ne prouve rien*socio=rien ; fonder ses arguments*socio=ec2 sur*socio=rien l'histoire*socio=te revient à fonder une culpabilité sur*socio=rien des assimilations. On continue*socio=rien de chercher à chiffrer les gains*socio=ec1 résultant*socio=rien du commerce*socio=ec1 international*socio=te et les coûts*socio=ec1 de la protection*socio=et; et, à mesure*socio=rien que les modèles*socio=rien d'estimation*socio=ec2 se perfectionnent avec le temps*socio=rien , les estimations*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 et des avantages*socio=rien vont croissant*socio=rien . Les travaux*socio=rien les plus récents*socio=rien , souvent réalisés en postulant un*socio=rien équilibre*socio=uv3 d'ensemble*socio=rien , ont réussi à *socio=rien définir certaines inefficiences*socio=nil secondaires de*socio=nil répartition*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil telles que les monopoles*socio=ec1, engendrées par la protection*socio=et, et laissent entendre que ces inefficiences peuvent avoir plus de conséquences*socio=rien que celles, primaires*socio=rien , quantifiées dans des ouvrages précédents*socio=rien . Cette accumulation*socio=ec2 de preuves*socio=ec2 peut, elle aussi, amener à remettre en question*socio=rien l'adéquation*socio=uv1 de certaines*socio=rien politiques*socio=et actuelles*socio=te qui ont pour intention d'accélérer la reprise économique*socio=ec1. Les hypothèses sur*socio=rien lesquelles repose une politique_économique*socio=ec1 doivent être*socio=rien défendables au regard*socio=rien de la théorie*socio=ec2 économique*socio=ec1. Sinon, il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 que cette politique*socio=et atteigne ses objectifs*socio=uv4. Le refus de remettre en question*socio=rien , même dans ce cas*socio=rien , les hypothèses retenues*socio=rien ne peut que conduire à des positions*socio=rien collectives*socio=uv2 de plus en plus irrationnelles. Vu la faiblesse*socio=rien persistante des *socio=ec1 économies industrielles,*socio=nil par*socio=nil exemple*socio=rien ,*socio=nil *socio=nil certains, toujours plus nombreux*socio=rien , en viennent à croire que l'inflation*socio=ec2, la croissance*socio=uv3 insuffisante et le chômage*socio=ec1 résultant*socio=rien , avec lesquels les gouvernements*socio=ac se trouvent confrontés, ont la nature*socio=rien de catastrophes*socio=rien inexorables, tels que les ouragans, les inondations ou les sécheresses qui se produisent irrationnellement. Cette opinion*socio=uv1 est*socio=rien exprimée sous une forme*socio=rien hautement technique*socio=rien dans une théorie*socio=ec2, récemment avancée, selon laquelle, en raison*socio=rien de " déséquilibres structurels " entre les propensions à exporter et à importer des différents*socio=rien pays*socio=ac, il est*socio=rien peut-être difficile*socio=rien de maintenir le commerce*socio=ec1 international*socio=te à *socio=rien un niveau suffisamment*socio=nil élevé*socio=uv4.*socio=nil Les*socio=nil erreurs*socio=uv4 de*socio=nil détail *socio=nil que comporte cette théorie*socio=ec2 sont sans intérêt*socio=rien . *{ p.7 } Nous la mentionnons ici uniquement*socio=rien parce qu'elle illustre une approche, à savoir*socio=rien que les "propensions" à importer et à exporter -relations statistiques*socio=ec2 qui expriment la *socio=rien résultante nette *socio=nil d'une multitude*socio=rien de politiques*socio=et variables et d'un*socio=rien multitude*socio=rien de situations*socio=rien que la politique*socio=et peut modifier -sont présentées comme des agents*socio=ac autonomes*socio=uv2, constituant une sorte*socio=rien de fatalité d'essence*socio=rien mécanique*socio=rien dans laquelle les pays*socio=ac sont enfermés et qui dicte leurs comportements et leurs destinées*socio=rien . Le *socio=rien fait est *socio=nil que l'inflation*socio=ec2, le chômage*socio=ec1, les déséquilibres des paiements*socio=ec1 et tous les autres problèmes*socio=ec2 qui préoccupent au premier_chef*socio=ac les responsables*socio=ac des politiques_économiques*socio=et sont les conséquences*socio=rien des politiques*socio=et adoptées, les conséquences*socio=rien de *socio=rien décisions prises *socio=nil par les gouvernements*socio=ac plusieurs mois*socio=rien ou plusieurs années*socio=rien auparavant. En fait*socio=rien , il s'agit là du *socio=rien seul aspect *socio=nil encourageant de la situation*socio=rien actuelle*socio=te car, si nous sommes les artisans de nos difficultés*socio=ec2, nous pouvons les résoudre et renverser la situation*socio=rien par l'analyse*socio=rien , l'apprentissage*socio=uv3 des réalités*socio=ec2 et la persuasion. *{ p.43 } CHAPITRE*socio=rien Il: LA SITUATION*socio=rien DANS LES PAYS*socio=ac DÉVELOPPÉS*socio=uv4. Il est*socio=rien de plus en plus difficile*socio=rien d'expliquer par la faiblesse*socio=rien de la demande*socio=ec1 globale l'insuffisance*socio=uv4 de la croissance_économique*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 dans les années*socio=rien 70, qui vaut à ces pays*socio=ac *socio=rien un taux de*socio=nil chômage*socio=ec1 anormalement*socio=nil élevé*socio=uv4 et*socio=nil fait *socio=nil toujours planer sur*socio=rien eux la menace*socio=ec2 d'une reprise de l'inflation*socio=ec2. La capacité*socio=ec1 de toutes les branches*socio=rien de_production*socio=ec1 étant excédentaire*socio=rien , une politique*socio=et de stimulation*socio=rien de la demande*socio=ec1 globale ne manquerait pas d'accroître la production*socio=ec1, puis, une fois*socio=rien la capacité*socio=ec1 excédentaire*socio=rien absorbée, les investissements*socio=ec1 des entreprises*socio=ac. Or*socio=rien , après*socio=rien trois ans*socio=rien de reprise sous l'impulsion de la consommation*socio=ec1, l'investissement*socio=ec1 dans l'équipement*socio=ec1 industriel*socio=ec1 demeure très faible*socio=rien , malgré l'entrée*socio=rien en jeu*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien certain nombre d'*socio=nil éléments fondamentaux*socio=uv4 *socio=nil qui ont créé des possibilités*socio=rien d'investissements*socio=ec1 nouveaux*socio=rien , En bref*socio=rien , l'ajustement*socio=et qu'appelle cette évolution*socio=rien ne se produit*socio=rien pas. Dans le *socio=rien présent chapitre,*socio=nil *socio=nil nous analysons d'abord*socio=rien succinctement les principales*socio=rien pressions*socio=ec2 qui s'exercent en faveur*socio=rien d'un*socio=rien changement*socio=uv3 dans l'économie*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, changement*socio=uv3 qui exigera des ajustements*socio=et et, partant, des investissements*socio=ec1 additionnels*socio=rien . Nous analysons ensuite les facteurs*socio=rien qui peuvent empêcher ces besoins et possibilités*socio=rien latents de se traduire en investissements*socio=ec1 effectifs*socio=rien . A. ORIGINE*socio=rien DES PRESSIONS*socio=ec2 EN FAVEUR*socio=rien D'UN*socio=rien CHANGEMENT*socio=uv3. On se rend compte*socio=rien , en général*socio=rien , de l'évolution*socio=rien continue*socio=te qui caractérise les économies*socio=ec1 modernes*socio=uv2, mais la nature*socio=rien et l'ampleur*socio=rien des forces*socio=uv1 qui sous-tendent cette évolution*socio=rien sont moins bien*socio=rien connues. *socio=rien Cinq facteurs *socio=nil parmi les plus importants*socio=rien sont analysés sommairement ci-après. En créantla nécessité*socio=uv1 d'ajustements*socio=et, chacun d'eux ouvre des possibilités*socio=rien d'investissement*socio=ec1, aussi bien*socio=rien dans l'équipement*socio=ec1 industriel*socio=ec1 que dans l'acquisition*socio=rien de qualifications professionnelles*socio=ec1. Évolution*socio=rien démographique*socio=ec1. La croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1 totale*socio=rien a déjà commencé à se ralentir en amérique_du_nord*socio=ac, en Europe*socio=ac occidentale*socio=te et au Japon*socio=ac et, d'après*socio=rien les projections*socio=ec2 actuelles*socio=te, il semble que ces trois régions*socio=te devraient connaître une période*socio=te plus ou moins longue*socio=rien de croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1 très lente*socio=rien , ce qui, entre autres, influerait sur*socio=rien la croissance*socio=uv3 de leur population_active*socio=ac et sur*socio=rien la proportion*socio=rien de personnes*socio=ac âgées*socio=rien dans leur population*socio=ac totale*socio=rien . *{ p.44 } Le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1 peut entraîner celui de la croissance_économique*socio=ec1 globale et, par conséquent*socio=rien , des modifications*socio=rien plus ou moins profondes*socio=rien du profil*socio=rien de la demande*socio=ec1 globale et des *socio=rien dimensions relatives des*socio=nil diverses branches de_production*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Toutefois, il n'a pas nécessairement de répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien la croissance*socio=uv3 du revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac ni, si le marché_du_travail*socio=ec1 joue raisonnablement bien*socio=rien , sur*socio=rien le taux*socio=rien du chômage*socio=ec1. Lorsque la croissance*socio=uv3 de la population_active*socio=ac, qui dépasse actuellement en amérique_du_nord*socio=ac et en Europe*socio=ac occidentale*socio=te sa ligne*socio=rien de tendance*socio=ec2 générale*socio=rien de l'après-guerre*socio=te, va se ralentir, ce qui ne saurait tarder, le marché_du_travail*socio=ec1 se trouvera exposé à des sollicitations particulières*socio=rien . Ces problèmes*socio=ec2 sont analysés plus loin*socio=rien . En général*socio=rien , toutefois, la croissance_économique*socio=ec1 mesurée en termes*socio=rien de revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac ne dépend que des investissements*socio=ec1 (en capital*socio=ec1 matériel*socio=rien et humain*socio=uv1) par unité*socio=rien de population_active*socio=ac (donc du rapport*socio=rien épargne*socio=ec1/revenu*socio=ec1) et du degré*socio=rien d'innovation*socio=uv3 technologique*socio=ec1. Aucune de ces deux variables n'est*socio=rien tributaire*socio=rien de la croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1 totale*socio=rien . Ces propositions restent valables*socio=rien même en économie*socio=ec1 fermée, mais il importe d'ajouter que la croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1 se ralentit autrement dans une des parties*socio=rien économiques*socio=ec1 interdépendantes*socio=uv4 d'un*socio=rien monde*socio=te qui, dans son ensemble*socio=rien , connaît une croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1 très rapide*socio=rien . En procédant aux ajustements*socio=et nécessaires*socio=rien pour assurer une expansion*socio=ec2 continue*socio=te des échanges*socio=ec1 avec les pays_en_voie_de_développement*socio=ac, les pays*socio=ac développés*socio=uv4 à faible*socio=rien croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1 peuvent tirer parti*socio=et du dynamisme*socio=uv3 économique*socio=ec1 des pays*socio=ac qui s'industrialisent sous la pression*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1, aussi bien*socio=rien qu'y contribuer. Évolution*socio=rien technologique*socio=ec1. L'évolution*socio=rien des technologies*socio=ec1, qu'il s'agisse d'innovations*socio=uv3 permettant des abaissements*socio=ec2 des coûts*socio=ec1, ou de progrès*socio=uv1 technologiques*socio=ec1 qui permettent la diversification*socio=ec2 des biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 offerts*socio=rien , est*socio=rien une des *socio=rien principales causes des*socio=nil pressions*socio=ec2 *socio=nil qui s'exercent en faveur*socio=rien de la modification*socio=rien des *socio=ec1 structures de_production *socio=nil et de commerce*socio=ec1. L'avantage que telle ou telle innovation*socio=uv3 apporte à un*socio=rien pays*socio=ac face*socio=rien à ses concurrents*socio=ac n'est*socio=rien que passager, car d'autres pays*socio=ac peuvent imiter cette innovation*socio=uv3 ou la perfectionner. Déjà, après*socio=rien la guerre*socio=et, la diffusion*socio=rien des technologies*socio=ec1 connues des États-unis*socio=ac en Europe*socio=ac occidentale*socio=te et au Japon*socio=ac a contribué à stimuler l'investissement*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3. Plus récemment, *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays_en_voie_de_développement*socio=ac,*socio=nil grâce *socio=nil souvent aux technologies*socio=ec1 et autres ressources*socio=ec1 dont ils pouvaient disposer moyennant l'achat*socio=ec1 de licences*socio=et, ont réussi à exporter des produits*socio=rien qui, s'ils contiennent en général*socio=rien une *socio=rien forte composante *socio=nil de travail non qualifié, nécessitent souvent, pour trouver leur *socio=rien forme finale,*socio=nil un apport de*socio=nil haute technologie*socio=ec1.*socio=nil En*socio=nil bref,*socio=nil *socio=nil l'adoption de technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien et la diffusion*socio=rien de technologies*socio=ec1 moins actuelles*socio=te ne cessent de modifier le *socio=rien profil général *socio=nil de l'avantage relatif*socio=rien à l'échelle*socio=rien internationale*socio=te, obligeant les entreprises*socio=ac à innover ou à laisser marquer des points*socio=rien à leurs concurrents*socio=ac qui innovent. On s'interroge de plus en plus, depuis quelque temps*socio=rien , sur*socio=rien l'adéquation*socio=uv1 des apports*socio=rien de technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien . Cette préoccupation*socio=uv4 résulte dans une *socio=rien large mesure du*socio=nil ralentissement*socio=ec2 *socio=nil de la croissance*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 consacrées à la recherche*socio=ec2 et au développement*socio=uv3 dans les principaux*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1. *{ p.45 } Les chiffres pour les années*socio=rien 1963 à 1973 font apparaître que les dépenses*socio=ec1 totales*socio=rien de recherche*socio=ec2 et développement*socio=uv3 (c'est-à-dire celles de l'industrie*socio=ec1 plus celles de l'État*socio=ac) ont moins augmenté en proportion*socio=rien que le revenu*socio=ec1 national*socio=te, mais il faut ajouter: i) que cela tient principalement à la lenteur*socio=rien de la croissance*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et de recherche*socio=ec2 et développement*socio=uv3 aux États-unis*socio=ac, et ii) que les dépenses*socio=ec1 de l'industrie*socio=ec1, à elles seules*socio=rien , se sont accrues dans d'un*socio=rien peu plus *socio=rien fortes proportions *socio=nil que le revenu*socio=ec1 national*socio=te pendant cette période*socio=te, tant aux Etats-unis que dans les autres pays_de_l'_ocde*socio=ac. Trois raisons*socio=rien au moins expliquent pourquoi la relation*socio=rien entre les apports*socio=rien de technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien et commercialement exploitables et la masse des dépenses*socio=ec1 de recherche*socio=ec2 et développement*socio=uv3 réalisée dans un*socio=rien pays*socio=ac est*socio=rien nécessairement très lâche. En *socio=rien premier lieu,*socio=nil ces*socio=nil dépenses*socio=ec1,*socio=nil au*socio=nil niveau d'*socio=nil un pays*socio=ac *socio=nil donné, ne sont pas toutes également productives*socio=uv4 en termes*socio=rien d'innovations*socio=uv3 commercialement exploitables. en_particulier*socio=rien , la recherche*socio=ec2 patronnée par l'État*socio=ac et les universités*socio=et est*socio=rien généralement moins productive*socio=uv4 à cet égard*socio=rien que la recherche*socio=ec2 privée*socio=et, ce qui n'a rien*socio=rien de surprenant*socio=rien si l'on considère que, par nature*socio=rien , l'industrie*socio=ec1 privée*socio=et s'attache davantage à la recherche*socio=ec2 orientée vers le profit*socio=ec1. Comme une *socio=rien part substantielle des*socio=nil réductions*socio=ec2 des*socio=nil crédits*socio=ec1 de*socio=nil recherche*socio=ec2 *socio=nil et de développement*socio=uv3 est*socio=rien le fait*socio=rien des pouvoirs_publics*socio=et, il n'y a aucune raison*socio=rien de s'attendre à une diminution*socio=ec2 correspondante*socio=rien des innovations*socio=uv3 rentabilisables. En *socio=rien deuxième lieu,*socio=nil *socio=nil il n'est*socio=rien pas déraisonnable*socio=uv2 de penser que l'intensification*socio=ec2 de la course aux crédits*socio=ec1 de recherche*socio=ec2, résultant*socio=rien du ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 des ressources*socio=ec1 affectées à la recherche*socio=ec2 et au développement*socio=uv3, pourrait avoir jusqu'à *socio=rien un certain point pour*socio=nil contrepartie une*socio=nil augmentation *socio=nil notamment dans le secteur_public*socio=et. Enfin, les réductions*socio=ec2 effectives*socio=rien des dépenses*socio=ec1 de recherche*socio=ec2 et développement*socio=uv3 sont *socio=rien un phénomène relativement*socio=nil récent.*socio=nil Au*socio=nil moment *socio=nil de décider quels sont les programmes*socio=et à poursuivre, les chercheurs*socio=ac doivent prendre en considération*socio=rien la rentabilité*socio=ec1 probable*socio=uv4 des divers travaux*socio=rien en cours*socio=rien . Comme une plus *socio=rien grande certitude *socio=nil s'attache à cet égard*socio=rien aux *socio=rien travaux proches *socio=nil de leur terme*socio=rien , une plus *socio=rien grande part des*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil leur sera naturellement affectée. C'est*socio=rien pourquoi, dans la mesure*socio=rien où les compressions*socio=et apportées aux travaux*socio=rien de recherche*socio=ec2 et développement*socio=uv3 pourraient contribuer à ralentir la croissance_économique*socio=ec1, leurs effets*socio=rien ne devraient, à notre avis*socio=rien , se faire sentir qu'avec *socio=rien un certain *socio=nil décalage. Politiques*socio=et de l'environnement*socio=et. Le souci*socio=rien accru de la qualité*socio=rien de l'environnement*socio=et physique*socio=rien joue lui aussi en faveur*socio=rien de la modification*socio=rien des structures*socio=ec1 de consommation*socio=ec1, de_production*socio=ec1 et de commerce*socio=ec1. La demande*socio=ec1 globale de biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 de types courants*socio=te diminue relativement et une part*socio=rien de plus en plus grande*socio=rien du revenu*socio=ec1 se trouve consacrée à la protection*socio=et de l'environnement*socio=et. Aux Etats-unis, par exemple*socio=rien , les dépenses*socio=ec1 consacrées à la réduction*socio=ec2 et à l'endiguement de la pollution*socio=et ont représenté 2 % du revenu*socio=ec1 national*socio=te en 1976, contre 1,6 % en 1972 (Segel et Dreiling, 1978). *{ p.46 } La dépense*socio=ec1 par habitant*socio=ac à cet effet*socio=rien s'est*socio=rien élevée*socio=uv4 en 1976 à 162 dollars*socio=ec1, ce qui signifie que la famille*socio=uv1 moyenne*socio=rien de quatre personnes*socio=rien a dépensé 648dollars pour la "consommation*socio=ec1" d'un*socio=rien environnement*socio=et plus propre*socio=rien . Dans les autres pays*socio=ac développés*socio=uv4 où des tendances*socio=ec2 analogues*socio=rien se manifestent, les normes*socio=et et règlements*socio=et en matière*socio=rien d'environnement*socio=et sont sensiblement les mêmes qu'aux États-unis*socio=ac. Les Politiques*socio=et de l'environnement*socio=et influent sur*socio=rien la structure*socio=ec1 de la production*socio=ec1, de la consommation*socio=ec1 et des échanges*socio=ec1, du fait*socio=rien essentiellement qu'elles provoquent une modification*socio=rien des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien . La consommation*socio=ec1 de produits*socio=rien non polluants et, indirectement, celle de matériel*socio=rien de lutte*socio=uv1 antipollution s'accroissent, tandis que les biens*socio=ec1 dont la production*socio=ec1 *socio=rien est cause de*socio=nil pollution*socio=et *socio=nil voient leur prix*socio=ec1 augmenter et leur consommation*socio=ec1 diminuer. La structure*socio=ec1 des échanges*socio=ec1 se trouve influencée par le fait*socio=rien que les entreprises*socio=ac sont plus ou moins en mesure*socio=rien de satisfaire à une norme*socio=et donnée (qui est*socio=rien généralement plus onéreuse à respecter avec des installations plus anciennes) et en raison*socio=rien de l'effet*socio=rien *socio=rien produit sur les*socio=nil coûts*socio=ec1 relatifs *socio=nil de la production*socio=ec1 par les différences*socio=uv1 entre les normes*socio=et d'environnement*socio=et des diverses*socio=rien régions*socio=te. Évolution*socio=rien de la *socio=rien situation sur les*socio=nil marchés*socio=ec1 des*socio=nil matières_premières*socio=ec1 *socio=nil et de l'énergie*socio=ec1. Depuis la montée en flèche des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien de base*socio=rien , dans la période*socio=te 197274, et le renchérissement*socio=rien du pétrole*socio=ec1, on se soucie de plus en plus des questions*socio=rien touchant les matières_premières*socio=ec1 et en_particulier*socio=rien : i) de l'adéquation*socio=uv1 des réserves de divers minéraux*socio=ec1 au regard*socio=rien de la croissance*socio=uv3 attendue de la demande*socio=ec1, et ii) des conditions*socio=ec1 d'accès*socio=uv1 aux approvisionnements*socio=ec1. La *socio=rien première question a*socio=nil été *socio=nil analysée en détail*socio=rien ces *socio=rien dernières années.*socio=nil Ces*socio=nil analyses *socio=nil conduisent à la conclusion générale*socio=rien que la crainte*socio=uv1 d'un*socio=rien *socio=rien épuisement effectif des*socio=nil matières_premières*socio=ec1 a*socio=nil été *socio=nil fortement exagérée. Le problème*socio=uv4 de l'accès*socio=uv1 aux approvisionnements*socio=ec1 *socio=rien est un motif de*socio=nil préoccupation*socio=uv4 plus*socio=nil sérieux*socio=uv4.*socio=nil La*socio=nil répartition*socio=uv3 *socio=nil des réserves de matières_premières*socio=ec1 dans le monde*socio=te ne correspond guère à celle de la demande*socio=ec1 actuelle*socio=te et attendue, et plus des trois quarts*socio=rien des réserves connues de plusieurs minéraux*socio=ec1 importants*socio=rien sont concentrées dans *socio=rien un petit nombre de*socio=nil pays*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Dans certains cas*socio=rien , l'incertitude*socio=uv3 accrue qui s'attache à l'accès*socio=uv1 à ces approvisionnements*socio=ec1 a stimulé l'exploitation*socio=ec1 de sources*socio=rien plus onéreuses dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1. D'un*socio=rien point*socio=rien de vue*socio=rien global*socio=te, c'est*socio=rien là un*socio=rien gaspillage*socio=uv3 qui défait partiellement aussi la trame de spécialisation*socio=uv3 internationale*socio=te tissée durant l'après-guerre*socio=te. Les pressions*socio=ec2 dans le sens*socio=rien de l'ajustement*socio=et dans le secteur*socio=rien énergétique*socio=ec1 sont plus nettement caractérisées. Le renchérissement*socio=rien du pétrole*socio=ec1 a créé de *socio=rien nouvelles occasions *socio=nil d'investir dans la production*socio=ec1 d'énergies*socio=rien de remplacement*socio=rien et de biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 et produits*socio=rien de consommation*socio=ec1 permettant d'économiser l'énergie*socio=ec1, tout en faisant baisser la production*socio=ec1 de produits*socio=rien gourmands d'énergie*socio=ec1 (les *socio=rien grosses voitures par*socio=nil exemple)*socio=nil .*socio=nil `*socio=nil De*socio=nil façon plus*socio=nil générale,*socio=nil la*socio=nil hausse du*socio=nil coût*socio=ec1 *socio=nil de l'énergie*socio=ec1 a réduit la productivité*socio=uv3 du stock*socio=ec1 d'équipements*socio=ec1 existant*socio=rien (Rasche et Tatom, 1977) et incité à adopter, dans l'ensemble*socio=rien de l'économie*socio=ec1, des techniques*socio=rien à *socio=rien moindre composante énergétique*socio=ec1.*socio=nil *{ p.47 } Les*socio=nil tendances*socio=ec2 *socio=nil dans les pays_en_voie_de_développement*socio=ac. Le déplacement*socio=rien de l'avantage relatif*socio=rien des pays*socio=ac développés*socio=uv4 vers les pays_en_voie_de_développement*socio=ac est*socio=rien une autre source*socio=rien de pressions*socio=ec2 dans le sens*socio=rien d'une modification*socio=rien des *socio=ec1 structures de_production *socio=nil et de commerce*socio=ec1. De 1964 à 1974, la population*socio=ac des pays_en_voie_de_développement*socio=ac a augmenté en moyenne*socio=rien de 2,6 % par an*socio=rien , ce qui représente deux fois*socio=rien et demie*socio=rien le taux*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 démographique*socio=ec1 de l'amérique_du_nord*socio=ac et du Japon*socio=ac et plus de quatre fois*socio=rien celui de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te. Les divergences*socio=uv1 entre ces taux_de_croissance*socio=ec1 de la population*socio=ac totale*socio=rien ont pour corollaire un*socio=rien accroissement*socio=ec2 plus rapide*socio=rien de la population_active*socio=ac dans les pays_en_voie_de_développement*socio=ac. L'écart*socio=rien entre les taux_de_croissance*socio=ec1 de la population_active*socio=ac tend à augmenter la compétitivité*socio=uv1 de ces pays*socio=ac dans les *socio=ec1 productions manufacturières à*socio=nil *socio=rien forte composante de*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac *socio=nil (ou, ce qui revient au même, à accroître la compétitivité*socio=uv1 des pays*socio=ac développés*socio=uv4 dans les productions*socio=ec1 à plus *socio=rien forte composante de*socio=nil capital*socio=ec1)*socio=nil .*socio=nil Ce*socio=nil fait *socio=nil se reflète dans l'expansion*socio=ec2 des échanges*socio=ec1, la diversification*socio=ec2 de la production*socio=ec1 et les augmentations de productivité*socio=uv3 résultant*socio=rien du processus*socio=te d'industrialisation*socio=ec2 décrit au *socio=rien chapitre précédent.*socio=nil *socio=nil B. INCERTITUDE*socio=uv3 ET INVESTISSEMENT*socio=ec1 Si les dépenses*socio=ec1 de consommation*socio=ec1, les dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et et les exportations*socio=ec1 se sont accrues - à prix*socio=ec1 constants*socio=ec2 - entre 1974 et 1977 dans tous les grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 17~ l'investissement*socio=ec1 brut*socio=rien réel en capital*socio=ec1 fixe y a été*socio=rien moins élevé*socio=uv4 en 1977 qu'en 1973, sauf en France*socio=ac et au Canada*socio=ac. En volume*socio=rien , les investissements*socio=ec1 dans l'équipement*socio=ec1 industriel*socio=ec1 sont restés en-deçà de leur niveau*socio=rien de 1973 partout sauf au Canada*socio=ac. Si les données sont exprimées en pourcentage*socio=rien du produit_intérieur_brut*socio=rien prix*socio=ec1 constants*socio=ec2, la situation*socio=rien apparaît encore moins brillante. Pour chacun des sept pays*socio=ac considérés, l'investissement*socio=ec1 dans l'équipement*socio=ec1 industriel*socio=ec1 a représenté, en 1977, une part*socio=rien plus faible*socio=rien du PIB*socio=ec1, par rapport*socio=rien non seulement à 1973 (qui marquait le *socio=rien sommet précédent du*socio=nil cycle*socio=te)*socio=nil *socio=nil mais encore à 1970.1' La situation*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 se caractérise par un*socio=rien autre *socio=rien élément important,*socio=nil à*socio=nil savoir *socio=nil la dissociation de l'investissement*socio=ec1 autre qu'en habitations en deux catégories*socio=rien : investissement*socio=ec1 dans les équipements*socio=ec1 fixes, et investissement*socio=ec1 dans les machines*socio=ec1 et l'outillage*socio=rien . Dans cinq*socio=rien des pays*socio=ac considérés, la part*socio=rien des investissements*socio=ec1 de la *socio=rien première catégorie *socio=nil a diminué de façon*socio=rien perceptible depuis 1970, cependant que celle des seconds*socio=rien augmentait dans une *socio=rien proportion correspondante.*socio=nil *socio=nil Deux conclusions semblent dès lors*socio=rien s'imposer: en *socio=rien premier lieu,*socio=nil *socio=nil que l'effort d'investissement*socio=ec1 des toutes *socio=rien dernières années *socio=nil a essentiellement porté sur*socio=rien la rationalisation*socio=uv3 - amélioration*socio=uv1 des marges bénéficiaires*socio=ac grâce*socio=rien à une plus *socio=rien grande utilisation de*socio=nil matériel *socio=nil permettant d'économiser la main-d'_oeuvre*socio=ac - en réaction, probablement, aux distorsions*socio=ec2 du rapport*socio=rien entre le coût*socio=ec1 de la main-d'_oeuvre*socio=ac et celui du capital*socio=ec1; et, en *socio=rien second lieu,*socio=nil qu'*socio=nil un plus*socio=nil grand nombre de*socio=nil décisions d'*socio=nil investissement*socio=ec1 sont*socio=nil prises *socio=nil dans une optique à court_terme*socio=te (dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, les machines*socio=ec1 et l'outillage*socio=rien industriels*socio=ec1 peuvent être*socio=rien amortis *socio=rien sur cinq *socio=nil à sept ans*socio=rien , contre une moyenne*socio=rien environ deux fois*socio=rien plus élevée*socio=uv4 pour les équipements*socio=ec1 fixes). *{ p.48 } Il reste*socio=rien à expliquer pourquoi les investisseurs*socio=ac en puissance*socio=uv1 ne tirent pas suffisamment parti*socio=et des occasions*socio=rien qui s'offrent à eux. On verra plus loin*socio=rien que l'un*socio=rien des *socio=rien éléments importants *socio=nil de la réponse est*socio=rien l'incertitude*socio=uv3 excessive*socio=rien qui entoure les décisions*socio=rien d'investir. En outre, la masse disponible*socio=rien de nouveaux*socio=rien fonds*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1 a été*socio=rien réduite par la diminution*socio=ec2 du *socio=ec1 rendement financier net*socio=rien d'*socio=nil impôts*socio=et *socio=nil de l'activité*socio=rien des sociétés*socio=ac, et de l'épargne*socio=ec1 privée*socio=et. Ces deux facteurs*socio=rien sont intimement liés à l'inflation*socio=ec2. Inflation*socio=ec2 et incertitude*socio=uv3. Une fois*socio=rien que les liquidités*socio=ec1 réservées à l'investissement*socio=ec1 ont été*socio=rien transformées en *socio=ec1 équipements industriels,*socio=nil la*socio=nil valeur *socio=nil de l'investissement*socio=ec1 dépend entièrement de son rendement*socio=ec1 prospectif. Comme il *socio=rien est impossible *socio=nil de connaître exactement à l'avance*socio=rien l'ordre*socio=rien de grandeur*socio=rien des facteurs*socio=rien - essentiellement taux*socio=rien d'utilisation*socio=rien des capacités et prix*socio=ec1 des inputs*socio=rien et des produits*socio=rien - qui déterminent ce rendement*socio=ec1, les investisseurs*socio=ac en puissance*socio=uv1 se trouvent toujours en proie à quelque incertitude*socio=uv3. Cependant, ce n'est*socio=rien que lorsque celle-ci dépasse *socio=rien un niveau "*socio=nil normal *socio=nil " que les problèmes*socio=ec2 surgissent. Parmi les facteurs*socio=rien qui peuvent provoquer *socio=rien un excès d'*socio=nil incertitude*socio=uv3,*socio=nil l'*socio=nil inflation*socio=ec2 *socio=nil figure dans les toutes premières*socio=rien places. Lorsqu'un*socio=rien processus*socio=te d'inflation*socio=ec2 se déclenche, il devient de plus en plus difficile*socio=rien de prédire son évolution*socio=rien ; et, à mesure*socio=rien que le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 augmente, sa variabilité*socio=uv3 d'une période*socio=te à une autre tend elle aussi à s'accroître. Du point*socio=rien de vue*socio=rien du chef*socio=ac d'entreprise*socio=ac ou du gestionnaire*socio=ac qui envisage d'investir, l'inflation*socio=ec2 crée deux incertitudes*socio=uv3 distinctes*socio=rien . Tout d'abord*socio=rien , les mouvements*socio=ec2 futurs*socio=rien du *socio=rien niveau moyen des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil n'entrent qu'indirectement dans ses calculs*socio=rien : il s'intéresse surtout aux prix*socio=ec1 futurs*socio=rien de ses inputs*socio=rien et de ses produits*socio=rien . Cependant, non seulement la variabilité*socio=uv3 du *socio=rien niveau moyen des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil augmente avec le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2, mais les mouvements*socio=ec2 imprévus de ce niveau*socio=rien accroissent la variabilité*socio=uv3 des différents*socio=rien prix*socio=ec1 autour de la moyenne*socio=rien (Parks, 1978). Ainsi, lorsque l'inflation*socio=ec2 *socio=rien est forte,*socio=nil les*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil qui intéressent l'investisseur*socio=ac en puissance*socio=uv1 deviennent "deux fois*socio=rien moins prévisibles*socio=uv4". En *socio=rien second lieu,*socio=nil le*socio=nil problème*socio=uv4 *socio=nil se pose de prévoir quelle sera la politique*socio=et du gouvernement*socio=ac face*socio=rien à une inflation*socio=ec2 croissante*socio=rien ou constamment forte*socio=rien . Un*socio=rien durcissement*socio=ec2 de la politique*socio=et fiscale*socio=ec1 et monétaire*socio=ec1 influerait sur*socio=rien l'utilisation*socio=rien future*socio=rien des capacités; un*socio=rien contrôle*socio=uv3 des prix*socio=ec1 risque*socio=uv4 d'entraîner une compression*socio=et des bénéfices*socio=ec1 au moment*socio=rien même où l'investissement*socio=ec1 commencera à produire; une réglementation*socio=et restrictive*socio=uv4 des échanges*socio=ec1 peut affecter aussi bien*socio=rien les prix*socio=ec1 des inputs*socio=rien dans l'opération*socio=rien que les chances*socio=rien de cette dernière*socio=rien en matière*socio=rien d'exportation*socio=ec1. Dans *socio=rien un article *socio=nil paru en 1977, Greenspan a analysé *socio=rien un exemple du*socio=nil cercle vicieux*socio=uv4 *socio=nil que constitue l'incertitude*socio=uv3 cumulative*socio=rien engendrée par l'inflation*socio=ec2. Il a démontré que les incertitudes*socio=uv3 nées de l'inflation*socio=ec2 font augmenter les primes*socio=ec1 de risque*socio=uv4 d'une façon*socio=rien disproportionnée avec la durée*socio=te de l'opération*socio=rien envisagée, Ainsi, l'inflation*socio=ec2 fait*socio=rien non seulement baisser les investissements*socio=ec1, mais les canalise aussi vers des entreprises*socio=ac qui seront payantes à court_terme*socio=te. Ce *socio=rien phénomène est particulièrement*socio=nil préoccupant,*socio=nil *socio=nil car la réaction d'une économie*socio=ec1 aux pressions*socio=ec2 qui s'exercent dans le sens*socio=rien d'une restructuration*socio=et nécessite généralement des investissements*socio=ec1 à long_terme*socio=te. *{ p.48 } Or*socio=rien , les investissements*socio=ec1 de ce type*socio=rien , dont dépend la stabilité*socio=uv3 future*socio=rien , ont été*socio=rien relativement négligés ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil et c'est*socio=rien peut-être parce que les investisseurs*socio=ac en puissance*socio=uv1 en ont conscience*socio=uv1 qu'ils sont en général*socio=rien moins portés à investir. Ces considérations*socio=rien contribuent aussi à expliquer les tendances*socio=ec2 récemment constatées dans le partage*socio=uv1 des investissements*socio=ec1 des entreprises*socio=ac entre les équipements*socio=ec1 fixes et l'outillage*socio=rien . L'inflation*socio=ec2 désincite aussi à l'investissement*socio=ec1 de deux autres façons*socio=rien . Dans les deux cas*socio=rien , il s'agit d'un*socio=rien *socio=rien effet négatif *socio=nil qu'elle exerce sur*socio=rien le rendement*socio=ec1 des investissements*socio=ec1. L'obligation*socio=uv1 faite aux entreprises*socio=ac d'amortir, du point*socio=rien de vue*socio=rien fiscal*socio=et, leurs équipements*socio=ec1 sur*socio=rien la base*socio=rien du coût*socio=ec1 initial*socio=rien et non du coût*socio=ec1 de remplacement*socio=rien a *socio=rien un effet négatif sur les*socio=nil bénéfices*socio=ec1 après impôt*socio=et.*socio=nil En*socio=nil période*socio=te d'*socio=nil inflation*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil il en résulte une surévaluation*socio=ec2 des bénéfices*socio=ec1, qui fait*socio=rien augmenter les impôts*socio=et à la charge*socio=rien des entreprises*socio=ac. L'épargnant dont le revenu*socio=ec1 *socio=rien personnel est imposé*socio=nil sur son*socio=nil montant*socio=ec1 nominal *socio=nil plutôt que réel se trouve dans une *socio=rien situation analogue.*socio=nil À*socio=nil titre d'*socio=nil exemple,*socio=nil *socio=nil comparons les deux *socio=rien cas suivants:*socio=nil *socio=nil a) Dans un*socio=rien monde*socio=te où les prix*socio=ec1 seraient stables*socio=uv4 et le rendement*socio=ec1 du capital*socio=ec1 de 4 % (par exemple*socio=rien , pour des obligations*socio=ec1 ou *socio=rien un compte d'*socio=nil épargne*socio=ec1)*socio=nil ,*socio=nil un *socio=nil contribuable assujetti à un*socio=rien impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 de 40 % obtiendrait un*socio=rien intérêt*socio=ec1 net*socio=rien d'impôts*socio=et de 2,4 %. b) Dans un*socio=rien monde*socio=te où l'inflation*socio=ec2 serait de 6 % et la rentabilité*socio=ec1 nominale*socio=rien du capital*socio=ec1 de 10 % (ce qui représente une rentabilité*socio=ec1 réelle*socio=ec2 de 4 %, majorée de 6 % pour compenser l'inflation*socio=ec2), le même contribuable percevrait un*socio=rien intérêt*socio=ec1 net*socio=rien d'impôts*socio=et de 6 %, correspondant à un*socio=rien rendement*socio=ec1 réel égal à zéro*socio=rien . Dans le *socio=rien deuxième cas,*socio=nil *socio=nil si l'épargnant n'est*socio=rien pas entièrement dédommagé des effets*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 (par exemple*socio=rien lorsque les banques*socio=ac ne sont pas autorisées à payer*socio=rien des intérêts*socio=ec1 supérieurs*socio=rien à 8 % sur*socio=rien les comptes*socio=rien d'épargne*socio=ec1), ou si l'inflation*socio=ec2 dépasse 6 %, le rendement*socio=ec1 réel du capital*socio=ec1 sera négatif*socio=rien . Outre qu'elles découragent l'épargne*socio=ec1, les distorsions*socio=ec2 de cette nature*socio=rien détournent les investissements_privés*socio=et vers des secteurs*socio=rien où leur rendement*socio=ec1 n'est*socio=rien pas considéré par le fisc comme un*socio=rien revenu*socio=ec1 personnel*socio=rien . Aux États-unis*socio=ac, par exemple*socio=rien , la *socio=rien principale solution de*socio=nil remplacement *socio=nil consiste à investir dans une habitation que l'on occupe soi-même. Les deux effets*socio=rien aboutissent à une réduction*socio=ec2 du volume*socio=rien des fonds*socio=ec1 dont les entreprises*socio=ac peuvent disposer pour investir dans leur équipement*socio=ec1. En résumé, l'inflation*socio=ec2 a créé un*socio=rien environnement*socio=et hostile à l'investissement*socio=ec1 en accroissant l'incertitude*socio=uv3 et en diminuant le rendement*socio=ec1 réel, net*socio=rien d'impôts*socio=et, des investissements*socio=ec1 accessibles*socio=uv2 aux sociétés*socio=ac et aux épargnants*socio=ac. De toute évidence*socio=rien , la tâche*socio=rien essentielle*socio=uv4 à laquelle les gouvernements*socio=ac doivent s'atteler dans la *socio=te conjoncture actuelle *socio=nil consiste à dissiper ces incertitudes*socio=uv3 excessives*socio=rien , en ramenant durablement l'inflation*socio=ec2 à son niveau*socio=rien de 1955-65. Cela fait*socio=rien , on peut *socio=rien être sûr *socio=nil que la réaction naturelle*socio=rien de chaque économie*socio=ec1 aux besoins d'investissement*socio=ec1 non satisfaits qui se sont accumulés ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil et auxquels s'ajoute la création ininterrompue*socio=rien de *socio=rien nouvelles occasions *socio=nil engendrées par les pressions*socio=ec2 qui ne cessent de s'exercer en faveur*socio=rien d'une restructuration*socio=et de la production*socio=ec1 et du commerce*socio=ec1, contribuera pour beaucoup à sortir les pays*socio=ac développés*socio=uv4 de leur malaise*socio=rien actuel*socio=te. *{ p.50 } L'incertitude*socio=uv3 dans les transactions*socio=ec1 internationales*socio=te. Le problème*socio=uv4 de la stabilité*socio=uv3 des relations*socio=rien économiques*socio=ec1 internationales*socio=te est*socio=rien la *socio=rien deuxième grande cause d'*socio=nil incertitude*socio=uv3 *socio=nil qui freine les investissements*socio=ec1. Depuis la fin*socio=rien de la guerre*socio=et, sauf durant deux années*socio=rien de récession*socio=ec2 (1958 et 1975), le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te s'est*socio=rien développé*socio=rien plus que la production*socio=ec1 mondiale*socio=te, ce qui constitue un*socio=rien changement*socio=uv3 radical*socio=rien par rapport*socio=rien à la période*socio=te 1913-48 où la croissance*socio=uv3 du premier*socio=rien avait été*socio=rien quatre fois*socio=rien plus faible*socio=rien que celle de la seconde. Les investissements*socio=ec1 prospectifs à long_terme*socio=te, rendus possibles*socio=rien par la stabilité*socio=uv3 introduite dans le système*socio=rien de commerce*socio=ec1 mondial*socio=te par les institutions_internationales*socio=ac créées après*socio=rien la guerre*socio=et, sont à l'origine*socio=rien des résultats*socio=rien obtenus depuis cette période*socio=te. Les événements*socio=rien des *socio=rien dernières années *socio=nil ont eu tendance*socio=ec2 à compromettre de plus en plus cette stabilité*socio=uv3. Une série de nouvelles*socio=rien mesures*socio=et de protection*socio=et, l'intensification*socio=ec2 des pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et jusqu'à des niveaux*socio=rien jamais atteints depuis la crise*socio=uv2 des années*socio=rien 30, la multiplication*socio=rien du nombre*socio=rien des produits*socio=rien dont la situation*socio=rien prétendument unique*socio=rien appelle des exceptions*socio=rien aux règles*socio=et de commerce*socio=ec1 nationales*socio=te et internationales*socio=te établies de longue*socio=rien date, les infractions*socio=rien de plus en plus nombreuses*socio=rien au principe*socio=ec2 de la non-discrimination*socio=uv3, enfin toute une gamme*socio=rien d'autres actions*socio=rien de caractère*socio=rien protectionniste*socio=et, ont tous contribué à accentuer nettement l'incertitude*socio=uv3 qui entoure l'accès*socio=uv1 futur*socio=rien aux marchés*socio=ec1. Les déséquilibres des balances_des_paiements*socio=ec1 de plusieurs grands*socio=rien *socio=ac pays commerçants *socio=nil compliquent encore la *socio=te conjoncture actuelle.*socio=nil *socio=nil Apparus à la suite*socio=rien de la flambée inflationniste*socio=ec2 des prix*socio=ec1 et du renchérissement*socio=rien du pétrole*socio=ec1 en 1973, ils sont insoutenables à longue*socio=rien échéance*socio=te et leur persistance*socio=ec2 perturbe les marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien en même temps*socio=rien qu'elle fait*socio=rien naître d'autres formes*socio=rien d'incertitude*socio=uv3. Les investisseurs*socio=ac en puissance*socio=uv1 redoutent qu'un*socio=rien ou plusieurs pays*socio=ac ne recourent à une réglementation*socio=et généralisée de leurs importations*socio=ec1, motivée par des raisons*socio=rien de balance_des_paiements*socio=ec1. Des *socio=rien considérations analogues *socio=nil inquiètent les entreprises*socio=ac préoccupées d'accéder aux inputs*socio=rien d'importation*socio=ec1. L'embargo*socio=et de 1973 sur*socio=rien le pétrole*socio=ec1, les craintes largement ressenties d'une insuffisance*socio=uv4 des approvisionnements*socio=ec1 en matières_premières*socio=ec1 indispensables*socio=uv4, l'exacerbation des sentiments nationalistes dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac producteurs*socio=ec1, et les pressions*socio=ec2 en faveur*socio=rien d'un*socio=rien renforcement des restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 qu'exercent les industries*socio=ec1 nationales*socio=te dont la production*socio=ec1 se trouve en concurrence*socio=ec1 avec des importations*socio=ec1, ajoutent encore à l'incertitude*socio=uv3 que ressentent les investisseurs*socio=ac en puissance*socio=uv1 lorsqu'ils envisagent des opérations*socio=rien dont la rentabilité*socio=ec1 dépend de la possibilité*socio=rien d'acquérir à bas*socio=rien prix*socio=ec1 des inputs*socio=rien importés. Cette incertitude*socio=uv3 accrue concernant les *socio=rien possibilités futures de*socio=nil commerce*socio=ec1 est *socio=nil encore renforcée par la tournure*socio=rien qu'ont prise*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien . La conviction*socio=uv1 que la fréquence*socio=rien et l'ampleur*socio=rien des mouvements*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 sont excessives*socio=rien et faussent le jeu*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te semble très répandue, et il ne fait*socio=rien guère de doute qu'elle entame la confiance*socio=uv1 des milieux_d'_affaires*socio=ac. *{ p.51 } Il *socio=rien est possible,*socio=nil *socio=nil toutefois, que l'on exagère l'importance*socio=rien des *socio=rien effets perturbateurs des*socio=nil fluctuations*socio=ec2 des*socio=nil taux_de_change*socio=ec1.*socio=nil Il*socio=nil est vrai *socio=nil que leurs mouvements*socio=ec2 à court_terme*socio=te font varier sur*socio=rien une courte*socio=rien période*socio=te les prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien et/ou les bénéfices*socio=ec1, mais ce sont leurs effets*socio=rien à moyen*socio=rien et à long_terme*socio=te qui ont une *socio=rien importance cruciale.*socio=nil Or,*socio=nil *socio=nil il apparaît à cet égard*socio=rien que les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 effectifs*socio=rien , pondérés en fonction*socio=rien des échanges*socio=ec1, exercent le plus souvent *socio=rien un effet de*socio=nil compensation des*socio=nil différences*socio=uv1 *socio=nil entre les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 nationaux*socio=te. Leur *socio=rien effet net sur la*socio=nil compétitivité*socio=uv1 internationale*socio=te a*socio=nil été bien moindre *socio=nil que ne tendraient à le laisser croire les variations*socio=rien des *socio=ec1 taux_de_change nominaux.*socio=nil *socio=nil C. LA POLITIQUE*socio=et DE CONCURRENCE*socio=ec1. Indépendamment des problèmes*socio=ec2 liés à l'incertitude*socio=uv3 et à l'insuffisance*socio=uv4 du financement*socio=ec1, il y a la question*socio=rien de savoir*socio=rien si le mécanisme d'affectation des ressources*socio=ec1 est*socio=rien en mesure*socio=rien de les diriger vers les emplois*socio=ec1 les plus efficaces*socio=uv4. Dans les *socio=rien circonstances présentes,*socio=nil de*socio=nil nombreuses industries*socio=ec1 *socio=nil se plaignent de disposer de capacités largement excédentaires*socio=ec2 et de voir stagner leurs bénéfices*socio=ec1; elles réclament dès lors*socio=rien l'adoption de politiques*socio=et qui, si elles étaient mises en oeuvre*socio=rien , interdiraient au mécanisme du marché*socio=ec1 de jouer dans plusieurs secteurs*socio=rien de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1. Dans la précédente*socio=rien étude*socio=ec2, nous avons analysé l'effet*socio=rien multiplicateur*socio=rien potentiel*socio=uv4 des mesures*socio=et de politique_commerciale*socio=ec1 prises*socio=rien en faveur*socio=rien de groupes*socio=rien déterminés. Toutes les propositions avancées par les industries*socio=ec1 dont les produits*socio=rien sont insuffisamment demandés reviennent en *socio=rien dernière analyse *socio=nil à exiger un*socio=rien transfert de revenus*socio=ec1 en faveur*socio=rien de ces industries*socio=ec1 et aux dépens*socio=uv2 du reste*socio=rien de la société*socio=ac, soit directement sous la forme*socio=rien de subventions*socio=ec1 versées par l'État*socio=ac, soit indirectement sous celle d'un*socio=rien gonflement*socio=ec2 artificiel*socio=rien des prix*socio=ec1 résultant*socio=rien du renforcement des restrictions*socio=et à l'importation.4 En outre, *socio=rien un certain nombre d'*socio=nil industries*socio=ec1 *socio=nil ont réclamé, ces *socio=rien dernières années,*socio=nil un assouplissement*socio=uv3 des*socio=nil règles*socio=et *socio=nil de la concurrence*socio=ec1 leur permettant de résoudre leurs problèmes*socio=ec2 par une action*socio=rien "coordonnée" ou "concertée ". Dans plusieurs pays*socio=ac, la *socio=ec1 construction navale,*socio=nil la*socio=nil sidérurgie *socio=nil et la pétrochimie se sont arrangées pour partager le marché*socio=ec1 entre les entreprises*socio=ac nationales*socio=te et imposer des prix*socio=ec1 de vente*socio=ec1 minimaux*socio=rien pour leurs produits*socio=rien . Comme on pouvait s'y attendre, *socio=rien un certain nombre *socio=nil d'autres industries*socio=ec1 réclament maintenant la conclusion d'arrangements*socio=et analogues.4 1 La hausse*socio=rien concertée des prix*socio=ec1, qui alimente l'inflation*socio=ec2, est*socio=rien rendue possible*socio=rien moyennant des compressions*socio=et de la production*socio=ec1. Les deux éléments*socio=rien vont à l'encontre*socio=rien des buts*socio=rien proclamés par les gouvernements*socio=ac, qui sont de réduire l'inflation*socio=ec2 et d'augmenter la production*socio=ec1 et l'emploi*socio=ec1. Il convient peut-être aussi de noter que les compressions*socio=et de la production*socio=ec1 accroissent l'excédent*socio=ec1 de capacité*socio=ec1, dont l'existence*socio=rien *socio=rien est un des*socio=nil motifs *socio=nil qui ont initialement conduit à la cartellisation*socio=ec2. *{ p.52 } Puisqu'il existe à l'étranger*socio=te des producteurs*socio=ac à moindre*socio=rien coût*socio=ec1, il faut affermir les prix*socio=ec1 Plus élevés*socio=uv4 qui sont pratiqués sur*socio=rien le marché*socio=ec1 cartellisé, ce qui se fait*socio=rien d'ordinaire*socio=rien au moyen*socio=rien de limitations*socio=et négociées bilatéralement. Comme les fournisseurs*socio=ac participant au cartel*socio=ac réduisent leur production*socio=ec1 et que les importations*socio=ec1 baissent, il se produit*socio=rien une diminution*socio=ec2 de l'offre*socio=rien *socio=rien totale sur le*socio=nil marché*socio=ec1 *socio=nil cartellisé. Si l'industrie*socio=ec1 considérée produit*socio=rien une matière*socio=rien industrielle*socio=ec1 de base*socio=rien - acier*socio=ec1, métaux*socio=ec1 non ferreux*socio=ec1 ou *socio=rien produits chimiques de*socio=nil base,*socio=nil par*socio=nil exemple *socio=nil - la diminution*socio=ec2 de l'offre*socio=rien entraîne forcément une diminution*socio=ec2 des possibilités*socio=rien d'emploi*socio=ec1 dans les entreprises*socio=ac qui utilisent cette matière*socio=rien . Les analyses*socio=rien du concept*socio=rien de *socio=rien taux effectif de*socio=nil protection*socio=et *socio=nil ont montré qu'une augmentation *socio=rien un input *socio=nil peut perturber le fonctionnement*socio=rien d'une industrie*socio=ec1, notamment si sa production*socio=ec1 est*socio=rien exposée à la concurrence*socio=ec1 d'importations*socio=ec1 ou si elle produit*socio=rien pour l'exportation*socio=ec1. Il serait nécessaire*socio=rien , si l'on voulait compenser cette répercussion défavorable*socio=uv4 pour les utilisateurs*socio=rien du produit*socio=ec1 cartellisé, d'instituer des systèmes*socio=rien complexes de rabais*socio=rien , de subventions*socio=ec1 et/ou de protection*socio=et supplémentaire*socio=rien . Tout *socio=rien compte fait,*socio=nil la*socio=nil cartellisation*socio=ec2 *socio=nil réduit l'incitation*socio=uv3 à investir. Si la hausse*socio=rien de prix*socio=ec1 concertée par l'industrie*socio=ec1 avec l'appui*socio=uv1 des pouvoirs_publics*socio=et suffit à assurer *socio=rien un taux de*socio=nil rendement*socio=ec1 acceptable*socio=uv2 *socio=nil aux actifs existants*socio=rien (y compris les actifs réels*socio=ec2 oisifs), l'incitation*socio=uv3 à investir en vue*socio=rien d'augmenter la productivité*socio=uv3 et le profit*socio=ec1 diminue. En outre, certains accords*socio=et de cartellisation*socio=ec2 stipulent explicitement que les entreprises*socio=ac participantes*socio=rien ne devront pas accroître leur capacité*socio=ec1 pendant *socio=rien un certain laps de*socio=nil temps,*socio=nil de*socio=nil façon *socio=nil à ne pas aggraver le problème*socio=uv4 posé par les capacités excédentaires*socio=ec2. Normalement, les investissements*socio=ec1 destinés à augmenter la productivité*socio=uv3 ajoutent à la capacité_de_production*socio=ec1, de sorte*socio=rien que, s'il est*socio=rien interdit d'accroître cette dernière*socio=rien , la possibilité*socio=rien de relever la productivité*socio=uv3 s'en trouve elle aussi diminuée. Entre-temps*socio=rien , dans les pays_en_voie_de_développement*socio=ac, les investissements*socio=ec1 dans ces industries*socio=ec1 se poursuivent, créant de *socio=rien nouvelles unités productrices*socio=ac *socio=nil dotées des technologies*socio=ec1 les plus récentes*socio=rien . Dès lors*socio=rien , toute tendance*socio=ec2 à réduire les investissements*socio=ec1 dans ces industries*socio=ec1 dans les pays*socio=ac développés*socio=uv4 tend également à élargir l'écart*socio=rien entre les productivités, de sorte*socio=rien que, lorsque l'accord*socio=et de cartellisation*socio=ec2 arrive finalement à expiration*socio=rien , la part*socio=rien des industries*socio=ec1 des pays*socio=ac développés*socio=uv4 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 mondial*socio=te se rétrécit vraisemblablement*socio=rien encore davantage. D'une façon*socio=rien plus générale*socio=rien , le cartel*socio=ac nuit à la fois*socio=rien au reste*socio=rien de l'économie*socio=ec1 et à ceux de ses membres*socio=ac qui sont efficients*socio=uv4. Les forces_du_marché*socio=ec1 étant ainsi mises hors jeu*socio=rien , le mécanisme normal*socio=rien de la répartition*socio=uv3 se trouve faussé et les ressources*socio=ec1 sont captées aux fins*socio=rien d'utilisations moins productives*socio=uv4. Cette façon*socio=rien de reporter à plus tard une gêne à court_terme*socio=te a de *socio=rien grandes chances *socio=nil de coûter très cher*socio=rien à long_terme*socio=te. Les nombreux*socio=rien inconvénients*socio=uv4 de la " solution*socio=rien du cartel*socio=ac " conduisent à penser qu'il vaut mieux laisser les forces*socio=uv1 compétitives*socio=uv4 du marché*socio=ec1 façonner la restructuration*socio=et nécessaire*socio=rien des industries*socio=ec1 en difficulté*socio=ec2. Cela permet d'éviter les graves*socio=rien problèmes*socio=ec2 d'efficacité*socio=uv3 et d'équité*socio=uv1 que pose le transfert de revenus*socio=ec1 du reste*socio=rien de l'économie*socio=ec1 en direction*socio=rien de ces industries*socio=ec1. En outre, la solution*socio=rien de la compétitivité*socio=uv1 décentralise, pour les laisser à la responsabilité*socio=uv1 de membres*socio=ac des entreprises*socio=ac, plusieurs *socio=rien décisions cruciales,*socio=nil *socio=nil dont: i) la détermination*socio=rien de la fraction*socio=rien de l'excédent*socio=ec1 de capacité*socio=uv3 à imputer à l'insuffisance*socio=uv4 de la demande*socio=ec1, et de celle qui est*socio=rien imputable*socio=uv2 à l'évolution*socio=rien à long_terme*socio=te de la compétitivité*socio=uv1; et ii) s'agissant de cette *socio=rien deuxième fraction *socio=nil de la capacité*socio=ec1 excédentaire*socio=rien , la détermination*socio=rien des équipements*socio=ec1 à mettre au rebut et de ceux qu'il convient d'exploiter jusqu'à usure complète. *{ p.53 } D. L'ÉVOLUTION*socio=rien DU marché_du_travail*socio=ec1. Vers la fin*socio=rien des années*socio=rien 60, le chômage*socio=ec1 a commencé à augmenter dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac développés*socio=uv4. *socio=rien Après un bref répit,*socio=nil *socio=nil concomitant de la période*socio=te d'inflation*socio=ec2 de 1972-73, il s'est*socio=rien fortement accru pour se stabiliser en définitive*socio=rien à des niveaux*socio=rien qui étaient (et qui demeurent) parmi les plus élevés*socio=uv4 de l'après-guerre*socio=te. Ce phénomène*socio=rien a incité à étudier tous les aspects*socio=rien des marchés_du_travail*socio=ec1 des pays*socio=ac développés*socio=uv4. Les perspectives*socio=te nouvelles*socio=rien qu'ont ouvertes*socio=rien ces études*socio=ec2 mettent en relief*socio=rien la nécessité*socio=uv1 de reviser les conceptions*socio=ec2 héritées d'autrefois avant de les appliquer dans un*socio=rien contexte contemporain*socio=rien , marqué par une *socio=rien modification substantielle *socio=nil de la nature*socio=rien de nombreux*socio=rien problèmes*socio=ec2. Dans la *socio=rien présente partie,*socio=nil *socio=nil nous analyserons essentiellement trois aspects*socio=rien de l'évolution*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1: les tendances*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 de la population_active*socio=ac, la rigidité*socio=uv3 croissante*socio=rien des marchés_du_travail*socio=ec1, et l'importance*socio=rien relative*socio=rien des *socio=rien différentes causes des*socio=nil problèmes*socio=ec2 *socio=nil de l'emploi*socio=ec1. 1.Les tendances*socio=ec2 de la population_active*socio=ac. Au cours*socio=rien du quart*socio=rien de siècle*socio=rien écoulé de 1950 à 1975, les populations*socio=ac de l'amérique_du_nord*socio=ac, du Japon*socio=ac et de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te se sont accrues à des *socio=rien taux annuels moyens*socio=ec1 *socio=nil de 1,4, 1,1 et 0,7 % respectivement. Pendant les dix *socio=rien dernières années *socio=nil de la période*socio=te, le taux_de_croissance*socio=ec1 est*socio=rien demeuré inchangé*socio=rien au Japon*socio=ac, mais il a baissé en amérique_du_nord*socio=ac et en Europe*socio=ac occidentale*socio=te. Les projections*socio=ec2 actuelles*socio=te semblent dénoter que chacune de ces régions*socio=te va s'engager dans une longue*socio=rien période*socio=te où les *socio=ec1 taux_de_croissance démographique *socio=nil seront très faibles*socio=rien , ce qui entraînera un*socio=rien "vieillissement" progressif de la population*socio=ac totale*socio=rien . Si l'on considère la population*socio=ac en âge*socio=rien de travailler, on constate qu'en amérique_du_nord*socio=ac la proportion*socio=rien de la population*socio=ac totale*socio=rien constituée par les personnes*socio=ac de 15 à 64 ans*socio=rien a commencé d'augmenter fortement vers le milieu*socio=rien des années*socio=rien 60 et devrait atteindre *socio=rien un maximum *socio=nil vers 1980. Au Japon*socio=ac, cette proportion*socio=rien a déjà passé*socio=rien par son point*socio=rien culminant en 1970. Par contre, la proportion*socio=rien de la population*socio=ac totale*socio=rien constituée par ce groupe*socio=rien d'âges en Europe*socio=ac occidentale*socio=te n'avait, il y a peu de temps*socio=rien encore, pratiquement pas changé par rapport*socio=rien à 1960. La modeste*socio=rien tendance*socio=ec2 ascendante qui se dessine actuellement devrait atteindre son sommet*socio=rien vers le milieu*socio=rien des années*socio=rien 80. L'analyse*socio=rien des tendances*socio=ec2 de la population_active*socio=ac doit permettre aussi de tenir compte*socio=rien des modifications*socio=rien des taux*socio=rien d'activité*socio=rien , c'est-à-dire des modifications*socio=rien de la proportion*socio=rien de personnes*socio=ac en âge*socio=rien de travailler qui ont un*socio=rien emploi*socio=ec1 ou qui s'emploient activement à en *socio=rien obtenir un.*socio=nil En*socio=nil amérique_du_nord*socio=ac,*socio=nil ce*socio=nil taux *socio=nil augmente depuis le début*socio=rien des années*socio=rien 60, renforçant ainsi les répercussions*socio=ec2 des tendances*socio=ec2 démographiques*socio=ec1 *socio=rien générales sur la*socio=nil population_active*socio=ac.*socio=nil *{ p.54 } Au*socio=nil Japon*socio=ac,*socio=nil au*socio=nil contraire,*socio=nil *socio=nil il diminue depuis *socio=rien vingt ans.*socio=nil En*socio=nil Europe*socio=ac occidentale*socio=te *socio=nil enfin, il baisse*socio=ec2 également, mais moins qu'au Japon*socio=ac. La divergence*socio=uv1 de tendances*socio=ec2 accusée par les taux*socio=rien d'activité*socio=rien globaux*socio=te tient principalement à l'évolution*socio=rien générale*socio=rien de la participation*socio=uv3 des femmes*socio=ac à la vie_active*socio=ec1. La proportion*socio=rien de femmes*socio=ac en âge*socio=rien de travailler qui exercent effectivement un*socio=rien emploi*socio=ec1 n'a pas cessé d'augmenter en amérique_du_nord*socio=ac au cours*socio=rien des *socio=rien vingt dernières années.*socio=nil Au*socio=nil Japon*socio=ac,*socio=nil *socio=nil elle a constamment diminué, tandis que les tendances*socio=ec2 divergentes*socio=uv2 qui se manifestent dans les pays*socio=ac d'Europe*socio=ac occidentale*socio=te se sont dans l'ensemble*socio=rien compensées, donnant *socio=rien un taux d'*socio=nil activité féminine*socio=ac *socio=nil plus ou moins constant*socio=rien dans l'ensemble*socio=rien de la région*socio=te. Comme le montre la figure 1 l'évolution*socio=rien démographique*socio=ec1 et celle des taux*socio=rien d'activité*socio=rien dans les trois régions*socio=te développées*socio=uv4 depuis la guerre*socio=et se sont traduites par des différences*socio=uv1 très marquées entre les taux*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 de la population_active*socio=ac. *{ p.55 } Les projections*socio=ec2 pour la période*socio=te 1975-90 diffèrent également d'une région*socio=te à l'autre. En amérique_du_nord*socio=ac, l'accroissement*socio=ec2 de la population_active*socio=ac devrait régulièrement se ralentir pour tomberà *socio=rien un taux *socio=nil inférieurà celui de 1955-65 (et à moins de la moitié*socio=rien de celui de 1965-70); au Japon*socio=ac, il devrait demeurer relativement constant*socio=rien à *socio=rien un taux *socio=nil égal à la moitié*socio=rien de celui de 1955-70. Pour l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te, au contraire*socio=rien , les projections*socio=ec2 donnent à prévoir une accélération*socio=ec2 jusqu'au milieu*socio=rien des années*socio=rien 80, la moyenne*socio=rien pour 1975-90 étant égale*socio=rien à plus du double*socio=rien du *socio=rien faible taux des*socio=nil années antérieures*socio=te d'*socio=nil après-guerre*socio=te.*socio=nil Cette*socio=nil évolution des*socio=nil constantes démographiques*socio=ec1 *socio=nil a, pour la restructuration*socio=et et le commerce*socio=ec1 international*socio=te, trois *socio=rien conséquences importantes *socio=nil dont deux ont déjà été*socio=rien mentionnées. Premièrement, l'évolution*socio=rien des tendances*socio=ec2 incite à opérer des changements*socio=uv3 dans la production*socio=ec1 et le commerce*socio=ec1, car elle modifie à la fois*socio=rien la croissance*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 totale*socio=rien et sa composition*socio=rien par produits*socio=rien . En *socio=rien deuxième lieu,*socio=nil l'*socio=nil accroissement*socio=ec2 relativement*socio=nil lent *socio=nil de la population*socio=ac des régions*socio=te développées*socio=uv4 - inférieur*socio=rien à la moitié*socio=rien de celui des pays_en_voie_de_développement*socio=ac - pousse au changement*socio=uv3 du fait*socio=rien qu'il modifie la répartition*socio=uv3 de l'avantage relatif*socio=rien entre les deux groupes*socio=rien de pays*socio=ac. Enfin, la *socio=rien troisième conséquence *socio=nil que laissent entrevoir les projections*socio=ec2 des taux*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 de la population_active*socio=ac est*socio=rien que ces taux*socio=rien exerceront peut-être une influence sur*socio=rien la facilité de l'ajustement*socio=et. C'est*socio=rien là une question*socio=rien complexe, que n'ont guère traitée les ouvrages d'économie*socio=ec1. Les observations qui suivent sont donc à considérer comme des ballons d'essai*socio=rien . Lorsque la population*socio=ac totale*socio=rien , la population_active*socio=ac et la demande*socio=ec1 globale croissent rapidement, la diminution*socio=ec2 d'importance*socio=rien relative*socio=rien de certaines*socio=rien industries*socio=ec1 se traduit souvent par un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de leur croissance*socio=uv3 plutôt que par une diminution*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 et de la production*socio=ec1. Les mises_à_pied déclin*socio=ec2 sont relativement peu nombreuses*socio=rien et les industries*socio=ec1 en expansion*socio=ec2 se procurent la main-d'_oeuvre*socio=ac dont elles ont besoin*socio=rien en puisant dans la masse des nouveaux*socio=rien venus sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 et en attirant les travailleurs*socio=ac des industries*socio=ec1 en déclin*socio=ec2. Le *socio=rien bon dosage *socio=nil des concours professionnels qui leur sont nécessaires*socio=rien s'obtient par la formation*socio=et initiale*socio=rien des nouveau*socio=rien venus; c'est*socio=rien probablement, dans l'ensemble*socio=rien , *socio=rien un moyen plus*socio=nil commode *socio=nil que le recyclage*socio=et des travailleurs*socio=ac appelés à d'autres emplois*socio=ec1. Dans une économie*socio=ec1 où la population*socio=ac totale*socio=rien , la population_active*socio=ac et la demande*socio=ec1 globale augmentent lentement, le déclin*socio=ec2 d'importance*socio=rien relative*socio=rien d'une industrie*socio=ec1 entraînera plus vraisemblablement*socio=rien une diminution*socio=ec2 absolue*socio=rien de la production*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1 et la nécessité*socio=uv1 d'une plus grande*socio=rien mobilité*socio=uv3 des facteurs*socio=rien ainsi que d'un*socio=rien recyclage*socio=et. Dans *socio=rien un modèle simple d'*socio=nil économie*socio=ec1 de*socio=nil concurrence*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil la cadence de la restructuration*socio=et de l'investissement*socio=ec1 des entreprises*socio=ac et des qualifications professionnelles*socio=ec1 serait indépendante*socio=et du *socio=rien taux général de*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil de l'économie*socio=ec1. Par contre, si l'on fait*socio=rien entrer dans l'analyse*socio=rien l'influence politique*socio=et des travailleurs*socio=ac et des patrons sur*socio=rien l'élaboration de la politique*socio=et de l'Etat*socio=rien , il faut tenir compte*socio=rien d'une certaine*socio=rien résistance à l'ajustement*socio=et. Si les tendances*socio=ec2 projetées de la population_active*socio=ac s'accompagnent de tendances*socio=ec2 analogues*socio=rien de la demande*socio=ec1 globale, ce *socio=rien raisonnement amène *socio=nil à penser que l'ajustement*socio=et sera sensiblement plus malaisé*socio=rien en amérique_du_nord*socio=ac et au Japon*socio=ac au cours*socio=rien de la période*socio=te 1975-90. *{ p.56 } Par contre, il pourrait *socio=rien devenir un *socio=nil peu plus facile*socio=rien en Europe*socio=ac occidentale*socio=te. Dans l'un*socio=rien et l'autre cas*socio=rien , cependant, il *socio=rien est difficile *socio=nil d'estimer quelle sera la portée*socio=rien réelle*socio=ec2 de ce facteur*socio=rien . Il convient d'ajouter que l'accroissement*socio=ec2 de la population_active*socio=ac devrait en_principe*socio=ec2 demeurer plus important*socio=rien en amérique_du_nord*socio=ac, tout en se ralentissant, qu'au Japon*socio=ac et en Europe*socio=ac occidentale*socio=te dans les années*socio=rien 1975-90. On pourrait rétorquer à cela qu'une croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien de la population_active*socio=ac tend à accroître le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 (la création_d'_emplois*socio=ec1 n'arrivant pas à suivre le même rythme*socio=rien ), ce qui rend l'ajustement*socio=et plus difficile*socio=rien en aggravant l'inquiétude*socio=rien des travailleurs*socio=ac concernant la conservations des emplois*socio=ec1 existants*socio=rien . *{ p.57 } Il ressort de la figure 2 portant sur*socio=rien les années*socio=rien 1963-73, que, sur*socio=rien une longue*socio=rien période*socio=te, l'augmentation population_active*socio=ac et celle des offres*socio=rien d'emplois*socio=ec1 sont étroitement liées. Par contre, la récession*socio=ec2 s'assortit, par définition, d'une insuffisance*socio=uv4 de débouchés*socio=ec1, et l'on est*socio=rien alors tenté de voir dans une croissance*socio=uv3 accélérée de la population_active*socio=ac *socio=rien un facteur d'*socio=nil aggravation*socio=ec2 *socio=nil de la pénurie*socio=ec2 d'emplois*socio=ec1, voire même *socio=rien un facteur de*socio=nil récession*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil ce qui serait une erreur*socio=uv4. La récession*socio=ec2 est*socio=rien la *socio=rien conséquence typique des*socio=nil mesures*socio=et prises *socio=nil contre une inflation*socio=ec2 engendrée par des goulets*socio=rien d'étranglement*socio=ec2 de la production*socio=ec1 qui se sont formés lors*socio=rien d'un*socio=rien boom*socio=ec2 antérieur*socio=et. Pour les raisons*socio=rien précitées, il n'est*socio=rien pas déraisonnable*socio=uv2 de présumer que ces goulets*socio=rien d'étranglement*socio=ec2 peuvent être*socio=rien éliminés plus vite dans une économie*socio=ec1 où la population_active*socio=ac a un*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 élevé*socio=uv4. Par ailleurs*socio=rien , agir dans la croyance*socio=uv1 erronée qu'une expansion*socio=ec2 plus rapide*socio=rien de la population_active*socio=ac aggrave la récession*socio=ec2 et appelle des mesures*socio=et spéciales*socio=rien , serait dommageable*socio=uv4, car les mesures*socio=et qui seraient vraisemblablement*socio=rien proposées - consistant par exemple*socio=rien à encourager les prises*socio=rien de retraite*socio=ec1 anticipées et la réduction*socio=ec2 de la semaine*socio=rien de travail, à accorder aux soutiens de famille*socio=uv1 des priorités*socio=uv4 en matière*socio=rien d'emploi*socio=ec1, etc. - introduiraient de nouvelles*socio=rien rigidités dans le marché_du_travail*socio=ec1 et iraient ainsi à l'encontre*socio=rien des efforts de stimulation*socio=rien de la reprise. Il serait en outre difficile*socio=rien , au moment*socio=rien de la reprise économique*socio=ec1, d'éliminer les rigidités ainsi créées. 2. Rigidité*socio=uv3 croissante*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1. L'évolution*socio=rien récente*socio=rien de la répartition*socio=uv3 des emplois*socio=ec1 entre les trois *socio=rien grands secteurs *socio=nil de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 ressort clairement du tableau*socio=rien 28. Les chiffres dénotent les modifications*socio=rien très considérables*socio=rien que la structure*socio=ec1 de l'emploi*socio=ec1 a connues dans les régions*socio=te développées*socio=uv4 en l'espace*socio=te d'une seule*socio=rien décennie*socio=te. Près de 10 millions*socio=rien d'emplois*socio=ec1 se sont créés dans le secteur*socio=rien industriel*socio=ec1 et 30 millions*socio=rien dans celui des services*socio=ec1, tandis que, dans le secteur*socio=rien agricole*socio=ec1, plus de 12 millions*socio=rien d'emplois*socio=ec1 ont disparu. Le fait*socio=rien que cette *socio=rien dernière évolution,*socio=nil *socio=nil notamment, a pu se produire sans plus de perturbations*socio=ec2 peut surprendre *socio=rien bon nombre *socio=nil de ceux qui prédisent l'apocalypse économique*socio=ec1 au cas*socio=rien où les emplois*socio=ec1 existants*socio=rien dans les pays*socio=ac développés*socio=uv4 ne seraient pas totalement protégés*socio=rien . Il *socio=rien est bien évident *socio=nil que c'est*socio=rien précisément la disparition*socio=rien des *socio=ec1 emplois agricoles *socio=nil (s'ajoutant à l'augmentation ) qui a rendu possible*socio=rien la multiplication*socio=rien des emplois*socio=ec1 plus productifs*socio=uv4 dans les deux autres secteurs*socio=rien : " D'importants*socio=rien transferts de main-d'_oeuvre*socio=ac entre secteurs*socio=rien , allant de pair*socio=rien avec l'évolution*socio=rien de la *socio=ec1 structure de_production,*socio=nil *socio=nil ont accompagné de *socio=rien manière frappante la*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac. Dans la mesure*socio=rien où les travailleurs*socio=ac quittaient des secteurs*socio=rien où la productivité*socio=uv3 du travail*socio=ec1 était inférieure à la moyenne*socio=rien , la productivité*socio=uv3 moyenne*socio=rien au niveau*socio=rien national*socio=te s'est*socio=rien fortement accrue. De plus, lorsque, dans les secteurs*socio=rien délaissés, la productivité*socio=uv3 du travail*socio=ec1 n'augmentait que lentement, il s'est*socio=rien aussi produit*socio=rien au fil*socio=rien du *socio=rien temps un accroissement*socio=ec2 de*socio=nil productivité*socio=uv3.*socio=nil "*socio=nil (*socio=nil Mccracken*socio=ac *socio=nil et coll., 1977, p. 165) *{ p.58 } Les modifications*socio=rien de la composition*socio=rien de l'emploi*socio=ec1, génératrices*socio=rien d'une augmentation mobilité*socio=uv3 professionnelle et géographique*socio=te suffisante*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac ainsi qu'une hiérarchie des salaires*socio=ec1 suffisamment souple*socio=uv4 pour signaler l'apparition*socio=rien de pénuries*socio=ec2 ou d'excédents*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac dans telles ou telles industries*socio=ec1. Or*socio=rien , il apparaît que les marchés_du_travail*socio=ec1 des pays*socio=ac développés*socio=uv4 deviennent plus rigides*socio=uv4, du point*socio=rien de vue*socio=rien tant de la mobilité*socio=uv3 que des échelles*socio=rien salariales*socio=ec1. Il s'agit nécessairement de preuves*socio=ec2 indirectes, mais elles conduisent toutes à la même conclusion. Si le chômage*socio=ec1 en amérique_du_nord*socio=ac et en Europe*socio=ac occidentale*socio=te reste*socio=rien élevé*socio=uv4 au vu des chiffres antérieurs*socio=te de l'après-guerre*socio=te, on signale dans ces deux régions*socio=te l'apparition*socio=rien de pénuries*socio=ec2 de main-d'_oeuvre*socio=ac dans *socio=rien diverses branches professionnelles*socio=ec1.*socio=nil Au*socio=nil cours *socio=nil de l'automne*socio=rien 1977, au moment*socio=rien où l'indice des offres*socio=rien d'emploi*socio=ec1 par petites*socio=rien annonces aux Etats-unis, établi par le Conference Board, rejoignait presque son point*socio=rien le plus haut*socio=rien (atteint en juillet*socio=rien 1973), les employeurs*socio=ac cherchaient "quasi désespérément", dit-on, des travailleurs*socio=ac possédant telles ou telles qualiflcations.l Au mois*socio=rien d'avril*socio=rien 1978, l'indice des offres*socio=rien d'emploi*socio=ec1 a atteint *socio=rien un nouveau sommet,*socio=nil *socio=nil et Business Week a annoncé dans son numéro*socio=rien de juin*socio=rien que son enquête*socio=ec2 menée auprès d'entreprises*socio=ac dans tout le pays*socio=ac révélait que les pénuries*socio=ec2 de travailleurs*socio=ac qualifiés*socio=uv4 et serni-qualifiés devenaient de plus en plus courantes*socio=te. À la même époque*socio=te, l'Economist observait que, bien*socio=rien que la reprise économique*socio=ec1 fût à peine amorcée, l'industrie*socio=ec1 britannique*socio=ac manquait déjà de travailleurs*socio=ac manuels qualifiés*socio=uv4; l'auteur*socio=rien de l'article*socio=rien écrivait plus loin*socio=rien : "Syndicats*socio=ac et employeurs*socio=ac s'accordent*socio=rien à penser que l'écrasement de la hiérarchie des salaires*socio=ec1 a dévalorisé le travail qualifié". Comme le suggère cette *socio=rien dernière citation,*socio=nil le*socio=nil raccourcissement*socio=ec2 artificiel des*socio=nil échelles salariales*socio=ec1 *socio=nil déforme la pyramide des qualifications au sein*socio=rien de l'économie*socio=ec1, en réduisant les motivations*socio=uv3 qui poussent les travailleurs*socio=ac à acquérir des qualifications par un*socio=rien apprentissage*socio=uv3, dans une école*socio=et technique*socio=rien ou dans *socio=rien un établissement d'*socio=nil enseignement_supérieur*socio=et.*socio=nil Les*socio=nil gens*socio=ac *socio=nil ont le sentiment*socio=rien que le salaire*socio=ec1 additionnel*socio=rien qu'ils tireraient de cette formation*socio=et *socio=rien supplémentaire sur l'*socio=nil ensemble *socio=nil de leur existence*socio=rien ne suffirait sans doute pas à compenser le temps*socio=rien , les efforts et l'argent*socio=ec1 dépensés pour un*socio=rien investissement*socio=ec1 de cette nature*socio=rien . *{ p.59 } En langage technique*socio=rien , l'écrasement artificiel*socio=rien de la hiérarchie des salaires*socio=ec1 équivaut à taxer la formation*socio=et de "capital_humain*socio=uv1". De même, la lourdeur*socio=rien de l'impôt*socio=et qui frappe les tranches supérieures*socio=rien de revenus*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien décourage l'acquisition*socio=rien de qualifications - notamment en période*socio=te d'inflation*socio=ec2 rapide*socio=rien où les salariés*socio=ac se trouvent propulsés dans des classes de revenu*socio=ec1 (nominal*socio=rien ) supérieures*socio=rien . Dans les pays*socio=ac développés*socio=uv4, les restrictions*socio=et au commerce*socio=ec1 contribuent à comprimer artificiellement les écarts*socio=rien salariaux*socio=ec1 du fait*socio=rien qu'elles rendent possible*socio=rien le paiement*socio=ec1 de salaires*socio=ec1 anormalement élevés*socio=uv4 dans les industries*socio=ec1 concurrencées par des importations*socio=ec1 et que, simultanément, elles exercent *socio=rien un effet déprimant*socio=nil sur les*socio=nil salaires*socio=ec1 des*socio=nil industries*socio=ec1 à*socio=nil forte productivité*socio=uv3 *socio=nil (et à main-d'_oeuvre*socio=ac qualifiée*socio=uv4) en bouchant leurs perspectives*socio=te d'expansion*socio=ec2. En éliminant ou atténuant ces restrictions*socio=et, on pourrait accroître les productions*socio=ec1 à *socio=rien forte composante *socio=nil de travail qualifié dans les pays*socio=ac industriellement avancés, et augmenter les salaires*socio=ec1 et l'emploi*socio=ec1 relatifs*socio=rien des travailleurs*socio=ac qualifiés*socio=uv4. Il n'est*socio=rien pas inutile*socio=rien de citer à cet *socio=rien égard un *socio=nil extrait d'une étude*socio=ec2 réalisée récemment à l'intention du Joint Economic Committee du Congrès*socio=ac des États-unis*socio=ac, et qui a trait aux perspectives*socio=te pour les 20 années*socio=rien à venir: "Il se produira une pénurie*socio=ec2 globale de main-d'_oeuvre*socio=ac, notamment dans la catégorie*socio=rien des bas*socio=rien salaires*socio=ec1, mais *socio=rien un certain sous-emploi*socio=ec1 de*socio=nil travailleurs*socio=ac de*socio=nil *socio=et formation universitaire persistera*socio=nil vraisemblablement*socio=rien ...*socio=nil *socio=nil La surabondance de travailleurs*socio=ac de cette catégorie*socio=rien n'entraîne pas pour eux le chômage*socio=ec1, mais plutôt un*socio=rien processus*socio=te en cascade faisant tomber certains à un*socio=rien échelon professionnel inférieur*socio=rien .... Dès maintenant, la pléthore de travailleurs*socio=ac de cette catégorie*socio=rien ... supprime le *socio=ec1 profit monétaire *socio=nil de la *socio=et formation universitaire...*socio=nil .*socio=nil Cette*socio=nil compression des*socio=nil écarts*socio=rien salariaux*socio=ec1 *socio=nil et les déceptions professionnelles*socio=ec1 des intéressés pourraient entraîner une forte*socio=rien baisse*socio=ec2 de la fréquentation*socio=rien universitaire*socio=et des jeunes*socio=ac dans les années*socio=rien 80 et constituer une *socio=rien source majeure *socio=nil de mécontentement social*socio=et si des mesures*socio=et ne sont pas prises*socio=rien pour exploiter davantage le *socio=uv4 potentiel productif des*socio=nil travailleurs*socio=ac de*socio=nil *socio=et formation universitaire.*socio=nil "*socio=nil (*socio=nil Congrès*socio=ac des*socio=nil États-unis*socio=ac,*socio=nil *socio=nil 1978, p. 5; les mots*socio=rien soulignés le sont dans l'original*socio=uv2.) La situation*socio=rien en Europe*socio=ac occidentale*socio=te est*socio=rien sensiblement la même, et une analyse*socio=rien de Drucker fait*socio=rien apparaître une situation*socio=rien encore plus critique*socio=uv2 au Japon*socio=ac. Il *socio=rien est vrai,*socio=nil *socio=nil certes, que beaucoup de qualifications s'acquièrent ailleurs*socio=rien qu'à l'université*socio=et, et que la *socio=et formation universitaire *socio=nil ne se limite pas aux types de qualifications requises*socio=uv4 par les *socio=ac entreprises productrices de*socio=nil biens*socio=ec1 *socio=nil et de services*socio=ec1 pour l'exportation*socio=ec1. Il n'est*socio=rien cependant pas déraisonnable*socio=uv2 de considérer que la fréquentation*socio=rien universitaire*socio=et reflète l'importance*socio=rien du *socio=rien désir général,*socio=nil *socio=nil parmi les membres*socio=ac du corps social*socio=et, de trouver un*socio=rien emploi*socio=ec1 plus qualifié et plus productif*socio=uv4. Dans notre étude*socio=ec2 précédente*socio=rien , nous avons interprété l'intensification*socio=ec2 des pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et et la multiplication*socio=rien des subventions*socio=ec1 publiques*socio=et dans les pays*socio=ac développés*socio=uv4 comme des preuves*socio=ec2 supplémentaires*socio=rien de la rigidité*socio=uv3 croissante*socio=rien des marchés_du_travail*socio=ec1. Cet argument peut aussi *socio=rien être développé *socio=nil de la *socio=rien façon suivante.*socio=nil *{ p.60 } *socio=nil On explique couramment la diminution*socio=ec2 de la mobilité*socio=uv3 professionnelle et géographique*socio=te des travailleurs*socio=ac dans les pays*socio=ac développés*socio=uv4 par le fait*socio=rien qu'avec l'augmentation gens*socio=ac désirent non seulement consommer davantage de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1 mais encore jouir d'une plus grande*socio=rien stabilité*socio=uv3. Or*socio=rien , tout comme des loisirs*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien peuvent être*socio=rien "achetés" en travaillant moins d'heures*socio=rien (le coût*socio=ec1 de ces loisirs*socio=ec1 étant représenté par le salaire*socio=ec1 non gagné), le travailleur*socio=ac peut acheter une stabilité*socio=uv3 supplémentaire*socio=rien en acceptant de moindres*socio=rien relèvements*socio=ec2 de son salaire*socio=ec1, aidant ainsi l'industrie*socio=ec1 à faire face*socio=rien à une concurrence*socio=ec1 plus forte*socio=rien ou à une diminution*socio=ec2 de la demande*socio=ec1. On ne peut évidemment rien*socio=rien objecter au désir*socio=rien de quiconque veut échanger une partie*socio=rien de son revenu*socio=ec1 futur*socio=rien contre une plus grande*socio=rien stabilité*socio=uv3. Toutefois, le coût*socio=ec1 de cet échange*socio=ec1 est*socio=rien souvent supérieur*socio=rien à ce que les travailleurs*socio=ac sont prêts*socio=rien à accepter, tout au moins dans les secteurs*socio=rien d'activité*socio=rien qui réclament, pour protéger l'emploi*socio=ec1, des subventions*socio=ec1 et/ou un*socio=rien renforcement des obstacles*socio=rien aux *socio=ec1 échanges commerciaux.*socio=nil *socio=nil Dans ce cas*socio=rien , ils demandent en fait*socio=rien à autrui de payer*socio=rien le coût*socio=ec1 de la stabilité*socio=uv3 de leur emploi*socio=ec1 et de leur rémunération*socio=ec1. Au niveau*socio=rien de l'économie*socio=ec1 prise*socio=rien dans son ensemble*socio=rien , une stabilité*socio=uv3 totale*socio=rien , qui permettrait à chaque industrie*socio=ec1 de conserver sa part*socio=rien et aux individus*socio=ac d'occuper en permanence*socio=rien le même emploi*socio=ec1, n'est*socio=rien pas seulement impossible*socio=rien mais n'est*socio=rien même pas souhaitée. Dans les sociétés*socio=ac industrielles*socio=ec1 occidentales, relativement rares*socio=rien sont les travailleurs*socio=ac qui exercent pendant toute leur vie_active*socio=ec1 le même emploi*socio=ec1, et, chaque année*socio=rien , une *socio=rien proportion substantielle *socio=nil de la population_active*socio=ac change*socio=rien volontairement d'activité_professionnelle*socio=ec1, ce qui implique que ces travailleurs*socio=ac se dirigent vers des emplois*socio=ec1 plus satisfaisants*socio=uv4. En fait*socio=rien , les êtres_humains commettent parfois des erreurs*socio=uv4 lorsqu'ils choisissent un*socio=rien emploi*socio=ec1, et l'ordre*socio=rien social*socio=et doit sauvegarder - voire même accroître constamment la possibilité*socio=rien de corriger ces erreurs*socio=uv4. En outre, la plupart*socio=rien des parents espèrent que leurs enfants*socio=ac feront une carrière*socio=rien plus satisfaisante*socio=uv4 et mieux rémunérée que la leur. Ainsi, en parlant de stabilité*socio=uv3 des niveaux*socio=rien de revenu*socio=ec1 et de_production*socio=ec1, nous entendons simplement dire que la *socio=ec1 structure économique doit*socio=nil ménager*socio=rien des*socio=nil *socio=rien possibilités suffisantes d'*socio=nil emploi*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Cela ne signifie pas qu'avec une population_active*socio=ac ayant, par exemple*socio=rien , un*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 de 1 %, l'économie*socio=ec1 doive créer chaque *socio=rien année un nombre de*socio=nil nouveaux emplois*socio=ec1 *socio=nil égal à 1 % des emplois*socio=ec1 existants*socio=rien . Le besoin*socio=rien réel est*socio=rien beaucoup plus vaste*socio=rien ; il faut donc créer tous les *socio=rien ans un grand nombre d'*socio=nil emplois*socio=ec1 nouveaux,*socio=nil *socio=nil même pour une population_active*socio=ac stationnaire. L'innovation*socio=uv3 économique*socio=ec1 et la restructuration*socio=et de l'économie*socio=ec1 répondent essentiellement à la nécessité*socio=uv1 de trouver, pour le travail et pour le capital*socio=ec1, des emplois*socio=ec1 nouveaux*socio=rien et meilleurs*socio=rien , c'est-à-dire plus satisfaisants*socio=uv4 pour l'individu*socio=ac comme pour la société*socio=ac. 3. De *socio=rien diverses causes de*socio=nil préoccupations*socio=uv4 en*socio=nil matière d'*socio=nil emploi*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Les craintes quant à l'adéquation*socio=uv1 des emplois*socio=ec1 disponibles*socio=rien peuvent naître de *socio=rien diverses causes:*socio=nil *socio=nil i) les innovations*socio=uv3 technologiques*socio=ec1 réduisant la consommation*socio=ec1 de travail, qui font croître le rendement*socio=ec1 par travailleur*socio=ac plus vite que la demande*socio=ec1 du bien*socio=rien ou du service produit*socio=rien ; ii) une diminution*socio=ec2 persistante de la demande*socio=ec1 d'un*socio=rien bien*socio=rien ou d'un*socio=rien service; iii) des *socio=rien apports annuels nets *socio=nil à la population_active*socio=ac; iv) l'intensification*socio=ec2 de la concurrence*socio=ec1 des producteurs*socio=ac étrangers*socio=uv4; enfin v) la récession*socio=ec2. *{ p.61 } À l'exception*socio=rien des *socio=rien apports annuels nets *socio=nil à la population_active*socio=ac, il est*socio=rien très difficile*socio=rien de quantifier ces facteurs*socio=rien , et si l'on essayait de déterminer l'effet*socio=rien propre*socio=rien de chacun d'eux à tel ou tel moment*socio=rien , on se heurterait à d'énormes*socio=rien problèmes*socio=ec2. Les chiffres ci-après ne dénotent donc que des ordres*socio=rien de grandeur*socio=rien approximatifs. *socio=rien Apports annuels nets *socio=nil à la population_active*socio=ac. Lorsque la population_active*socio=ac d'un*socio=rien pays*socio=ac augmente, l'économie*socio=ec1 doit créer constamment des emplois*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien . Dans le tableau*socio=rien 29, les augmentations que la population_active*socio=ac de chacune des trois régions*socio=te développées*socio=uv4 a connues de 1963à 1973 sont exprimées en *socio=rien moyennes annuelles,*socio=nil à*socio=nil savoir:*socio=nil amérique_du_nord*socio=ac 1,9*socio=nil million,*socio=nil Japon*socio=ac *socio=nil 645000, Europe*socio=ac occidentale*socio=te 250000. Augmentations des rendements individuels*socio=uv2. Plus la productivité*socio=uv3 du travail*socio=ec1 augmente, moins il faut de travailleurs*socio=ac pouratteindre *socio=rien un certain volume de_production*socio=ec1 nationale*socio=te.*socio=nil Par*socio=nil exemple,*socio=nil *socio=nil si, dans une économie*socio=ec1 comptant 100 millions*socio=rien de travailleurs*socio=ac, le rendement*socio=ec1 individuel*socio=uv2 augmente de 2 % en une année*socio=rien , le même volume*socio=rien de_production*socio=ec1 nationale*socio=te pourrait être*socio=rien atteint l'année*socio=rien suivante*socio=rien par 98,1 millions*socio=rien de travailleurs*socio=ac. On pourrait dire alors qu'il existe *socio=rien un besoin potentiel*socio=uv4 *socio=nil de créer 1,9 million*socio=rien d'emplois*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien . Toutefois, les gains*socio=ec1 de productivité*socio=uv3 entraînent généralement une augmentation dépenses*socio=ec1 qui se répercute dans des *socio=rien proportions variées sur les*socio=nil produits des*socio=nil industries*socio=ec1 *socio=nil qui ont bénéficié de ces gains*socio=ec1 de sorte*socio=rien qu'en fait*socio=rien une fraction*socio=rien seulement des 1,9 million*socio=rien de travailleurs*socio=ac "libérés" devraient changer d'emploi*socio=ec1. Le problème*socio=uv4 est*socio=rien d'évaluer cette fraction*socio=rien . En se fondant sur*socio=rien les données relatives*socio=rien au *socio=rien nombre annuel net des*socio=nil travailleurs*socio=ac *socio=nil quittant le secteur*socio=rien agricole*socio=ec1, nous l'évaluons très approximativement à 30 %. *{ p.62 } Sur*socio=rien cette base*socio=rien , nous sommes arrivés aux ordres*socio=rien de *socio=rien grandeur suivants du*socio=nil nombre annuel *socio=nil réel des changements*socio=uv3 d'emploi*socio=ec1 dus aux variations*socio=rien de la productivité*socio=uv3 durant la période*socio=te 19w-1973: amérique_du_nord*socio=ac 45000o; Japon*socio=ac 1300000; Europe*socio=ac occidentale*socio=te 1500000. Ralentissements cycliques*socio=te de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1. Pendant la phase*socio=te descendante*socio=ec2 du cycle*socio=te économique*socio=ec1, le taux*socio=rien du chômage*socio=ec1 augmente. Une méthode*socio=rien de quantification de cet effet*socio=rien consiste à prendre la différence*socio=rien entre le " plein_emploi*socio=ec1 " hypothétique*socio=rien et l'"emploi*socio=ec1 réel " dans la période*socio=te du creux*socio=ec2, le "plein_emploi*socio=ec1" étant mesuré par application*socio=rien du taux*socio=rien d'emploi*socio=ec1 de la crête du cycle*socio=te à l'effectif*socio=rien de la population_active*socio=ac au moment*socio=rien où la récession*socio=ec2 touche le fond*socio=rien . Les chiffres absolus*socio=rien (et les pourcentages*socio=rien de la population_active*socio=ac totale*socio=rien ) pour la dernière*socio=rien récession*socio=ec2 sont les suivants*socio=rien : amérique_du_nord*socio=ac: 3,7 millions*socio=rien (3,6 %); Japon*socio=ac: 0,6 million*socio=rien (1,1 %); Europe*socio=ac occidentale*socio=te: 2,8 millions*socio=rien (2,3 %). Concurrence*socio=ec1 accrue des importations*socio=ec1. On a essayé à plusieurs reprises, ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil d'estimer le nombre*socio=rien des emplois*socio=ec1 perdus en raison*socio=rien de l'accroissement*socio=ec2 des importations*socio=ec1. 66 D'une *socio=rien manière générale,*socio=nil *socio=nil on a eu recours*socio=ec1 à l'une ou l'autre de deux méthodes*socio=rien dont aucune ne permet d'aboutir à des estimations*socio=ec2 qui puissent être*socio=rien exprimées sur*socio=rien la même *socio=rien base annuelle *socio=nil que les données du tableau*socio=rien 29. La première*socio=rien utilise d'une part*socio=rien la quantité estimée de travail nécessaire*socio=rien , à *socio=rien un moment *socio=nil donné, par unité*socio=rien produite dans *socio=rien différentes branches d'*socio=nil activité *socio=nil et d'autre *socio=rien part un accroissement*socio=ec2 hypothétique des*socio=nil importations*socio=ec1 *socio=nil (Il milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1, par exemple*socio=rien ), ou l'accroissement*socio=ec2 estimé des importations*socio=ec1 résultant*socio=rien d'un*socio=rien abaissement*socio=rien donné des obstacles*socio=rien au commerce.6 'La seconde, qui s'appuie également sur*socio=rien l'apport*socio=rien estimé de travail par unité*socio=rien produite, évalue le nombre*socio=rien d'emplois*socio=ec1 "perdus" pendant une période*socio=te donnée en comparant le nombre*socio=rien des emplois*socio=ec1 en fin*socio=rien de période*socio=te dans la branche*socio=rien concurrencée par des importations*socio=ec1 avec le nombre*socio=rien des emplois*socio=ec1 qui auraient existé si les importations*socio=ec1 n'avaient pas augmenté, ou si la branche*socio=rien d'activité*socio=rien nationale*socio=te avait conservé sa part*socio=rien du marché*socio=ec1 intérieur*socio=te. Ces deux estimations*socio=ec2 des "emplois*socio=ec1 perdus" se réfèrent à des pertes*socio=ec2 potentielles*socio=uv4 et non pas effectives*socio=rien . Si la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te des produits*socio=rien de la branche*socio=rien considérée augmente, les importations*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien peuvent être*socio=rien absorbées totalement ou en partie*socio=rien sans perte*socio=ec2 d'emplois*socio=ec1 existants*socio=rien . Par contre, si le nombre*socio=rien d'emplois*socio=ec1 diminue dans la branche*socio=rien considérée indépendamment de l'augmentation des importations*socio=ec1, l'effet*socio=rien de suppression*socio=rien d'emplois*socio=ec1 résultant*socio=rien des importations*socio=ec1 se fera pleinement sentir. Salant (1978) a estimé qu'un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de 1 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 des importations*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés aux Etats-unis touchait en moyenne*socio=rien , en 63 1976, environ 36000 emplois*socio=ec1. En appliquant cette proportion*socio=rien à l'accroissement*socio=ec2 - 14 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 - des importations*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés aux Etats-unis entre 1975 et 1976, on obtient le chiffre de 504000 emplois*socio=ec1. Si cet accroissement*socio=ec2 s'était entièrement réalisé aux dépens*socio=uv2 de la production*socio=ec1 nationale*socio=te, il se serait soldé par une perte*socio=ec2 d'emplois*socio=ec1 égale*socio=rien à 2,5 % des 20,4 millions*socio=rien de personnes*socio=rien atteintes par le chômage*socio=ec1 en 1976.72 L'explication*socio=rien se trouve, évidemment, dans le fait*socio=rien que la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te s'est*socio=rien accrue en 1976, entraînant une reprise exceptionnellement active*socio=uv4 des importations*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés, après*socio=rien leur baisse*socio=ec2 de 1975 qui s'était chiffrée à 4 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. La modicité relative*socio=rien de l'effet*socio=rien de l'augmentation des importations*socio=ec1 aux Etatsunis, sous la forme*socio=rien de pertes*socio=ec2 d'emplois*socio=ec1, est*socio=rien confirmée par les statistiques*socio=ec2 officielles des Etats-unis sur*socio=rien le nombre*socio=rien des travailleurs*socio=ac admis à bénéficier de l'aide*socio=uv1 à la restructuration*socio=et, conformément aux dispositions*socio=et de la loi*socio=et de 1974 sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 extérieur involontaire d'emploi*socio=ec1 due à une augmentation . Pendant la période*socio=te avril*socio=rien 1975-mars 1978, 326 820 travailleurs*socio=ac ont été*socio=rien admis à bénéficier de cette aide*socio=uv1, ce qui représente une moyenne*socio=rien de 109000 par an*socio=rien . Dans cette même période*socio=te de trois ans*socio=rien , le nombre*socio=rien des travailleurs*socio=ac civils a augmenté, aux Etats-unis, de 7,2 millions*socio=rien (2,4 millions*socio=rien par an*socio=rien ), et celui des emplois*socio=ec1 civils de 9 millions*socio=rien (3 millions*socio=rien par an*socio=rien ). Etant donné l'ampleur*socio=rien de ces variations*socio=rien , il serait difficile*socio=rien de soutenir que, dans l'ensemble*socio=rien de l'économie*socio=ec1, la concurrence*socio=ec1 des importations*socio=ec1 a eu *socio=rien un effet *socio=nil autre que *socio=rien négligeable sur le*socio=nil marché*socio=ec1 *socio=nil de l'emploi*socio=ec1 aux Etats-un is.71 Wolter (1976) a estimé qu'entre 1962 et 1975 l'accroissement*socio=ec2 des importations*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés en République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac s'est*socio=rien traduit par une perte*socio=ec2 brute*socio=rien d'environ 1,7 million*socio=rien d'emplois*socio=ec1. Les importations*socio=ec1 en question*socio=rien se sont accrues de 78,4 milliards*socio=rien de Deutschemark*socio=ec1 pendant cette période*socio=te. En utilisant ces chiffres, ainsi que les estimations*socio=ec2 de Salant pour 1976 et celles qu'il avait calculées auparavant pour 1953 (Salant et Vaccara, 1961), il *socio=rien est possible *socio=nil de procéder à une comparaison*socio=rien approximative entre l'estimation*socio=ec2 dewolter relative*socio=rien à l'impact*socio=rien *socio=rien brut effectif des*socio=nil importations*socio=ec1 sur l'*socio=nil emploi*socio=ec1 en*socio=nil République*socio=ac fédérale*socio=et d'*socio=nil Allemagne*socio=ac *socio=nil et celle de Salant concernant l'impact*socio=rien *socio=rien hypothétique brut des*socio=nil importations*socio=ec1 *socio=nil aux Etats-unis. Selon l'estimation*socio=ec2 de Wolter, 76000 emplois*socio=ec1 en moyenne*socio=rien ont été*socio=rien perdus pour chaque milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 d'augmentation période*socio=te 1962-75, alors que l'estimation*socio=ec2 de Salant place*socio=rien cette moyenne*socio=rien , en ce qui concerne les Etats-unis, à 55500 pertes*socio=ec2 d'emplois*socio=ec1 pour la même augmentation chiffres de Salant sont des moyennes*socio=rien , et que l'effet*socio=rien de perte*socio=ec2 d'emplois*socio=ec1 varie considérablement*socio=rien d'une branche*socio=rien de_production*socio=ec1 à l'autre, le chiff re plus élevé*socio=uv4 pour la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac pourrait s'expliquer en partie*socio=rien par l'augmentation rien des importations*socio=ec1 de produits*socio=rien qui concurrencent des productions*socio=ec1 nationales*socio=te à *socio=rien forte intensité *socio=nil de maind'oeuvre*socio=rien . Les estimations*socio=ec2 des pertes*socio=ec2 d'emplois*socio=ec1 dues aux importations*socio=ec1 doivent être*socio=rien interprétées avec beaucoup de précaution*socio=rien . Importations*socio=ec1 et exportations*socio=ec1 sont interdépendantes*socio=uv4 et, étant donné qu'avec des politiques*socio=et macroéconomiques*socio=ec1 et de change*socio=rien appropriées, les flux*socio=ec1 additionnels*socio=rien auront tendance*socio=ec2 à s'équilibrer, 64 les études*socio=ec2 qui se limitent à l'effet*socio=rien des importations*socio=ec1 sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 ne mettent en relief*socio=rien que le *socio=rien premier volet d'*socio=nil un processus*socio=te de*socio=nil restructuration*socio=et *socio=nil qui comprend aussi la création_d'_emplois*socio=ec1 tant dans les branches*socio=rien qui travaillent pour l'exportation*socio=ec1 que dans celles qui alimentent le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te. Certaines*socio=rien études*socio=ec2 proposent des estimations*socio=ec2 de l'effet*socio=rien *socio=rien produit sur l'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil par l'accroissement*socio=ec2 des importations*socio=ec1 et par l'augmentation correspondante*socio=rien des exportations*socio=ec1. Si l'on considère le nombre*socio=rien des pays*socio=ac étudiés, l'ouvrage le plus utile*socio=uv4 pour notre *socio=rien propos est *socio=nil celui qu'ont récemment publié Cline et coll. (1978) et dans lequel ils analysent les effets*socio=rien , sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 et l'emploi*socio=ec1, de *socio=rien formules possibles de*socio=nil libéralisation*socio=et des*socio=nil échanges*socio=ec1 *socio=nil dans le cadre*socio=rien des négociations_commerciales_multilatérales*socio=et en cours*socio=rien (le "tokyo_round*socio=et"). Si l'on fait*socio=rien la moyenne*socio=rien des effets*socio=rien directs estimés sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 de chacune des douze *socio=rien formules possibles de*socio=nil *socio=et libéralisation tarifaire,*socio=nil *socio=nil on obtient les *socio=rien résultats suivants *socio=nil (sans tenir compte*socio=rien des secteurs*socio=rien du pétrole*socio=ec1 et des textiles*socio=ec1): en amérique_du_nord*socio=ac, 42500 emplois*socio=ec1 de moins dans le secteur*socio=rien concurrencé par les importations*socio=ec1 et 39500 de plus dans le secteur*socio=rien de l'exportation*socio=ec1 17; les chiffres comparables*socio=rien sont, pour le Japon*socio=ac -83000 et +87000, et pour les *socio=ac Communautés européennes *socio=nil -77100 et -9600 (l'emploi*socio=ec1 se contracte dans le secteur*socio=rien exportateur*socio=ec1 des *socio=ac Communautés européennes *socio=nil parce que l'accroissement*socio=ec2 estimé des exportations*socio=ec1 vers les pays*socio=ac tiers *socio=rien est moindre *socio=nil que la diminution*socio=ec2 estimée des exportations*socio=ec1 vers les pays_membres*socio=ac). Ces chiffres sont exceptionnellement faibles*socio=rien , non seulement par rapport*socio=rien à ceux de la population_active*socio=ac, mais aussi au regard*socio=rien des autres motifs*socio=rien d'inquiétude*socio=rien concernant le nombre*socio=rien des emplois*socio=ec1 disponibles*socio=rien . En outre, si l'on envisage le " pire*socio=rien " des cas*socio=rien , on arrive pratiquement à la même conclusion. À la formule*socio=rien d'abaissement*socio=rien des droits*socio=uv1 de 100 % correspond la plus forte*socio=rien perte*socio=ec2 brute*socio=rien d'emplois*socio=ec1; si l'on y inclut les pertes*socio=ec2 indirectes estimées d'emplois*socio=ec1, imputables*socio=uv2 aux répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien les branches*socio=rien de_production*socio=ec1 qui alimentent en inputs*socio=rien les industries*socio=ec1 concurrencées par les importations*socio=ec1, le total*socio=rien s'élève à 361000 en amérique_du_nord*socio=ac et 400000 au Japon*socio=ac (on ne dispose pas de chiffre comparable*socio=rien pour l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te). Si l'élimination*socio=ec2 complète des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac s'échelonnait sur*socio=rien huit ans*socio=rien , les pertes*socio=ec2 d'emplois*socio=ec1 annuelles*socio=rien seraient de 45000 et 50000, chiffres qui ne représentent également que de petites*socio=rien fractions de ceux du tableau*socio=rien 29. En résumé, ce type*socio=rien d'étude*socio=ec2 empirique*socio=ec2 comporte *socio=rien un certain nombre *socio=nil de simplifications et pose des problèmes*socio=ec2 de données, et il importe de considérer que les chiffres cités correspondent, au mieux, à des ordres*socio=rien de grandeur*socio=rien approximatifs. Il faut souligner aussi qu'on ne peut pas additionner les quantifications des causes*socio=rien de préoccupation*socio=uv4 en matière*socio=rien d'emploi*socio=ec1, car ces causes*socio=rien débordent dans une très *socio=rien large mesure *socio=nil les unes sur*socio=rien les autres. Ces réserves mises à part*socio=rien , trois conclusions se dégagent: i) L'effet*socio=rien de suppression*socio=rien d'emplois*socio=ec1 produit*socio=rien par l'accroissement*socio=ec2 des importations*socio=ec1 - et résultant*socio=rien de modifications*socio=rien de l'avantage concurrentiel*socio=ec2 ou de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 - est*socio=rien , typiquement, très modeste*socio=rien par rapport*socio=rien à celui d'autres *socio=rien évolutions normales *socio=nil qui amènent à craindre une inadéquation de l'offre*socio=rien d'emplois*socio=ec1 nouveaux*socio=rien . ii) L'effet*socio=rien de suppression*socio=rien d'emplois*socio=ec1 résultant*socio=rien des importations*socio=ec1 en provenance*socio=rien de pays_en_voie_de_développement*socio=ac est*socio=rien très faible*socio=rien par rapport*socio=rien à celui (déjà modeste*socio=rien ) des importations*socio=ec1 totales*socio=rien . *{ p.65 } iii) Les estimations*socio=ec2 de l'effet*socio=rien sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 d'une expansion*socio=ec2 équilibrée des échanges*socio=ec1 dans les régions*socio=te développées*socio=uv4 font généralement apparaître que la baisse*socio=ec2 nette*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 (si baisse*socio=ec2 il y a) *socio=rien est négligeable.*socio=nil *socio=nil Théoriquement, comme l'expansion*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 entraîne un*socio=rien accroissement*socio=ec2 du revenu*socio=ec1, elle doit avoir, au total*socio=rien , *socio=rien un effet positif*socio=uv4 de*socio=nil création_d'_emplois*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Toutefois, cet effet*socio=rien n'est*socio=rien pas entièrement quantifiable parce qu'il *socio=rien est difficile *socio=nil de tenir *socio=rien un compte de*socio=nil nouveaux emplois*socio=ec1 créés*socio=nil grâce *socio=nil à ce revenu*socio=ec1 additionnel*socio=rien dans les branches*socio=rien produisant pour le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te. L'expansion*socio=ec2 équilibrée des échanges*socio=ec1 *socio=rien est susceptible *socio=nil d'avoir *socio=rien un effet sensible sur la*socio=nil structure*socio=ec1 *socio=nil de l'emploi*socio=ec1, au profit*socio=uv3 des branches*socio=rien de_production*socio=ec1 et de services*socio=ec1 qui ont une meilleure*socio=rien productivité*socio=uv3 et exigent davantage de qualifications. La vague de pressions*socio=ec2 et de *socio=et mesures protectionnistes *socio=nil de ces *socio=rien dernières années *socio=nil donne à penser que l'opinion*socio=uv1 selon laquelle le problème*socio=uv4 actuel*socio=te de l'emploi*socio=ec1 tient pour beaucoup à la concurrence*socio=ec1 des importations*socio=ec1 est*socio=rien largement répandue. Ce souci*socio=rien paraît particulièrement prononcé s'agissant des importations*socio=ec1 en provenance*socio=rien de pays_en_voie_de_développement*socio=ac. Comme la perte*socio=ec2 brute*socio=rien estimée d'emplois*socio=ec1 résultant*socio=rien de l'accroissement*socio=ec2 des importations*socio=ec1 *socio=rien est faible *socio=nil elle aussi, par rapport*socio=rien à celles résultant*socio=rien de toutes les autres causes*socio=rien , il *socio=rien est évident *socio=nil que ce souci*socio=rien traduit autre chose*socio=rien qu'une évaluation*socio=ec2 objective des faits*socio=rien . E. AUTRES *socio=rien CONSIDÉRATIONS RELATIVES AU*socio=nil PROBLÈME*socio=uv4 DES*socio=nil IMPORTATIONS*socio=ec1 *socio=nil Pourquoi incriminer les importations*socio=ec1? L'inquiétude*socio=rien disproportionnée que suscitent les importations*socio=ec1 tient à plusieurs raisons*socio=rien , dont certaines*socio=rien sont liées aux importations*socio=ec1 de toutes origines*socio=rien et d'autres le sont expressément aux importations*socio=ec1 en provenance*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=ac. Il semble que les raisons*socio=rien ci-après aient largement influencé, encore que dans des proportions*socio=rien variables, de *socio=rien récentes décisions de*socio=nil politique_commerciale*socio=ec1:*socio=nil *socio=nil 1) Ignorance des chiffres véritables*socio=rien . La presse*socio=et publie rarement les informations*socio=rien du type*socio=rien de celles qui viennent d'être*socio=rien commentées plus haut*socio=rien , et il ne serait pas surprenant*socio=rien de découvrir que, dans les pays*socio=ac développés*socio=uv4, le public*socio=et se fait*socio=rien , dans sa majorité*socio=rien , une idée*socio=rien très exagérée de l'importance*socio=rien relative*socio=rien des importations*socio=ec1 en tant que cause*socio=rien de pertes*socio=ec2 d'emplois*socio=ec1. ii) Quelles qu'en soient les *socio=rien conséquences nettes,*socio=nil les*socio=nil restrictions*socio=et au*socio=nil commerce*socio=ec1 *socio=nil semblent agir plus vite et plus efficacement que les mesures*socio=et visant d'autres causes*socio=rien du problème*socio=uv4 de l'emploi*socio=ec1. Il *socio=rien est impossible de*socio=nil limiter la*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil de la population_active*socio=ac et l'innovation*socio=uv3 technologique*socio=ec1, et l'effet*socio=rien sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 des politiques*socio=et macro-économiques actuelles*socio=te suscite l'irritation générale*socio=rien . Au contraire*socio=rien , le relèvement*socio=ec2 des obstacles*socio=rien à l'importation*socio=ec1 de produits*socio=rien qui concurrencent une production*socio=ec1 nationale*socio=te paraît être*socio=rien directement favorable*socio=ec2 à l'emploi*socio=ec1. *{ p.66 } Ni le grand*socio=rien public*socio=et ni, Plus curieusement, les branches*socio=rien exportatrices*socio=ec1, ne perçoivent encore très bien*socio=rien à quel point*socio=rien cette apparence est*socio=rien trompeuse - toute restriction*socio=et à l'importation*socio=ec1 ayant inévitablement *socio=rien un effet négatif sur l'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil dans le secteur*socio=rien exportateur*socio=ec1 puisque, moins un*socio=rien pays*socio=ac achète au reste*socio=rien du monde*socio=te, moins le reste*socio=rien du monde*socio=te achète à ce pays*socio=ac (qu'il s'agisse explicitement de rétorsion ou non). iii) S'en prendre aux importations*socio=ec1, loin*socio=rien d'éveiller des oppositions dans le pays*socio=ac, est*socio=rien souvent au contraire*socio=rien une tactique très *socio=rien bien vue.*socio=nil Les*socio=nil évolutions d'*socio=nil origine intérieure*socio=te *socio=nil qui menacent l'emploi*socio=ec1 - comme le *socio=rien déplacement massif des*socio=nil entreprises*socio=ac textiles*socio=ec1 américaines*socio=ac *socio=nil de la Nouvelle-angleterre vers le Sud des États-unis*socio=ac après*socio=rien la Deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te - profitent souvent à un*socio=rien autre groupe*socio=rien national*socio=te *socio=rien bien défini,*socio=nil de*socio=nil sorte *socio=nil que les forces*socio=uv1 qui s'exercent à l'intérieur*socio=te du pays*socio=ac pour et contre ces évolutions*socio=rien s'équilibrent plus ou moins. Ce serait vrai*socio=rien aussi de la plupart*socio=rien des mesures*socio=et nécessaires*socio=rien pour atténuer les rigidités croissantes*socio=rien des marchés_du_travail*socio=ec1. Par contre, lorsqu'une *socio=rien campagne est *socio=nil dirigée contre les importations*socio=ec1, il est*socio=rien beaucoup plus difficile*socio=rien d'organiser dans le pays*socio=ac un*socio=rien mouvement*socio=ec2 d'opposition*socio=rien efficace*socio=uv4, parce que le dommage*socio=ec2 causé aux consommateurs*socio=ac est*socio=rien individuellement minime et que le préjudice*socio=et porté à l'emploi*socio=ec1 sous la forme*socio=rien d'emplois*socio=ec1 perdus dans les secteurs*socio=rien produisant pour l'exportation*socio=ec1 et pour le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te retombe sur*socio=rien des travailleurs*socio=ac qui se rendent rarement compte*socio=rien qu'ils ont du mal*socio=rien à se placer du fait*socio=rien des restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1. iv) L'opinion*socio=uv1 selon laquelle certains pays*socio=ac " ne jouent pas le jeu*socio=rien " et ne méritent donc pas de bénéficier d'un*socio=rien "accès*socio=uv1 équitable*socio=uv2" à notre marché*socio=ec1 intérieur*socio=te trouve de plus en plus d'écho*socio=rien . Techniquement, ce n'est*socio=rien pas un*socio=rien problème*socio=uv4 pour les économistes*socio=ac, qui considèrent les restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 comme principalement nuisibles*socio=rien au pays*socio=ac qui les applique, mais il *socio=rien est bien évident *socio=nil que cette opinion*socio=uv1 a une influence politique*socio=et importante*socio=rien - la preuve*socio=ec2 en est*socio=rien , par exemple*socio=rien , ce qu'il est*socio=rien advenu des propositions d'abaissements*socio=ec2 unilatéraux des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1. v) Dès lors*socio=rien qu'une industrie*socio=ec1 obtient une protection*socio=et, il est*socio=rien très difficile*socio=rien d'éviter que d'autres industries*socio=ec1 du pays*socio=ac ne réclament le même traitement*socio=rien . Il existe au moins trois mécanismes*socio=rien de contagion: a) le précédent*socio=rien politique*socio=et, ou effet*socio=rien de démonstration*socio=ec2 (" Pourquoi eux et pas nous? "); b) l'octroi*socio=rien d'une meilleure*socio=rien protection*socio=et à une branche*socio=rien qui produit*socio=rien des biens*socio=ec1 intermédiaires réduit la compétitivité*socio=uv1 de toutes les branches*socio=rien qui utilisent l'input*socio=rien ainsi protégé*socio=rien , ce qui les incite à réclamer une " assistance*socio=uv1 " semblable*socio=rien ; enfin c) protéger un*socio=rien produit*socio=ec1 détourne souvent la main-d'_oeuvre*socio=ac et le capital*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs *socio=nil vers d'autres productions*socio=ec1 pour l'exportation*socio=ec1, suscitant ainsi des pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et dans d'autres branches*socio=rien dont la production*socio=ec1 se voit alors concurrencée par des importations*socio=ec1. vi) La crainte*socio=uv1 " qu'ils puissent tout produire meilleur*socio=rien marché*socio=ec1 que nous ", qui vise généralement les pays_en_voie_de_développement*socio=ac. Le principe*socio=ec2 de l'avantage relatif*socio=rien , exposé dans tous les manuels d'économie*socio=ec1 élémentaire, fait*socio=rien justice de cette erreur*socio=uv4 grossière d'appréciation*socio=uv1. On peut aussi la combattre*socio=rien en demandant à qui la fait*socio=rien pourquoi un*socio=rien pays*socio=ac qui pourrait " tout produire meilleur*socio=rien marché*socio=ec1" serait intéressé à échanger. *{ p.67 } Enfin, on notera que l'endettement*socio=ec1 des pays_en_voie_de_développement*socio=ac vis-à-vis de l'étranger*socio=te, dont on a beaucoup parlé (les plus gros*socio=rien exportateurs*socio=ac étant parmi les plus endettés), ne tient pas au fait*socio=rien que ces pays*socio=ac ont des excédents*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 chroniques*socio=rien , bien*socio=rien au contraire*socio=rien . vii) Les pertes*socio=ec2 d'emplois*socio=ec1 résultant*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 des importations*socio=ec1, et en_particulier*socio=rien de celles qui proviennent de pays_en_voie_de_développement*socio=ac, passent pour avoir *socio=rien un impact *socio=nil professionnel et géographique*socio=te plus concentré que d'autres causes*socio=rien de " problèmes*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 ". En résumé, ces sept considérations*socio=rien , auxquelles s'ajoute le problème*socio=uv4 des rigidités du marché_du_travail*socio=ec1, donnent un*socio=rien aperçu des origines*socio=rien de l'énorme*socio=rien disproportion entre la place*socio=rien faite aux restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 en tant que moyen*socio=rien de résoudre les problèmes*socio=ec2 d'emploi*socio=ec1, et l'influence effective*socio=rien des importations*socio=ec1 relativement aux autres causes*socio=rien de préoccupation*socio=uv4 concernant l'adéquation*socio=uv1 des possibilités*socio=rien d'emploi*socio=ec1, En outre, le public*socio=et fait*socio=rien beaucoup trop peu de cas*socio=rien de la relation*socio=rien entre l'accroissement*socio=ec2 des importations*socio=ec1 et la création_d'_emplois*socio=ec1 dans les *socio=ec1 industries exportatrices,*socio=nil *socio=nil et ces deux raisons*socio=rien contribuent à expliquer les difficultés*socio=ec2 que rencontrent les milieux*socio=rien responsables*socio=uv2 lorsqu'ils cherchent à déclencher un*socio=rien mouvement*socio=ec2 de soutien*socio=uv3 en faveur*socio=rien de *socio=et politiques_commerciales libérales.*socio=nil Les*socio=nil importations*socio=ec1 en*socio=nil provenance*socio=rien des*socio=nil pays_en_voie_de_développement*socio=ac *socio=nil sont-elles plus perturbatrices que les autres? Considérant que, relativement à d'autres facteurs*socio=rien , l'accroissement*socio=ec2 des importations*socio=ec1 cause*socio=rien peu de problèmes*socio=ec2 d'emploi*socio=ec1 et qu'ils sont transitoires*socio=uv4, il reste*socio=rien à se demander si, comme on le prétend souvent, les importations*socio=ec1 en provenance*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=ac désorganisent davantage les marchés*socio=ec1 que celles qui proviennent des pays*socio=ac développés*socio=uv4. Si cette question*socio=rien vise l'importance*socio=rien relative*socio=rien de la désorganisation*socio=uv4 créée par les importations*socio=ec1 - c'est-à-dire, si l'on se demande*socio=rien si une augmentation importations*socio=ec1 en provenance*socio=rien de pays_en_voie_de_développement*socio=ac est*socio=rien plus ou moins perturbatrice qu'une augmentation importations*socio=ec1 en provenance*socio=rien des pays*socio=ac développés*socio=uv4 - trois arguments*socio=ec2 sont à prendre en considération*socio=rien . Le moins convaincant*socio=rien des trois est*socio=rien peut-être celui qui repose sur*socio=rien la distinction*socio=rien entre échanges*socio=ec1 inter - et intra-industriels. Cet argument à deux *socio=rien volets est le*socio=nil suivant:*socio=nil *socio=nil a) l'expansion*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 entre pays*socio=ac développés*socio=uv4 et pays_en_voie_de_développement*socio=ac implique une spécialisation*socio=uv3 inter-industrielle plus poussée (relativement à la spécialisation*socio=uv3 intra-industrielle) que celle des échanges*socio=ec1 entre pays*socio=ac développés*socio=uv4, et b) les coûts*socio=ec1 de transition*socio=uv3 liés à la restructuration*socio=et sont plus élevés*socio=uv4 pour le *socio=rien premier type de*socio=nil spécialisation*socio=uv3 *socio=nil que pour le second*socio=rien . Cet argument se fonde essentiellement sur*socio=rien le postulat*socio=rien que l'expansion*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 intraindustriels implique de moindres*socio=rien diminutions*socio=ec2 absolues de la production*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1 dans chaque entreprise*socio=ac (parce que les entreprises*socio=ac dont la production*socio=ec1 entre en concurrence*socio=ec1 avec des importations*socio=ec1 réagiront plus probablement en se spécialisant dans *socio=rien certaines lignes de_production*socio=ec1)*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil et que la mobilité*socio=uv3 des *socio=rien facteurs est plus*socio=nil grande entre*socio=nil firmes*socio=ac *socio=nil d'une même branche*socio=rien qu'entre firmes*socio=ac appartenant à des *socio=rien branches différentes *socio=nil (les qualifications de la main-d'_oeuvre*socio=ac et les équipements*socio=ec1 présentant entre eux une plus grande*socio=rien similitude dans le *socio=rien premier cas *socio=nil que dans le second*socio=rien ). *{ p.68 } Analysé dans le détail*socio=rien , cet argument perd beaucoup de son apparente plausibilité. La principale*socio=rien difficulté*socio=ec2 tient à l'ambiguïté*socio=rien de la notion*socio=rien d'"industrie*socio=ec1" ou de " branche*socio=rien de_production*socio=ec1 ". Il est*socio=rien quasiment impossible*socio=rien d'en donner une définition *socio=rien opérationnelle précise *socio=nil et, dans la pratique*socio=et, les diverses*socio=rien classifications utilisées pour la présentation*socio=rien des statistiques*socio=ec2 nationales*socio=te de la production*socio=ec1 et du commerce*socio=ec1 ne respectent pas les quelques *socio=rien rares indications générales *socio=nil que peut offrir la théorie*socio=ec2 économique*socio=ec1. Dans l'ensemble*socio=rien , les *socio=rien critères sur *socio=nil lesquels se fondent les définitions habituelles*socio=rien de la " branche*socio=rien de_production*socio=ec1 " donnent peu de raisons*socio=rien de penser que les conditions*socio=ec1 qui déterminent les coûts*socio=ec1 d'ajustement*socio=et d'une branche*socio=rien donnée (intensités relatives*socio=rien des facteurs*socio=rien , combinaisons de qualifications nécessaires*socio=rien , *socio=rien âge moyen *socio=nil de la main-d'_oeuvre*socio=ac, degré*socio=rien de concentration*socio=ec2 géographique*socio=te, proximité*socio=rien d'autres industries*socio=ec1, tendances*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te du ou des produits*socio=rien de la branche*socio=rien , et durée*socio=te utile*socio=uv4 moyenne*socio=rien des équipements*socio=ec1, par exemple*socio=rien ) sont sensiblement plus homogènes*socio=uv4 dans une même branche*socio=rien du secteur*socio=rien manufacturier*socio=ec1 que dans *socio=rien un ensemble *socio=nil de plusieurs branches*socio=rien de ce secteur*socio=rien . Le deuxième*socio=rien argument invoqué pour défendre l'opinion*socio=uv1 selon laquelle les exportations*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés des pays_en_voie_de_développement*socio=ac sont relativement plus perturbatrices est*socio=rien qu'elles sont plus "concentrées" sur*socio=rien certains produits*socio=rien que celles des pays*socio=ac développés*socio=uv4. Les économies*socio=ec1 aux premiers*socio=rien stades*socio=te de l'industrialisation*socio=ec2 étant moins diversifiées, il n'est*socio=rien pas étonnant*socio=rien que des données du type*socio=rien de celles qui sont reproduites au tableau*socio=rien 8 (chapitre*socio=rien premier*socio=rien ) fassent apparaître que les exportations*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés des pays_en_voie_de_développement*socio=ac comportent *socio=rien un nombre relativement*socio=nil moindre *socio=nil de " produits*socio=rien ". Cependant, il ne faut pas oublier a) que les exportations*socio=ec1 des pays_en_voie_de_développement*socio=ac sont faibles*socio=rien et qu'elles se diversifieront davantage au fur*socio=rien et à mesure*socio=rien qu'elles s'accroîtront, et b) que tous les problèmes*socio=ec2 théoriques et pratiques*socio=et qui s'attachent à la définition d'une " branche*socio=rien de_production*socio=ec1 " s'appliquent également à celles des catégories*socio=rien de " produits*socio=rien " retenues*socio=rien dans les statistiques*socio=ec2 commerciales*socio=ec1. Le troisième*socio=rien argument selon lequel l'accroissement*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 entre pays*socio=ac développés*socio=uv4 et pays_en_voie_de_développement*socio=ac pourrait être*socio=rien assorti de coûts*socio=ec1 de transition*socio=uv3 plus élevés*socio=uv4 est*socio=rien à la fois*socio=rien moins ambitieux*socio=uv2 et plus pertinent*socio=rien que les deux premiers*socio=rien . Il consiste à dire tout d'abord*socio=rien que *socio=rien certaines caractéristiques *socio=nil d'une branche*socio=rien de_production*socio=ec1 ou d'une entreprise*socio=ac, du type*socio=rien de celles qui ont été*socio=rien mentionnées dans l'analyse*socio=rien du premier*socio=rien argument (par exemple*socio=rien , l'âge*socio=rien moyen*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac, le degré*socio=rien de concentration*socio=ec2 géographique*socio=te, etc.), jouent *socio=rien un rôle important *socio=nil dans la détermination*socio=rien des coûts*socio=ec1 de transition*socio=uv3 qu'implique *socio=rien un affaiblissement soudain *socio=nil de la branche*socio=rien en question*socio=rien , puis à ajouter que, dollar*socio=ec1 pour dollar*socio=ec1, les exportations*socio=ec1 des pays_en_voie_de_développement*socio=ac sont plus perturbatrices parce qu'elles se composent d'une proportion*socio=rien relativement forte*socio=rien de produits*socio=rien d'industries*socio=ec1 dont les caractéristiques*socio=rien , dans les pays*socio=ac développés*socio=uv4, rendent la restructuration*socio=et particulièrement coûteuse*socio=ec2. *{ p.69 } Cet argument *socio=rien est difficile *socio=nil à apprécier faute de données empiriques*socio=ec2 solides*socio=rien . Des *socio=rien exemples précis *socio=nil viennent à l'esprit*socio=rien : ainsi l'affirmation*socio=rien selon laquelle les *socio=ec1 industries textiles française*socio=ac et*socio=nil canadienne*socio=ac *socio=nil et l'industrie*socio=ec1 américaine*socio=ac de la chaussure sont relativement concentrées dans de petites*socio=rien agglomération rurales*socio=te offrant peu d'autres possibilités*socio=rien d'emploi*socio=ec1. Mais, jusqu'ici, il n'a pratiquement pas été*socio=rien réalisé d'analyses*socio=rien empiriques*socio=ec2 détaillées et systématiques qui eussent permis de déterminer si, par rapport*socio=rien aux exportations*socio=ec1 des pays*socio=ac développés*socio=uv4, celles des pays_en_voie_de_développement*socio=ac se composent, en moyenne*socio=rien , d'une plus grande*socio=rien quantité de produits*socio=rien pour lesquels les productions*socio=ec1 des pays*socio=ac développés*socio=uv4 concurrencées par des importations*socio=ec1 doivent supporter des coûts*socio=ec1 de transition*socio=uv3 supérieurs*socio=rien à la moyenne*socio=rien . Mentionnons enfin le fait*socio=rien , mis en relief*socio=rien dans le *socio=rien premier chapitre,*socio=nil *socio=nil que les pays_en_voie_de_développement*socio=ac ne contribuent que dans une *socio=rien faible proportion aux*socio=nil exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te *socio=nil de la plupart*socio=rien des produits*socio=rien manufacturés. Donc, si même leurs exportations*socio=ec1 désorganisaient relativement plus les marchés*socio=ec1 (dollar*socio=ec1 pour dollar*socio=ec1), très peu de produits*socio=rien importés de pays_en_voie_de_développement*socio=ac contribueraient substantiellement au coût*socio=ec1 conjoncturel total*socio=rien de la restructuration*socio=et. *{ p.71 } CONCLUSION: LES OBSTACLES*socio=rien À LA RESTRUCTURATION*socio=et. La conclusion la plus évidente*socio=rien que l'on puisse tirer, au point*socio=rien où nous en sommes, est*socio=rien que les avis*socio=rien des économistes*socio=ac ont leurs limites. Tous les grands*socio=rien problèmes*socio=ec2 et toutes les grandes*socio=rien difficultés*socio=ec2 qu'une économie*socio=ec1 nationale*socio=te (ou l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te) peut rencontrer se révèlent, en *socio=rien dernière analyse,*socio=nil être *socio=nil essentiellement de caractère*socio=rien politique*socio=et. En d'autres termes*socio=rien , il n'y a guère de raison*socio=rien , d'un*socio=rien point*socio=rien de vue*socio=rien purement économique*socio=ec1, de se montrer pessimiste*socio=uv2 quant à la croissance*socio=uv3 future*socio=rien , même si l'on tient pleinement compte*socio=rien du *socio=rien comportement récent des*socio=nil *socio=ec1 économies industrielles.*socio=nil La*socio=nil difficulté*socio=ec2 *socio=nil se situe au niveau*socio=rien politique*socio=et. Il s'agit beaucoup moins de savoir*socio=rien quelles devraient être*socio=rien les options*socio=rien appropriées que de libérer les économies*socio=ec1 nationales*socio=te de politiques*socio=et qui sont manifestement erronées. Les perspectives*socio=te de la croissance*socio=uv3 mondiale*socio=te. Aussi longtemps que les trois quarts*socio=rien de la population*socio=ac mondiale*socio=te resteront pauvres, il est*socio=rien oiseux - ou peut-être est-ce le luxe des oisifs - de prétendre que le monde*socio=te se rapproche des limites de la croissance*socio=uv3 et que les éléments*socio=rien moteurs de cette croissance*socio=uv3 sont épuisés. La pauvreté*socio=uv1 dont souffre la *socio=rien grande majorité *socio=nil de la population*socio=ac mondiale*socio=te non seulement démontre que le monde*socio=te a besoin*socio=rien d'une croissance_économique*socio=ec1, mais encore, et c'est*socio=rien plus important*socio=rien , met en évidence*socio=rien de manière*socio=rien plus directe*socio=rien le potentiel*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. On peut estimer que le PNB*socio=ec1 mondial*socio=te s'est*socio=rien chiffré à quelque 6,9 billions de dollars*socio=ec1 en 1976, dont 4,2 billions (61 %) pour les pays_de_l'_ocde*socio=ac, 0,85 billion (12 %) pour les *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil 0,35 billion (5 %) pour les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil et le solde*socio=ec1 (1,5 billion, soit 22 %) pour les pays*socio=ac de l'_est*socio=te. Supposons, à titre*socio=rien d'exemple*socio=rien et non de prévision*socio=ec2, que la croissance_économique*socio=ec1 globale des pays*socio=ac développés*socio=uv4 se poursuivre à raison*socio=rien de 4 % par an*socio=rien jusqu'à la fin*socio=rien du siècle*socio=rien , que celle des pays_en_voie_de_développement*socio=ac fasse de même à raison*socio=rien de 6 %, et celle des pays*socio=ac de l'_est*socio=te à raison*socio=rien de 5 %. Le taux_de_croissance*socio=ec1 moyen*socio=rien serait alors de 4,7 % et, aux prix*socio=ec1 de 1976, le PNB*socio=ec1 mondial*socio=te s'établirait à 20,4 billions de dollars*socio=ec1 à la fin*socio=rien du siècle*socio=rien ; les contributions*socio=uv1 marginales (c'est-à-dire les participations à l'augmentation pays_de_l'_ocde*socio=ac, 27 % pour les deux groupes*socio=rien de pays_en_voie_de_développement*socio=ac pris ensemble*socio=rien , et 25 % pour les pays*socio=ac de l'_est*socio=te. *{ p.72 } Les taux*socio=rien de croissances retenus*socio=rien comme hypothèse dans l'exemple*socio=rien ci-dessus ne sont guère qu'arbitraires*socio=uv4. La seule*socio=rien justification*socio=uv3 pour les utiliser est*socio=rien que, s'ils sont inférieurs aux taux*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien passé récent,*socio=nil *socio=nil ils n'en diffèrent cependant pas trop et, par conséquent*socio=rien , ne sont pas tout à fait*socio=rien invraisemblables. Mais dans quelles conditions*socio=ec1 les économies*socio=ec1 pourraient-elles effectivement progresser dans ces proportions*socio=rien ? i) Le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1 des pays*socio=ac développés*socio=uv4 n'a pas pour effet*socio=rien de limiter*socio=rien l'augmentation leur revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac, et cela pour deux raisons*socio=rien . En *socio=rien premier lieu,*socio=nil une*socio=nil modification profonde *socio=nil de la tendance*socio=ec2 démographique*socio=ec1 ne pose, même en économie*socio=ec1 fermée, qu'un*socio=rien problème*socio=uv4 d'ajustement*socio=et temporaire*socio=rien , car la croissance_économique*socio=ec1 par habitant*socio=ac dépend, non pas de la démographie*socio=ec1, mais uniquement*socio=rien du taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 et du degré*socio=rien d'innovation*socio=uv3 technologique*socio=ec1. En *socio=rien second lieu,*socio=nil le*socio=nil problème*socio=uv4 *socio=nil transitoire de l'ajustement*socio=et à un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1 dans les régions*socio=te industrielles*socio=ec1 est*socio=rien lui-même atténué dans le contexte mondial*socio=te par l'accroissement*socio=ec2 de la population*socio=ac et de la demande*socio=ec1 globale des pays_en_voie_de_développement*socio=ac. ii) La recherche*socio=ec2 technologique*socio=ec1 continue*socio=rien d'être*socio=rien productive*socio=uv4. On prétend que les innovations*socio=uv3 accumulées dans les années*socio=rien 30 et pendant la Deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te auraient été*socio=rien à l'origine*socio=rien de l'énorme*socio=rien dynamisme*socio=uv3 de l'investissement*socio=ec1 du secteur_privé*socio=et dans la période*socio=te d'après-guerre*socio=te. Mais la recherche*socio=ec2 et ses applications*socio=rien se sont encore amplifiées au cours*socio=rien des trois dernières*socio=rien décennies*socio=te, donnant naissance*socio=rien à *socio=rien un apport constant d'*socio=nil innovations*socio=uv3 technologiques*socio=ec1 *socio=nil qui sont, d'un*socio=rien point*socio=rien de vue*socio=rien économique*socio=ec1, à tout le moins aussi importantes*socio=rien que celles des années*socio=rien 30 et de la guerre*socio=et. Il serait peut-être plus juste*socio=uv2 de dire que la haute*socio=rien conjoncture*socio=te des deux premières*socio=rien décennies*socio=te qui ont suivi la guerre*socio=et a tenu au fait*socio=rien que les *socio=ac pays européens *socio=nil de l'ex-oece (aujourd'hui OCDE*socio=ac) ont, à cette époque*socio=te, comblé leur retard*socio=rien technologique*socio=ec1 sur*socio=rien les États-unis*socio=ac. Ce *socio=rien rôle est *socio=nil repris maintenant par les pays_en_voie_de_développement*socio=ac. iii) Il se peut qu'un*socio=rien problème*socio=uv4 se pose tôt ou tard du fait*socio=rien que certaines*socio=rien ressources*socio=ec1 sont épuisables mais, sauf peut-être dans le cas*socio=rien du pétrole*socio=ec1, on peut raisonnablement penser que ce problème*socio=uv4 ne se présentera pas avant la fin*socio=rien du siècle*socio=rien . On peut s'attendre à devoir*socio=rien augmenter jusqu'à *socio=rien un certain point les*socio=nil dépenses*socio=ec1 d'*socio=nil équipement*socio=ec1 à*socio=nil mesure *socio=nil que les réserves les plus facilement accessibles*socio=uv2 s'épuiseront, mais il n'en résultera qu'une augmentation progressive du rapport entre la valeur*socio=ec1 du capital*socio=ec1 et celle de la production*socio=ec1. Il faudra donc, pour maintenir une croissance*socio=uv3 donnée, investir relativement davantage qu'aujourd'hui et, dans les limites nécessaires*socio=rien , le taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 pourra être*socio=rien maintenu moyennant des politiques*socio=et appropriées. Dès lors*socio=rien que ni la démographie*socio=ec1, ni les ressources_naturelles*socio=ec1, ni la technologie*socio=ec1 n'imposent en essence*socio=rien pas de limites à la croissance*socio=uv3, toutes les difficultés*socio=ec2 économiques*socio=ec1 actuelles*socio=te - qui constituent le syndrome inflation-chômage revêtent, pour l'essentiel*socio=uv4, *socio=rien un caractère *socio=nil passager. Elles tiennent aux rigidités qui empêchent un*socio=rien ajustement*socio=et et une adaptation*socio=uv3 multiformes, non seulement au flux*socio=ec1 des importations*socio=ec1 en provenance*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=ac, mais aussi à l'évolution*socio=rien des taux_de_croissance*socio=ec1 de la population*socio=ac en général*socio=rien et de la population_active*socio=ac, ainsi qu'à la modification*socio=rien de la pyramide des âges qui en résulte et qui influence nécessairement la structure*socio=ec1 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te et le taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1. *{ p.73 } Affirmer que ces problèmes*socio=ec2 ont essentiellement *socio=rien un caractère *socio=nil passager ne revient pas à en minimiser la difficulté*socio=ec2. Mais il semble que, pour le moment*socio=rien , le principal danger*socio=uv1 soit, au contraire*socio=rien , d'exagérer cette difficulté*socio=ec2 et de créer ainsi un*socio=rien climat_politique*socio=et dans lequel seront proposées des "solutions*socio=rien " qui ne pourraient qu'affaiblir le pouvoir*socio=et d'adaptation*socio=uv3 spontanée*socio=rien des diverses*socio=rien économies*socio=ec1 et transformer la coopération_internationale*socio=uv1 en un*socio=rien violent affrontement Après*socio=rien tout - et malgré les formulations négligées de nombreux*socio=rien commentateurs*socio=ac - les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, considérés ensemble*socio=rien , ne se trouvent pas en phase*socio=te de récession*socio=ec2. Le volume*socio=rien des investissements*socio=ec1 *socio=rien est important *socio=nil et la production*socio=ec1 globale progresse. Le problème*socio=uv4 consiste simplement à augmenter d'une fraction*socio=rien le taux_de_croissance_économique*socio=ec1, de façon*socio=rien à résorber une fraction*socio=rien du chômage*socio=ec1 actuel*socio=te. À cela s'opposent immédiatement les diverses*socio=rien incertitudes*socio=uv3, distorsions*socio=ec2 et rigidités analysées au chapitre*socio=rien Il. Leur élimination*socio=ec2 demandera du temps*socio=rien , mais la poursuite*socio=rien de la croissance_économique*socio=ec1 des régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3 lui est*socio=rien essentiellement propice*socio=rien . L'exemple*socio=rien numérique que nous avons donné plus haut*socio=rien indique approximativement, de par la différence*socio=rien entre la contribution*socio=uv1 moyenne*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=ac au PNB*socio=ec1 mondial*socio=te et leur contribution*socio=uv1 à son accroissement*socio=ec2, l'effet*socio=rien stimulant que peuvent exercer ces pays*socio=ac. Comme ils n'ont pas de propension*socio=ec1 mercantiliste à "thésauriser", la *socio=rien condition principale *socio=nil de la réalisation*socio=uv1 d'une croissance*socio=uv3 voisine*socio=rien de celle qui a été*socio=rien postulée est*socio=rien que les économies*socio=ec1 avancées soient capables*socio=rien de déplacer leurs facteurs*socio=rien de_production*socio=ec1 des branches*socio=rien où les pays_en_voie_de_développement*socio=ac peuvent produire à un*socio=rien coût*socio=ec1 d'opportunité*socio=uv3 moindre*socio=rien vers d'autres branches*socio=rien dont les pays_en_voie_de_développement*socio=ac achèteront les *socio=rien produits grâce *socio=nil à leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1. Il faut s'empresser d'ajouter, toutefois, que ce serait une erreur*socio=uv4 de considérer l'ajustement*socio=et de l'économie*socio=ec1 au flux*socio=ec1 d'importations*socio=ec1 en provenance*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=ac comme un*socio=rien problème*socio=uv4 à résoudre distinct des autres et venant s'ajouter, en le compliquant, à celui de l'élimination*socio=ec2 des autres distorsions*socio=ec2 et incertitudes*socio=uv3 qui freinent la reprise. Tous ces problèmes*socio=ec2 ont une seule*socio=rien et même solution*socio=rien qui consiste à introduire plus de flexibilité*socio=uv3 dans les *socio=ec1 structures de_production des*socio=nil économies industrielles.*socio=nil La*socio=nil contribution*socio=uv1 relative*socio=rien des*socio=nil pays_en_voie_de_développement*socio=ac *socio=nil à la production*socio=ec1 mondiale*socio=te et la *socio=rien dimension relative des*socio=nil échanges*socio=ec1 entre*socio=nil régions*socio=te en*socio=nil voie de*socio=nil développement*socio=uv3 et*socio=nil régions*socio=te industrielles*socio=ec1 *socio=nil sont telles que l'ajustement*socio=et nécessaire*socio=rien pourrait s'effectuer assez harmonieusement. La *socio=rien seule constatation surprenante *socio=nil qui se dégage de l'exposé du *socio=rien chapitre premier est *socio=nil de voir combien les surprises ont *socio=rien été rares.*socio=nil La*socio=nil croissance_économique*socio=ec1 des*socio=nil pays_en_voie_de_développement*socio=ac,*socio=nil loin d'*socio=nil être un processus*socio=te mal défini *socio=nil à la démarche*socio=rien imprévisible, fait*socio=rien preuve*socio=ec2 des mêmes régularités que celles auxquelles nous a habitués la croissance*socio=uv3 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1. La diversification*socio=ec2 de la production*socio=ec1 et des *socio=ec1 exportations industrielles *socio=nil se réalise dans les productions*socio=ec1 qui se révèlent concurrentielles*socio=ec2, en raison*socio=rien du niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 ou en *socio=rien hausse rapide *socio=nil de leur *socio=ec1 coût salarial *socio=nil dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 et des techniques*socio=rien relativement courantes*socio=te ou peu évolutives*socio=uv2 auxquelles elles font appel*socio=rien . *{ p.74 } On commence même à distinguer des cycles*socio=te caractérisés, certaines*socio=rien productions*socio=ec1 pour l'exportation*socio=ec1 étant abandonnées par les pays_en_voie_de_développement*socio=ac plus avancés et reprises en charge*socio=rien par ceux qui le sont moins. La régularité*socio=ec2 de l'évolution*socio=rien du rapport*socio=rien production*socio=ec1/exportations*socio=ec1 des *socio=ec1 industries manufacturières des*socio=nil régions*socio=te en*socio=nil voie*socio=rien de*socio=nil développement*socio=uv3 *socio=nil et la lenteur*socio=rien avec laquelle croissent leurs parts*socio=rien des marchés*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 Il permettent de prévoir l'impact*socio=rien de leurs exportations*socio=ec1 - et, partant, les ajustements*socio=et à réaliser dans les régions*socio=te industrielles*socio=ec1 - avec suffisamment d'avance*socio=rien pour qu'il soit possible*socio=rien de procéder aux transferts nécessaires*socio=rien de facteurs*socio=rien de_production*socio=ec1 entre branches*socio=rien sans provoquer de chômage*socio=ec1 frictionnel sensible*socio=rien . Une industrie*socio=ec1 est*socio=rien une organisation*socio=ec2 productive*socio=uv4 qui se maintient en vie moyennant *socio=rien un apport continu de*socio=nil facteurs de_production*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil parce qu'elle connaît également une déperdition de facteurs*socio=rien : travailleurs*socio=ac qui prennent leur retraite*socio=ec1 ou quittent cette industrie*socio=ec1 pour occuper *socio=rien un meilleur emploi*socio=ec1 ailleurs,*socio=nil équipements*socio=ec1 *socio=nil qui s'usent ou deviennent périmés. Par " ajustement*socio=et industriel*socio=ec1 ", on entend littéralement un*socio=rien ajustement*socio=et, le plus souvent marginal*socio=rien , entre ces deux courants*socio=te de facteurs*socio=rien , centripète et centrifuge. En théorie*socio=ec2, un*socio=rien ajustement*socio=et négatif*socio=rien -c'est-à-dire la contraction*socio=ec2 d'une branche*socio=rien de_production*socio=ec1 - pourrait être*socio=rien entièrement réalisé par érosion*socio=ec2 naturelle*socio=rien , les nouveaux*socio=rien venus dans la population_active*socio=ac et les provisions*socio=rien pour amortissement*socio=ec1 accumulées dans la branche*socio=rien en question*socio=rien s'orientant alors vers d'autres dont l'avenir*socio=te serait plus assuré. Actuellement, les importations*socio=ec1 en provenance*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=ac ne représentent qu'une *socio=rien faible partie des*socio=nil produits *socio=nil manufacturés commercialisés dans les pays*socio=ac avancés. Même s'il faut s'attendre que cette proportion*socio=rien aille en augmentant, sa croissance*socio=uv3 sera suffisamment progressive*socio=rien pour qu'il soit possible*socio=rien de procéder aux ajustements*socio=et sans désorganiser l'économie*socio=ec1 I', et il faut bien*socio=rien concevoir le *socio=rien véritable caractère *socio=nil de cette augmentation stimuler et favoriser la croissance_économique*socio=ec1 dans les *socio=ac pays importateurs.*socio=nil *socio=nil Les quatre obstacles*socio=rien . Le fait*socio=rien que les restrictions*socio=et aux échanges*socio=ec1 se multiplient et revêtent des formes*socio=rien de plus en plus préjudiciables*socio=et dénote que la restructuration*socio=et industrielle*socio=ec1 s'effectue à une cadence très insuffisante. On peut difficilement dire aujourd'hui dans quel sens*socio=rien s'établit le rapport*socio=rien de cause*socio=rien à effet*socio=rien : il est*socio=rien pris des mesures*socio=et de protection*socio=et parce que l'ajustement*socio=et, au rythme*socio=rien nécessité*socio=uv1 par l'état*socio=rien du marché*socio=ec1, passe pour malaisé*socio=rien , mais ces mesures*socio=et le rendent encore plus difficile*socio=rien . Le problème*socio=uv4 fondamental est*socio=rien celui de l'investissement*socio=ec1, dont il faut considérer le *socio=rien double rôle:*socio=nil *socio=nil a) de principal instrument de restructuration*socio=et et b) d'élément*socio=rien déterminant de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 globale. Sous ce *socio=rien deuxième aspect,*socio=nil la*socio=nil faiblesse actuelle*socio=te *socio=nil de l'investissement*socio=ec1, responsable*socio=uv2 d'un*socio=rien chômage*socio=ec1 substantiel*socio=rien et, dans certains pays*socio=ac, encore croissant*socio=rien , rend plus ardu l'ajustement*socio=et qui devra se faire tôt ou tard, en donnant lieu*socio=rien à des pressions*socio=ec2 en faveur*socio=rien de l'imposition*socio=et de restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1. *{ p.75 } i) Dans l'optique la plus générale*socio=rien , il faut expliquer la faiblesse*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 par un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de l'incertitude*socio=uv3 qui coïncide avec une baisse*socio=ec2 (ou une reprise insuffisante) du rendement*socio=ec1 du *socio=ec1 capital industriel *socio=nil dans plusieurs grands*socio=rien pays*socio=ac. Selon notre analyse*socio=rien , l'inflation*socio=ec2 est*socio=rien considérée comme la *socio=rien cause principale *socio=nil des deux phénomènes*socio=rien . Le chapitre*socio=rien Il met l'accent*socio=rien *socio=rien sur un aspect *socio=nil souvent négligé de l'incertitude*socio=uv3 engendrée par l'inflation*socio=ec2: il s'agit de la variabilité*socio=uv3 accrue des rapports*socio=rien de prix*socio=ec1 en période*socio=te d'inflation*socio=ec2, qui, plus que l'incertitude*socio=uv3 concernant la *socio=rien tournure future *socio=nil de l'inflation*socio=ec2, rend la planification*socio=et des investissements*socio=ec1 plus difficile*socio=rien . Comme cette incertitude*socio=uv3 augmente de façon*socio=rien disproportionnée avec la durée*socio=te de l'opération*socio=rien envisagée (c'est-à-dire avec la période*socio=te de rendement*socio=ec1 du capital*socio=ec1), elle détourne les investissements*socio=ec1 vers les opérations*socio=rien de courte*socio=rien durée*socio=te. Or*socio=rien , les investissements*socio=ec1 l'économie*socio=ec1 ne commencent à produire qu'après*socio=rien *socio=rien un temps relativement*socio=nil long,*socio=nil *socio=nil et, au surplus*socio=ec1, le fait*socio=rien de savoir*socio=rien qu'il n'en est*socio=rien pas réalisé autant qu'il le faudrait peut inhiber encore davantage la propension*socio=ec1 générale*socio=rien à investir. En ce sens*socio=rien , on peut dire que l'inflation*socio=ec2 empêche la société*socio=ac de se montrer prévoyante. Une société*socio=ac aux prises*socio=rien avec l'inflation*socio=ec2 se comporte, pour ainsi dire, en aveugle: à chaque pas, elle se heurte à des imprévus, et c'est*socio=rien l'anxiété qui dicte sa conduite*socio=rien . ii) La *socio=rien deuxième catégorie d'*socio=nil incertitudes*socio=uv3 *socio=nil qui font obstacle*socio=rien à l'investissement*socio=ec1 tient à l'état*socio=rien des relations*socio=rien économiques*socio=ec1 internationales*socio=te. La plupart*socio=rien de ces incertitudes*socio=uv3 sont, d'une façon*socio=rien ou d'une autre, liées à l'inflation*socio=ec2 ou en sont une *socio=rien conséquence directe.*socio=nil *socio=nil Parmi les autres - peu nombreuses*socio=rien -il faut retenir les problèmes*socio=ec2 de l'approvisionnement*socio=ec1 futur*socio=rien en matières*socio=rien essentielles*socio=uv4 - c'est-à-dire les problèmes*socio=ec2 du pétrole*socio=ec1 et de la sécurité*socio=uv1 des investissements*socio=ec1 dans la prospection et la mise en valeur*socio=ec1 d'autres ressources*socio=ec1 minérales. Toutefois, ce sont là des problèmes*socio=ec2 purement politiques*socio=et, et la science*socio=ec2 économique*socio=ec1 ne peut guère contribuer à leur solution*socio=rien . Plus immédiatement, l'investissement*socio=ec1 se voit découragé par l'extension*socio=rien du protectionnisme*socio=et et par l'incertitude*socio=uv3 dont s'entourent les politiques*socio=et futures*socio=rien , qui sont étroitement liées au protectionnisme*socio=et et qui résultent des lourds*socio=rien déséquilibres des paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te. Nous tenons à souligner la menace*socio=ec2 que fait*socio=rien peser le protectionnisme*socio=et, notamment sous ses formes*socio=rien les plus récentes*socio=rien , pour la *socio=rien simple raison *socio=nil que, dans les années*socio=rien 60, un*socio=rien tiers environ de tous les investissements*socio=ec1 dans l'industrie*socio=ec1 manufacturière*socio=ec1 des pays_de_l'_ocde*socio=ac ont été*socio=rien effectués en vue*socio=rien d'exporter la production*socio=ec1 additionnelle*socio=rien . Les déséquilibres des paiements*socio=ec1 posent un*socio=rien problème*socio=uv4 immédiat*socio=rien de politique*socio=et conjoncturelle. Pour ce qui concerne les espérances*socio=uv2 des milieux_d'_affaires*socio=ac, l'orientation*socio=et à donner à la politique*socio=et est*socio=rien assez claire*socio=rien , bien*socio=rien que les mesures*socio=et précises*socio=rien qui seront utilisées soient très incertaines*socio=rien . C'est*socio=rien en ce sens*socio=rien qu'une coordination_internationale*socio=uv3 des politiques*socio=et, réalisée à *socio=rien un niveau supérieur *socio=nil et largement publicisée, peut se révéler des plus utiles*socio=uv4. Enfin, l'incertitude*socio=uv3 engendrée par l'instabilité*socio=uv3 du marché*socio=ec1 des changes*socio=rien résulte des écarts*socio=rien encore importants*socio=rien et fluctuants entre le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 des divers pays*socio=ac, et on peut penser qu'elle s'atténuera seulement lorsque ces écarts*socio=rien auront été*socio=rien réduits. *{ p.76 } iii) Le *socio=rien troisième grand obstacle *socio=nil à l'ajustement*socio=et est*socio=rien la dégradation*socio=uv3 progressive*socio=rien , mais de plus en plus rapide*socio=rien , de l'efficacité*socio=uv3 du mécanisme de répartition*socio=uv3 des ressources*socio=ec1 dans les *socio=ec1 économies industrielles.*socio=nil *socio=nil Dans une économie_de_marché*socio=ec1 reposant sur*socio=rien la concurrence*socio=ec1, l'ajustement*socio=et se ferait rapidement. Son insuffisance*socio=uv4 actuelle*socio=te tient pour beaucoup aux politiques_économiques*socio=et qui, dans le *socio=rien cas présent,*socio=nil *socio=nil revêtent la forme*socio=rien de micro-interventions des pouvoirs_publics*socio=et au profit*socio=uv3 de *socio=rien certaines branches de_production*socio=ec1,*socio=nil de*socio=nil certaines régions*socio=te *socio=nil ou de certains groupes*socio=rien d'administrés*socio=rien . Nous nous trouvons ici face*socio=rien à *socio=rien un exemple *socio=nil parfait de "fausse*socio=rien induction": alors que chacune des mesures*socio=et, prise*socio=rien individuellement, paraît être*socio=rien de nature*socio=rien à aider le groupe_d'_intérêts qu'elle favorise, la plupart*socio=rien d'entre elles, en raison*socio=rien de leurs effets*socio=rien d'interaction, manquent leurs objectifs*socio=uv4 déclarés et, *socio=rien prises collectivement,*socio=nil *socio=nil nuisent au bien-être*socio=uv1 de l'ensemble*socio=rien social*socio=et. La littérature*socio=ec2 économique*socio=ec1 allemande*socio=ac mentionnée dans l'Introduction*socio=rien a rempli une *socio=rien fonction importante *socio=nil en explicitant et clarifiant la relation*socio=rien entre les mesures*socio=et de politique_économique*socio=ec1 et la nature*socio=rien de l'ordre*socio=rien économique*socio=ec1, exprimée dans les principes*socio=ec2 fondamentaux*socio=uv4 et les législations*socio=et qui déterminent la structure*socio=ec1 des rapports*socio=rien économiques*socio=ec1. L'analyse*socio=rien *socio=rien porte sur la*socio=nil question de*socio=nil savoir *socio=nil comment des mesures*socio=et particulières*socio=rien de politique*socio=et influent sur*socio=rien l'efficacité*socio=uv3 du système_économique*socio=ec1 dans son ensemble*socio=rien , et elle classe*socio=rien les politiques_économiques*socio=et selon leur conformité, ou leur compatibilité*socio=rien , avec les principes*socio=ec2 fondamentaux*socio=uv4 sur*socio=rien la base*socio=rien desquels fonctionne un*socio=rien système_économique*socio=ec1 particulier*socio=rien . L'une des distinctions faites dans ces études*socio=ec2 s'applique directement au *socio=rien cas présent.*socio=nil Il*socio=nil est des*socio=nil *socio=et mesures politiques *socio=nil qui influencent simplement la répartition*socio=uv3 des ressources*socio=ec1 et qu'il faut distinguer de celles qui influent sur*socio=rien l'efficacité*socio=uv3 du mécanisme de cette répartition*socio=uv3. Les mesures*socio=et des deux types peuvent avoir des effets*socio=rien positifs*socio=uv4 ou négatifs*socio=rien . Le droit*socio=uv1 de douane*socio=ac *socio=rien est un exemple de*socio=nil mesure négative du*socio=nil premier type:*socio=nil *socio=nil lorsqu'il est*socio=rien institué, il réoriente les ressources*socio=ec1 selon *socio=rien un schéma *socio=nil d'utilisations moins efficient*socio=uv4. Toutefois, il s'agit là d'un*socio=rien changement*socio=uv3 qui se fait*socio=rien une fois*socio=rien pour toutes; le marché*socio=ec1 et le mécanisme des prix*socio=ec1 continuent à jouer normalement, et la suppression*socio=rien du droit*socio=uv1 de douane*socio=ac rétablit rapidement l'efficacité*socio=uv3 d'utilisation*socio=rien antérieure*socio=te. Le contingentement*socio=ec2 des importations*socio=ec1 *socio=rien est un exemple de*socio=nil mesure négative du*socio=nil second type.*socio=nil *socio=nil Qu'il fixe les importations*socio=ec1 à un*socio=rien chiffre absolu*socio=rien ou en proportion*socio=rien de la production*socio=ec1 de la *socio=rien branche protégée,*socio=nil il*socio=nil entrave*socio=ec2 *socio=nil directement le mécanisme des prix*socio=ec1. Il isole en fait*socio=rien la branche*socio=rien de_production*socio=ec1 qu'il protège de l'impact*socio=rien de *socio=rien nouvelles modifications *socio=nil de l'avantage relatif*socio=rien et supprime la nécessité*socio=uv1 d'ajustement*socio=et et d'innovation*socio=uv3. La perte*socio=ec2 d'efficacité*socio=uv3 et de revenu*socio=ec1 qu'il entraîne ne se mesure*socio=rien donc pas par un*socio=rien chiffre déterminé, mais s'accroît à mesure*socio=rien que les conditions*socio=ec1 du marché*socio=ec1 mondial*socio=te continuent d'évoluer. C'est*socio=rien une caractéristique*socio=rien des mesures*socio=et du *socio=rien second type *socio=nil que de créer soit la possibilité*socio=rien d'une dégradation*socio=uv3 plus profonde*socio=rien du mécanisme de répartition*socio=uv3, due à une action*socio=rien collusoire dans le secteur_privé*socio=et, soit la nécessité*socio=uv1 de nouvelles*socio=rien interventions de politique_commerciale*socio=ec1 du même type*socio=rien , soit encore les deux à la fois*socio=rien . Il *socio=rien est difficile,*socio=nil par*socio=nil exemple,*socio=nil *socio=nil d'imaginer la création d'un*socio=rien cartel*socio=ac, ou la conclusion de tout autre arrangement*socio=et aux fins*socio=rien de fixer les prix*socio=ec1, dans une branche*socio=rien de_production*socio=ec1 qui *socio=rien est protégée uniquement par*socio=nil un droit*socio=uv1 de*socio=nil douane*socio=ac;*socio=nil *socio=nil dans tous les cas*socio=rien , le quantum du droit*socio=uv1 impose une limite effective*socio=rien au pouvoir*socio=et de monopole*socio=ec1 utilisable. *{ p.77 } Une cartellisation*socio=ec2, pour être*socio=rien efficace*socio=uv4, exige une restriction*socio=et quantitative des importations*socio=ec1. Nous avons montré, au chapitre*socio=rien Il, comment les rigidités créées par l'affaiblissement*socio=rien ou l'élimination*socio=ec2 de la concurrence*socio=ec1 dans les branches*socio=rien de_production*socio=ec1 protégées*socio=rien réduisent pour leur part*socio=rien l'efficacité*socio=uv3 des politiques*socio=et macro-économiques. Il se peut que les difficultés*socio=ec2 de la gestion*socio=ec2 macro-économique finissent par devenir*socio=rien si grandes*socio=rien que les contrôles*socio=et des prix*socio=ec1 et des salaires*socio=ec1 paraissent constituer le dernier*socio=rien recours*socio=ec1 - auquel cas*socio=rien le mécanisme des prix*socio=ec1 est*socio=rien débrayé et le mécanisme de la répartition*socio=uv3 pratiquement paralysé. Il *socio=rien est facile *socio=nil d'imaginer des enchaînements d'événements*socio=rien ayant pour point*socio=rien de départ*socio=rien d'autres mesures*socio=et de ce type*socio=rien et conduisant essentiellement au même résultat*socio=rien . iv) Le dernier*socio=rien des obstacles*socio=rien à l'ajustement*socio=et se situe au niveau*socio=rien des marchés_du_travail*socio=ec1. Alors que les gouvernements*socio=ac déplorent actuellement l'accélération*socio=ec2 temporaire*socio=rien de la croissance*socio=uv3 de la population_active*socio=ac, parce qu'elle rend plus difficile*socio=rien le problème*socio=uv4 de la "création_d'_emplois*socio=ec1" pour les nouveaux*socio=rien venus sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1, le chapitre*socio=rien Il montre qu'une croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien de la population_active*socio=ac est*socio=rien , en fait*socio=rien , *socio=rien un phénomène favorable*socio=ec2 *socio=nil et que les opérations*socio=rien d'ajustement*socio=et, grâce*socio=rien auxquelles sont créés de nouveaux*socio=rien emplois*socio=ec1, deviendront peut-être plus difficiles*socio=rien dans les années*socio=rien 80 lorsque la croissance*socio=uv3 de la population_active*socio=ac se ralentira en amérique_du_nord*socio=ac et au Japon*socio=ac. Les emplois*socio=ec1 nécessaires*socio=rien se créeront d'eux-mêmes si les demandeurs*socio=ac d'emplois*socio=ec1 additionnels*socio=rien possèdent les qualifications qui sont demandées. Une *socio=rien caractéristique importante des*socio=nil difficultés*socio=ec2 économiques*socio=ec1 des*socio=nil années 70*socio=nil est *socio=nil la coexistence persistante d'un*socio=rien chômage*socio=ec1 important*socio=rien et de pénuries*socio=ec2 de travailleurs*socio=ac présentant certaines*socio=rien qualifications particulières*socio=rien , dont font état*socio=rien tous les pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Ces pénuries*socio=ec2 expliquent au moins une partie*socio=rien du chômage*socio=ec1 global*socio=te, puisque chaque travailleur*socio=ac qualifié entraîne avec lui, dans la population*socio=ac occupée, des travailleurs*socio=ac semi-qualifiés et/ou non qualifiés*socio=uv4 supplémentaires*socio=rien . Il est*socio=rien donc primordial que le marché_du_travail*socio=ec1 signale correctement les besoins de la société*socio=ac en différents*socio=rien types et degrés*socio=rien de qualifications et qu'il soit facile*socio=rien d'accéder à la formation*socio=et nécessaire*socio=rien . Deux hypothèses contestables de la politique*socio=et classique. A partir de l'analyse*socio=rien des conditions*socio=ec1 qui font obstacle*socio=rien à l'investissement*socio=ec1, il *socio=rien est possible *socio=nil de formuler une critique*socio=uv2 de deux hypothèses fondamentales*socio=uv4, encore qu'implicites, sur*socio=rien lesquelles se sont fondées les politiques*socio=et classiques*socio=rien de gestion*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 dans la seconde partie*socio=rien de l'après-guerre*socio=te. Il semble juste*socio=uv2 de dire que l'on en est*socio=rien venu à admettre purement et simplement que toute défaillance*socio=rien du plein_emploi*socio=ec1 est*socio=rien imputable*socio=uv2 à l'insuffisance*socio=uv4 de la demande*socio=ec1 globale. Plus nous retenons une définition ambitieuse*socio=uv2 du "plein_emploi*socio=ec1" et plus les conséquences*socio=rien de cette admission*socio=rien sont graves*socio=rien . L'erreur*socio=uv4 est*socio=rien d'oublier que Lord Keynes nous a donné une théorie*socio=ec2, non pas du cycle*socio=te économique*socio=ec1, mais d'une situation*socio=rien beaucoup plus rare*socio=rien qui est*socio=rien l'équilibre*socio=uv3 de sous-emploi*socio=ec1. Dans cette situation*socio=rien , caractéristique*socio=rien des années*socio=rien 30, toutes les branches*socio=rien de_production*socio=ec1 souffrent d'une capacité*socio=ec1 excédentaire*socio=rien et le chômage*socio=ec1 sévit dans toutes les catégories*socio=rien de travailleurs*socio=ac de l'industrie*socio=ec1. *{ p.78 } Accroître la demande*socio=ec1 globale *socio=rien est un remède évident et*socio=nil efficace*socio=uv4 *socio=nil à une maladie*socio=et économique*socio=ec1 de cette nature*socio=rien . Mais une défaillance*socio=rien cyclique*socio=te du plein_emploi*socio=ec1 ne prend pas nécessairement cette forme*socio=rien de marasme généralisé et, lorsque ce n'est*socio=rien pas le cas*socio=rien et que le plein_emploi*socio=ec1 existe toujours dans certaines*socio=rien industries*socio=ec1 ainsi que pour *socio=rien certaines catégories de*socio=nil travailleurs*socio=ac *socio=nil ou qualifications, une politique*socio=et de stimulation*socio=rien de la demande*socio=ec1 globale ne manque*socio=rien pas d'avoir des conséquences*socio=rien inflationnistes*socio=ec2, même dans une économie*socio=ec1 qui serait autrement très efficace*socio=uv4 et capable*socio=rien d'ajustement*socio=et rapide*socio=rien . Les conséquences*socio=rien inflationnistes*socio=ec2 d'une telle politique*socio=et peuvent amorcer une dégradation*socio=uv3 en chaîne*socio=rien de l'économie*socio=ec1. Si l'on veut éviter la création de goulets*socio=rien d'étranglement*socio=ec2 de la capacité*socio=ec1 réelle*socio=ec2, ou y remédier promptement, il faut planifier l'investissement*socio=ec1 à long_terme*socio=te et avec précision*socio=rien , Nous avons déjà décrit les effets*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 sur*socio=rien la planification*socio=et de l'investissement*socio=ec1. Nous rappellerons à cet égard*socio=rien que pratiquement toutes les théories du cycle*socio=te économique*socio=ec1 antérieures*socio=te à 1936 (à l'exception*socio=rien de la théorie*socio=ec2 marxiste) avaient *socio=rien un caractère *socio=nil fortement "structuraliste" (par opposition*socio=rien à "agrégatif"). D'après*socio=rien ces théories, la haute*socio=rien conjoncture*socio=te prenait fin*socio=rien sous l'effet*socio=rien des disproportions et déséquilibres croissants*socio=rien qui résultaient des différences*socio=uv1 d'expansion*socio=ec2 selon les branches*socio=rien de_production*socio=ec1; et la contraction*socio=ec2 de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 était présentée comme un*socio=rien correctif naturel à ces disproportions. La plupart*socio=rien des théoriciens*socio=ac de l'époque*socio=te portaient principalement leur *socio=rien attention sur *socio=nil les déséquilibres entre le secteur*socio=rien des biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 et celui des biens*socio=ec1 de consommation*socio=ec1; certains considéraient des disproportions de caractère*socio=rien plus général*socio=rien entre des branches*socio=rien de_production*socio=ec1 plus limitées et à l'intérieur*socio=te de ces branches*socio=rien . La seconde hypothèse contestable est*socio=rien liée à la précédente*socio=rien et n'a que rarement, si ce n'est*socio=rien jamais, été*socio=rien énoncée explicitement; elle est*socio=rien pourtant à la base*socio=rien de la théorie*socio=ec2 d'où *socio=rien est issue la*socio=nil politique*socio=et *socio=nil classique. Les politiques*socio=et de stabilisation*socio=et de la demande*socio=ec1 présupposent une économie*socio=ec1 où la concurrence*socio=ec1 assure, par la variation*socio=rien des rapports*socio=rien de prix*socio=ec1, une adaptation*socio=uv3 souple*socio=uv4 de l'offre*socio=rien aux changements*socio=uv3 de composition*socio=rien de la demande*socio=ec1. Cela n'implique pas l'existence*socio=rien des conditions*socio=ec1 rigoureuses*socio=uv4 de concurrence*socio=ec1 parfaite*socio=rien énoncées dans les manuels d'économie*socio=ec1, mais *socio=rien un cadre de*socio=nil lois*socio=et *socio=nil et de politiques*socio=et qui font du marché*socio=ec1 un*socio=rien dispositif d'alerte efficace*socio=uv4 et qui permettent à l'économie*socio=ec1 de se guider sur*socio=rien les signaux*socio=rien émanant de lui. La tendance*socio=ec2 du schéma*socio=rien des relations*socio=rien du marché*socio=ec1 à se pétrifier *socio=rien est constante et*socio=nil un effort*socio=nil politique*socio=et *socio=nil incessant s'impose si l'on veut l'enrayer. Des éléments*socio=rien de rigidité*socio=uv3 sont introduits dans le marché*socio=ec1 par l'action*socio=rien des entreprises*socio=ac et des groupes*socio=rien privés*socio=et, ainsi que par les *socio=et mesures politiques des*socio=nil gouvernements*socio=ac *socio=nil qui visent des objectifs*socio=uv4 structurels particuliers*socio=rien . C'est*socio=rien la dégradation*socio=uv3 progressive*socio=rien du mécanisme de répartition*socio=uv3, déjà décrite, qui réduit l'efficacité*socio=uv3 de la politique*socio=et macro-économique. On peut ainsi imaginer *socio=rien un ultime degré de*socio=nil rigidité*socio=uv3 *socio=nil qui neutraliserait entièrement cette politique*socio=et. Les *socio=et politiques protectionnistes,*socio=nil *socio=nil notamment celles qui visent les pays_en_voie_de_développement*socio=ac, sont à la fois*socio=rien une manifestation*socio=rien et une cause*socio=rien de cette rigidité*socio=uv3.